Dépendance sexuelle

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Bonjour,Mariée depuis 20 ans, 3 enfants, mon mari m'avait déjà trompée il y a 13 ans : une vraie double vie, il avait installé sa maîtresse dans une jolie maison qu'il payait, il partait soit-disant en voyages professionnels mais c'était avec elle, etc... le tout avec la complicité de ma belle-famille. Ca a duré un an sans que je le sache, plus 6 mois de promesses non tenues, il n'a arrêté, à ma connaissance, que lorsque j'étais enceinte de 4,5 mois de notre deuxième enfant.Et aujourd'hui, je découvre qu'il a enchaîné dès cette époque sur une autre double vie. Masturbation excessive, sites pornos, puis sites de rencontres entre hommes, il répond à des annonces, en passe lui-même, a des pratiques sexuelles diverses avec eux : actif, passif, voyeur, à l'hôtel, dans les bois... mais attention, seulement avec des hommes mariés et avec enfants, comme lui, comme garantie qu'il n'y ait pas de lendemains, par "égard" pour moi !Après avoir envisagé une homosexualité refoulée, une bisexualité (???), il semble que l'addiction sexuelle soit le réel problème.Il dit m'aimer, vouloir tout arrêter... mais je suis tellement habituée à ce qu'il dise tout et son contraire, aux mensonges et aux trahisons, que je n'arrive plus à le croire. Il n'avait jamais pris auparavant la résolution d'arrêter, l'idée est venue à partir du moment où j'ai été au courant. Il voudrait m'endormir et regagner ma confiance pour continuer, en prenant davantage de précautions, qu'il ne s'y prendrait pas autrement.Pourtant ces derniers temps tout semblait aller si bien entre nous, j'avais l'impression qu'on était si heureux... j'avais enfin réussi à évacuer l'histoire d'il y a 13 ans, je ne comprends pas.Je passe mes journées à soupçonner, à espionner, je deviens incapable de m'occuper correctement de mes enfants, j'assure le quotidien en donnant le change comme je peux et je pleure dès que je suis seule. J'ai passé des heures sur des sites de rencontres porno pour découvrir ses annonces, puis sur les forums de "bisexuels", et maintenant sur les forums consacrés à l'addiction.Même avec l'espoir qu'il change, je ne vois pas comment je pourrais reprendre avec lui une vie intime. Pour le moment il me dégoûte.Est-ce que c'est provisoire ?Je l'aime et j'ai l'impression d'être complètement dépendante moi aussi, de lui, affectivement. Je me dis que si l'on reste ensemble je me détruis, j'ai peur de lui, des nouvelles trahisons à venir, mais si l'on se sépare je ne serai pas plus heureuse, et mes enfants non plus.Aucun problème pour discuter avec lui, mais on ne parle que de lui, et il ne prend pas les choses en main. C'est moi qui ai trouvé un psy (lui qui a pris RV, quand même), moi qui ai trouvé les sites d'addiction... il est d'accord avec tout ce que je peux lui demander et se laisse faire comme un enfant. Quand il discute il est froid, on dirait une conversation professionnelle.J'ai peut-être besoin de voir un psy moi aussi mais lequel ? Je pense que j'ai surtout besoin d'échanger avec des gens qui me comprennent.Qui peut m'aider ?
