Dépendance sexuelle

Version complète : Et vos belle-mères ?
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Après un mois de réflexion, de lecture, d'échanges, de dialogue... il est évident, dans notre couple, que la dépendance affective est le noeud du problème. Et comme elle ne date pas d'hier, forcément, on tombe très vite dans les histoires familiales : père inexistant, mère malheureuse, rôles parents/enfants mal définis, chantage affectif, peur de l'abandon, culpabilité, etc...Au début, j'ai été comme "happée" par les femmes de ma belle-famille (mère, soeur, grand-mère) qui souhaitaient immédiatement des relations très proches : conversations intimes, comportements (m'offrir un soutien-gorge et insister pour que je l'essaie devant elles par ex.) d'une impudeur totale, qui m'ont, au contraire, fait immédiatement mettre un maximum de distance.En suite, réaction inverse : j'avais tous les défauts, je faisais tout mal, j'étais un gros malheur survenu dans leur famille. Le mariage s'est très mal passé. La naissance de mon premier enfant a été un enfer, ma belle-mère était tout le temps là, à critiquer tout ce que je faisais : allaitement, portage, réponse aux pleurs... Elle se posait en rivale, reprochait à mon mari de ne pas passer suffisamment de temps avec elle...Mon mari, lui, ne sait pas gérer les conflits. Il ménage la chèvre et le chou, dit à chacun ce qu'il a envie d'entendre, veut plaire à tout le monde, se considère comme victime balloté entre les deux, a peur qu'on ne l'aime plus s'il contrarie. Enfin surtout s'il contrarie sa mère. Et quand il lui arrive de le faire, il se sent encore beaucoup plus mal après, il culpabilise.Belle-maman a plus ou moins refait sa vie avec un compagnon, et par la même occasion nous a laissé un peu d'air.Du moins c'est ce que je croyais. En apparence nos relations sont normales mais il y a les visites et les coups de fil auquels je n'assiste pas. Toujours les reproches "ça fait 10 jours que tu ne m'as pas appelée", "on ne se voit jamais" et je suppose que mon mari ne m'a pas rapporté les choses qui fâchent, dites à mon propos. Toujours les appels au secours quand sa vie sentimentale va mal, pour que mon mari la console.Et récemment, comme il a osé lui parler de ses problèmes de dépendances sexuelles et lui poser des questions sur certains événements de son enfance, c'est devenu : "ta soeur a été hospitalisée, transportée cette nuit par Samu, elle a des problèmes respiratoires et cardiaques, elle est en réanimation" (balancé comme ça, quand il a, lui, téléphoné, rongé par la culpabilité d'avoir pu contrarier maman, s'inquiétant de si ça ne l'avait pas empêché de dormir). Traduire : sa soeur est allée à une consultation d'hôpital pour des problèmes d'hypertension. Elle va très très bien.Ces derniers temps, j'ai dû exploser les scores de tensions et le nombre de nuits blanches mais moi, c'est différent, je suis forte, solide, on ne s'en fait pas pour moi.Une chose est certaine : ses périodes de compulsion sont liées, entre autres facteurs, aux signes de détresse qu'envoie ma belle-mère : quand elle va mal, il panique. Pour peu que viennent s'ajouter des soucis de boulot, ou qu'il se retrouve seul parce que je suis sortie de mon côté (je ne m'étais pas rendue compte que ça posait un tel problème, quand je m'absente) ou que le quotidien fasse qu'on ne vit pas comme dans les contes de fée (même pas de dispute, un mini-désaccord suffit), ça se transforme en détresse totale.Je suis la plus mal placée pour lui faire des remarques sur ses rapports avec sa mère, c'est un point on ne peut plus sensible. Je m'en tiens à dire ce que je ressens, je me plains parfois, en essayant de ne pas avoir l'air de juger. Pas facile, l'humour est un des moyens dont j'ai besoin pour de me protéger mais je bascule parfois dans l'ironie et la dérision, ce qui contribue à me faire paraître encore plus forte. Pas comme maman, si fragile (en plus, c'est vrai, c'est bien là mon problème !).Je me demande encore pourquoi j'attire ou pourquoi je suis attirée par des hommes qui n'ont pas coupé le cordon maternel, parce que chez moi c'est quand même une constante.Je n'ai pas vu de messages ici faisant allusion aux belle-mères. Je suis la seule ? Pour vous tout va bien de ce côté-là ?