oauh quelle histoire. les mensonges, la trahison , les "tu as raison , je t'aime je vais arreter par amour pour toi" ca ne marche pasil faut que ce soit lui qui se fasse soigner et pour lui.pour toi, une therapie te fera surement aussi du bien car c'est invivable comme situation, on ne pense qu'a ça quand on pense à eux dans la journée on les imagine directement devant le pc avec la b... à la main. les bons moments nous reviennent de moins en moins pour laisser place a ses images qu'on a vu en visionnant leurs sites ou leurs films; je pense que tu devrais en parler a un spécialiste.moi il allait, soi disant car les mensonges s'accumulent tellement, "que" sur des sites porno et des films de q mais ton histoire me bouleverse totalement.je me suis souvent demandée où était la limite entre le virtuel et le passage a l'acte physiques filles, gars, animaux, mineurs,violence mais ce que je lis me retournemoi j'ai arrêté mon histoire avec lui vendredi ca faisait 2ans 1/2, pas d'enfant, pas de maison pas de mariage c'était plus facile.meme si je souffre car j'ai encore beaucoup de sentiment pour lui, je me dis qu'on va se soigner chacun de notre coté de tout ça et que s'il arrive a se sevrer peut etre un jour nos chemins se recroiseront mais lire cette tromperie il y a 13ans et ce que tu viens de decouvrir me fait peur.je ne suis surement pas de bons conseils mais tu n'es pas seule a vivre ça, et ce site aide beaucoup
bonjourje suis comme toi, mari sur le net regarder porno, quand je suis pas là, mai slà en plus il s'est inscrit sur des sites de rencontre avec des jeunettes, j'en peux plus non plus, on ne peut pas en parler il monte de suite sur ses grands chevaux, il dit que je me tourne des films, pourtant j'ai la preuve noir sur blanc qu'il me fait des choses en douce. j'ai horreur de 'linfidèlité, meme virtuel, ça me dégoute aussi. pour ma part il a la possibilité de se connecter sur le lieu du travail, en plus il est informaticien, son travail, lorsque je sors monsieur de suite sur le net, ce qui fait que j'ai plus envie de sortir, je ressens la trahison à chaque fois. ça fait très mal tout ça. il a déjà fait des choses comme cela, ça allait très loin, il a fait venir uen femme qu'il a connu sur le net, j'étais enceinte à l'époque, il m'a trompé avec celle là, moi idiote je lui ai pardonné, mais là j'ai l'impression que rebelote, il cherche toujours des femmes sur le net.ça fait 4 jours qu'on se parle pas, depuis que je lui ai dit ce que j'ai vu, il me traite de menteuse, de tous les mots pour ne pas qu'il soit découvert. c'est moi qui déraille, qui invente enfin tout ça. je ne sais pas si nous devons subir tout ça, je lui ai proposé une thérapie monsieur pas de probl, il m'a dit tu as qu'à y aller toi, tu en a besoin, on arrive pas du tout à discuter, sa colère monte, et dès fois ça me fait peur, donc j'insiste pas trop.je vais attendre que la tension descendre pour lui parler tranquillement, de lui proposer tout ça, hors de question pour lui d'enlever internet à la maison, il est un gros accroc et rien ne fait qu'il change, il ne fait plus de bricolage rine depuis des mois, pourtant la maison en aurait besoin, je susi entrain de réfléchir si je vais rester, j'ai deux petites filles, elles adorent leur papa, çe me fait mal de savoir qu'on va le quitter, j'arrete pas d epleurer aussi, lorsque tout le monde est couchée. je perd mon temps aussi sur le net pour trouver ses adresse mail ou les sites ou il s'est inscrit, c'est pas une vie ça, il faut que ça change mais comment faire

merci de me répondre

Merci de m'avoir répondu, Cathychat.  Je ne suis pas la seule à vivre ça mais j'ai beau fouiller, je ne trouve personne dans mon cas, il semble que je sois championne toute catégorie, hors concours ! Les dépendants qui se confient ici ont l'air sincères, même s'ils ne disent pas tout je ne pense pas que les recontres et expérience entre hommes fassent partie de leurs activités. J'ai lu beaucoup de choses sur les sites dit "bi" : sous couvert d'être épicuriens et conscients que la vie est courte, ces hommes mariés et pères de familles se déculpabilisent les uns les autres, méprisent les pauvres hétéros fidèles qui n'ont rien compris à la vie et ne comprennent pas où est le mal pourvu que leur famille ne