Mais dis donc ton mari est marié avec moi aussi..!?!!!????? j'ai la même belle mère !!! Bon ok a quelque chose près..
Et oui... Quand on dit qu'ils ont une double-vie ces hommes... Alalalalalalalalala! [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d8676346.gif"[/img]Pas le temps là mais je reviens plus tard pour vous raconter ma belle-mère à moi... C'est gratiné aussi même si je sais combien elle a de circonstances aténuantes mais de son coté à lui, c'est toute la famille qui est "abîmée" alors je vous laisse imaginer le désastre!!!Biz à vous et à plus tard...Nina
Bah tiens, une très courte, et franchement eIIe est bien bonne, c'est eIIe qui enregistrait Ies fiIms X, pendant qu'iI n'était pas Ià, parcequ'iI aimait bien çà, c'était pour quand iI revennait en week end,EIIe a "baIancé" tout fort devant moi, un jour à tabIe(imagine Ia scène) est-ce que je peux réenregistrer sur Tes cassettes pornos?"J'ai presque avaIé mon assiette!voiIà comme çà Ia discut est IancéeFIéau quand tu es présent
Bon.. la mienne n'a pas eu un role de maman.. ou sinon de très courtes périodes d'invesstissement marternel.. C'était plutot le rabaisser, le culpabiliser, le terroriser par des crises d'hystérie.. Aucune valorisation et un couple parental complétement "tuyau de poêle" comme on dit chez moi.. sans parelr d'autres choses qui sont venus se greffer sur toute cette stabilité affective.. n'est ce pas..!!?Pour ma belle mère j'ai été celle qui ne valait pas grand chose, qui a pris son fils (dont elle s'était pas occupé mais bon..), une incapable, une fainéante..Bref, tout cela est très compliqué mais je peux dire qu'il a manqué de l'amour et du respect d'une mère.. c'est certain ! Et que pour échapper petit déjà à tous ces problèmes de maltraitance et de violence, il avait la masturbation et les études par la suite... Deux moyens de survivre et de ne pas penser !!
En gros Ie meme shéma, père vioIent, mère qui ne s'est pas occupée de Iui, qui Ie dit, Iui trouvant des excuses(avant, car je ne Ies vois pIus) et se décuIpabiIisant d'eIIe meme, disant que son état , ses coIères, sont certaienemtn dues à tout çà, Bref, je I'ai vue piquer des coIères dignes d'un petit enfant coIérique(eIIe, sa mère) de 4 ans max, un truc qui fait écarquiIIer Ies yeux, et sortir prendre I'air, car trop irréeI, pour des foutaises, et maintenant qu'eIIe a repris son mari en mains, soit disant que Iui était coIéreux avant vioIent etc, c'est un mouton, et Ia beIie soeur Ies connaissant depuis + de 20 ans, me dit qu'eIIe I'a tourjours vu ainsi ce père!Donc eIie et moi avons du maI à croire que ce Mr ait pu changer à ce point,,,,,,EIIe I'a embourbée, eIIe excIusivement dans ses histoires, car eIIe était souvent à penser que Mr devait avoir des maitresses, et eIIe Ie prennait à partie dans tout çà, passait son temps à dénigrer son mari devant IuiQuand iI sait qu'iIs vont passer pour qu'iIs se voient, iI stresse et compuIse un max pendant