soit pas au courant. Apparemment mon mari ne semble pas être un homo refoulé, il considère ses partenaires comme des outils, sortes de sextoys vivants donc peu importe homme ou femme, si ce n'est que les hommes, connaissant mieux la mécanique masculine, sont peut-être plus efficaces. Et qu'ils ont l'énorme avantage de se justifier mutuellement, d'ailleurs dans le tas identifié il y avait 2 psys ou pseudo-psys, avec un baratin impressionnant sur le vrai sens de la vie (prise de conscience lors d'une marche dans le désert qu'il faut aller au bout de ses fantasmes, par ex.) Et sur Internet on trouve tout, si l'on a pas appris tout petit à différencier le bien du mal on ne peut pas trier lucidement, on croit ce qui arrange. Bref, mon mari correspond à tous les aspects de la dépendance décrits ici sauf celui de la honte et de la culpabilité, s'il se cachait c'est par crainte des ennuis, n'ayant pas la chance d'avoir une femme assez tolérante pour comprendre le véritable épanouissement à coup de fantasmes de plus en plus crades.Aujourd'hui il lit ce site, et celui d'Orroz, il m'écoute, et il nous croit. Mais demain, le dernier qui aura parlé pour dire le contraire aura peut-être raison... la compréhension du mal qu'il nous fait relève de l'apprentissage, du constat, pas de l'empathie.Ton ami, lui,  ne correspond sûrement pas à cette description, chacun est différent et tu n'as pas de raisons d'avoir peur pour toi à cause de mon histoire.Je te souhaite beaucoup d'énergie pour te reconstruire. Moi, je n'en suis pas là. Pour le moment j'ai plutôt le profil d'une parfaite co-dépendante aidante, compréhensive... et malheureuse. J'essaie quand même de ne pas me couper de mes amis, de continuer à faire du sport, à me faire belle, à sortir... mais c'est très difficile, chaque acte quotidien devient un défi.
Toonti !Tu n'es pas la seule.."la championne catégorie hors pair ".. je te rassure..(ou pas..)Première chose : OUI OUI OUI.. vas consulter.. Pas pour sauver ton mariage, mais POUR TOI !! Pour être mieux.. pour finalement arriver à savoir pourquoi tu es encore là.. (je ne juge pas..) et aussi, pour voir que c'est SON problème pas le tien et que tu puisses finalement regagner cette confiance et cette auto-estime qui a été mis à mal !! Tu demandes qui ? Psychiatre ou psychologue (à la différence qu'un psychiatre est remboursé )  Le Psychiatre est généralement plus passif.. il t'écoute, il intéragit moins avec toi.. quoique... Un seul conseil : c'est au feeling.. Il faut vraiment que le courant passe avec ton practicien ! Une dernière : NE PAS AVOIR HONTE de rien.. se livrer entièrement !! sans détours.. tu n'as pas à rougir de quoique ce soit !Pour ton mari, Est-il suivi ? depuis quand ? par qui ? at-il vraiment une addiction  ? Que dit-il de l'homosexualité refoulée ? Il n'a pas de culpabilité aucune ? peut-être est ce vraiment son trip.."Je l'aime et j'ai l'impression d'être complètement dépendante moi aussi, de lui, affectivement. Je me dis que si l'on reste ensemble je me détruis, j'ai peur de lui, des nouvelles trahisons à venir, mais si l'on se sépare je ne serai pas plus heureuse, et mes enfants non plus."Alors je pense qu'effectivement tu es dépendante !! Oui.. Peut-être tu en connais les raisons ? Pourquoi vois tu la séparation comme quelque chose d'inacceptable et d'impossible ???Tu lis ce que tu viens d'écrire.. Tu ne seras plus heureuse ? Ah bon ? l'es tu aujourd'hui ? l'as tu même été ces dernières années ?!?!?Je vais te dire.. sais tu ce que veux dire le mot sérénité, estime de soi, bien-être, penser à soi (et pas à ce qu'il peut faire dans ton dos ?) Oui tu pourras être heureuse sans lui.. OUI !! Plus encore peut-être.. libre dans ta tête.. libre de tout ! Tes enfants idem.. avoir une mère qui passent par des pahses dépressives.. qui est épuisée par la surveillance de ce que pourrait éventuellement faire leur père 24/24 7/7 ???!!Tu es libre de ton choix.. Tu n'es pas là pour souffrir.. et ce que tu as subi me semble immonde (je suis désolée.. je te dis ce que je penses..) Sous prétexte de libertinage ou autre, on ne peut pas faire souffrir quelqu'un comme cela..Je me demande effectivement si ton mari est dans l'addiction ? Garder une maitresse au chaud pendant 1 an me semble une autre dérive...