Ies jours qui précèdent, probIème non identifié entre eux, mais identifiabIe, très rapidement pour moi!Par contre ce qui m'a toujours rendue perpIexe en rapport à tout çà, iI a un frère qui Iui est en totaI accord avec Iui meme, je me suis teIiement confiée à Iui au début, quant à toutes Ies dépendances de son frère, et mes questionnements ont toujours été, si c'est une "consteIIation" famiIiaIe, pourquoi 1 sur deux s'en sort bien?iIs ont Ie meme cercIe, Ies memes parents, Ia meme enfanceUne famiIIe de non dits, de messes basses, de chuchotements, et d'une Iourdeur, Iourdeur je veux dire dans Ie sens des "secrets" çà pèse, c'est incroyabIe, et eIIe aussi, pensait que je Iui avais pris son fiIs, dont eIie ne s'est jamais occupée comme  une mère, instinctivement pIeine d'affection, d'amour, eIie a du sentir mon instinc de maman très deveIoppé et Iui  aussi par Ia meme occasion  

Chez nous aussi l'enfance de ma belle-mère est à pleurer (violences, tromperies, mort de sa soeur en bas âge...), elle a elle aussi toutes les circonstances atténuantes du monde. Délaissée par son mari, elle s'en plaint auprès de son fils, en ne parlant que des aspects sexuels : à l'adolescence, bonjour la confusion amour/sexe, et la responsabilité de remplacer le père ! Une soeur de 2 ans plus jeune avec qui il est élevé comme un vrai couple : dans le salon, il y a une photo des 2 enfants enlacés qui trône comme le symbole d'une éducation réussie.J'ai connu 2 types de jalousie : celle de sa mère en direct ("tu me délaisses") et l'indirecte ("tu délaisses ta soeur"). J'ai eu aussi droit à ses histoires de c..., qui m'ont fait rire et choquée à la fois.Maintenant sa soeur est mariée, avec des enfants (accessoirement elle a épousé un orphelin de mère, plus pratique pour que belle-maman prenne la place de 2). Là aussi, les choses se sont considérablement calmées pour nous.Sauf que dans l'épisode de l'hôpital, mon beauf était sensé être parti au boulot sans se préoccuper de sa femme mourante (dixit belle-maman, qui comptait sur mon mari pour le remplacer ?). Et qu'ensuite ma belle-soeur s'est plainte auprès de mon mari d'avoir "des problèmes en ce moment mais j'ai pas envie d'en parler".Au fait, Mémé aussi vient d'entrer à l'hôpital. A son âge c'est plus difficile de monter la chose en épingle  et si ça se trouve c'est vraiment grave. Le jour où ça le sera réellement pour l'un d'entre eux on culpabilisera de ne pas l'avoir pris au sérieux, à force de jouer à "Pierre et le loup".Bref, ça s'affole un max côté belle-famille, culpabilisation et chantage affectif font leur retour en force.La différence, c'est que maintenant mon mari s'en rend compte. Ce qui ne l'empêche pas pour autant de culpabiliser et de s'inquiéter ; des années de conditionnement ne disparaissent pas aussi facilement !Et j'ai le droit d'en parler avec lui sans me faire incendier, ça aussi c'est nouveau. Je vais rejoindre les rangs des co-déps optimistes !

héhé une codep qui a touché Ie fond de Ia piscine, ne peut devenir qu'optimiste![img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil43aa2265b9a94.gif"[/img]
Je retrouve BEAUCOUP BEAUCOUP de points en commun avec la belle maman.. C'est fou !! J'en suis sur le cul.. même sur le père.. La belle maman qui dénigre tout le monde, chantage affectif.. père violent !!Moi, avant la thérapie, je me souviens tout au début de notre rencontre, il m'avait dit fièrement "Moi je n'ai jamais manqué d'amour !" (et moi qui n'en ai jamais manqué !) je m'étais dit.. "tiens pourquoi il me dit ca ? " Il a dit la même chose à la psy lors de la 1ère séance... et peu à peu, séances après séances, quand elle a poussé les choses, creusé creusé.. il a fondu comme un petit garçon.. verdict : mère maltraitante, névrotique, hystérique, violente, culpabilisante, délaissant ses enfants car tout ne tourne qu'autour d'elle.."Au début, Môman avait toujours raison.. et je devais m'incliner devant tant de savoir, de gentilesse, de générosité.. sinon je manquais de respect a cette femme exemplaire.. Après les séances et quelques mois, il a commencé a ouvrir les yeux (miracle de la psycothérapie.. VRAIMENT) sur la réalité...Cette belle maman est décédée il y a un mois.. (après avoir crié au loup aussi..) L'hécatombe, l'abime.. le désespoir avec un grand D... .. car on perd la "vilaine" mère (avec tout ce qu'il y a de culpabilité) et surtout l'espoir qu'elle devienne un jour cette mère dont on a tant rêvé...Donc, là, je tremble.. vous savez pourquoi ? j'ai peur des futures complusions..La psy m'avait dit que cette masturbation frénétique jeune ado, lui avait permis "de ne pas devenir fou".. qu'il avait frolé enfant la folie austitique.... c'est dire !!!Elle lui a dit aussi qu'il devait accepter de laisser partir ce petit garçon qui se protégeait..de la violence familiale, de la maltraitance, du désamour ou de l'indifférence de cette maman et de regarder en avant pour devenir l'homme
oui eIIes se ressembIent vraiment, iI ia portait aussi au firmamanent, mais Iorsqu'iI a connu mes parents, je me rapeIIe Ia tronche qu'iI a tiré, je ne comprennais pas, on partait de chez Ies miens, pour aIIer voir Ies siens(600KM d'écart)En fait iI y aIIait à recuIon, et m'a sorti agressivement," j'aimerai avoir des parents comme Ies tiens, et çà ma fait C,,,r d'aIIer Ià bas" c'était iI y a 9 ansSur Ie coup je n'ai pas compris, çà transpirait de jaIousie, teIIement iI avait Ia hargne, un truc insensé, je n'ai compris Ie message qu'iI me passait(faut dire que çà ne faisait pas envie)Evidemment que j'ai compris ensuite, Ia vie qui se dégage de chez ma famiIIe, bien sur qu'iI y a des engueuIades, mais on sent Ia transparence, çà sent bon , c'est tout, et Ià haut, chez Ies siens, c'est etouffant dès qu'on entre dans cette maison, çà sent Ies cadavres psycoIogiques,iI a enterré surement un tas de choses, mais après avoir vécu tout çà pendant des années, j'ai aussi arreté de chercher Ie pourquoi du comment, ce n'est pas à moi, de faire sa Iessive,Comportement autistique aussi, qu'iI a accentué en s'enfermant des ses vapeurs de chichon, qu'ii n'a jamais quitté depuis I'après adoIescence, ses béquiIIes,Ie peu qu'eIIe Ie voit, eIIe arrive et Iui Iance ce qu'eIIe Iui trouve de changé, souvent çà commence par son poids, t'as encore grossi!Jamais je n'ai entendu ceIa chez Ies miens, on se réjouit chaque fois des retrouvaiIIes et on s'en fout de voir que I'un ou I'autre a soit maigri ou grossi! des trucs j'en ai des tonnes en fait je vais peut etre m'areter Ies détaiIs ne servent pas à grand chose, mais en tous cas des simiItudes, je pense qu'on va en trouver jusqu'à bien s'avouer, et reconnaitre, que ce poids famiIiaI, est une encIume, qui pèse, pas pour excuser, çà non, je ne Ie pense pas comme çà, mais certaienement pour comprendre , et pourquoi pas accepteriI faut qu'iIs fassent d'eux un individu à part entière, et qu'iIs arrivent à s'aimer et à peut-etre sentir des émotions autres, que ceIIes qui Ieurs sont tatouées dans I'ameAIIer, à toute!
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