Colibri, je pense aussi que ce serait une excellente idée que tu ouvres ton propre "nouveau sujet", et qu'on puisse ne pas mélanger toutes les histoires qui présentent bien des similitudes... et des différences aussi.Toonti, je pense que d'une part, non, il n'est pas le seul à être allé faire des "rencontres réelles", y compris homosexuelles.  Et que d'autre part, ces éventuels "détails" fonctionnels ne sont pas très signifiants. C'est un mélange d'inclinaisons, de fantasmes, de hasards qui fait qu'on se dirige vers l'homosexualité, vers les prostituées, vers les photos ou vidéos de tel ou tel type... On fait avec ce qu'on trouve, en quelque sorte, et avec ce qui continue de renouveler la dose de fuite en avant... Je pense qu'il y a une différence entre l'histoire de la double vie et la suite avec rencontres légères et volatiles, et en même temps que cela se rejoint. Il ne s'agit pas d'un problème purement sexuel, sans doute. Qu'il aille chez un psy c'est bien, mais qu'y fait-il...? Te rend-il compte des avancées, même à la sauce "bilan professionnel", et semblent-elles avérées et tangibles, ou reste-t-il dans le "faire semblant d'être dans une démarche de recherche avec le psy", te lance-t-il des os à ronger...? Ca fait un bout de temps qu'il va voir ce psy, ou bien est-ce récent...?Ce que je veux dire, c'est que la partie émergée de l'iceberg, le machin sexuel qui dérape, est un arbre qui cache une belle forêt généralement... La difficulté pour celui qui "en est", c'est que justement cet arbre a pour fonction principale de cacher ladite forêt. Alors lui-même ne voit que l'arbre qui est fait pour ça, et il est rompu aux techniques d'occultation que ce soit pour te mentir et dissimuler la double vie, ou envers lui-même qui croit sûrement encore plus que tu n'imagines aux mensonges qu'il forge pour fuir l'évidence... Cette évidence bien cachée que personne ne peut lui montrer, qu'il ne pourra que voir lui-même si un jour il s'y trouve prêt.

On en recause...

Colibri, bienvenue au club !Lia, je me pose effectivement des questions sur ce qui me fait rester malgré tout ça mais les choses ne sont quand même pas si simples.D'abord, non, avec lui je n'étais pas malheureuse. Au quotidien il est très agréable à vivre, sympathique, sociable, toujours prêt à faire plaisir, généreux, ne fait que très rarement des reproches, intelligent... je ne suis pas masochiste quand même !Autre point : si je ne me vois pas heureuse seule, c'est aussi parce que je n'aime pas baisser les bras, et surtout ne pas comprendre. Et là je sens que quelque chose cloche, ne cadre pas, qu'il y a une explication à trouver. Idem il y a 13 ans, s'il aimait vraiment cette fille c'était quand même plus simple de me quitter et basta mais ça n'était pas ce qu'il voulait. L'aspect "complot de famille" avait son importance.Je fais plein d'hypothèse, le petit garçon qui cherche ses limites et veut qu'on l'aime quand même quelles que soient ses bêtises, celui qui ne peut pas rester fidèle de peur de trahir sa maman... je n'en sais rien, je suis juste sûre qu'il y a quelque chose de psy derrière tout ça. L'impression d'un énorme gâchis qui ne peut pas rester en l'état.Et enfin, j'ai une vie en dehors de lui, nous ne sommes pas fusionnels. Le travail, les amis, mes loisirs... je ne vis pas qu'en fonction de lui.Et puis, à force de cogiter et de ne plus savoir où j'en suis, ni quoi faire, je fais à l'instinct, à l'intuition.Maintenant, c'est vrai qu'aujourd'hui, entre l'espionnage et les recherches sur les addictions, mon temps et mon esprit sont complètement accaparés. Et puis désormais, on fait chambre à part. De ce côté-là, je vois mal comment ça peut évoluer. J'entends parler de sevrage, d'abstinence, mais rien sur ce qui se passe (ou pas) pendant ce temps au sein du couple. C'était aussi ma question au départ en lançant ce sujet.Et je n'exclue pas l'idée d'avoir un problème psy moi aussi ; de toutes façons dans ce genre de jeu, il faut aussi que la victime ait le profil.Mondom, j'ai tendance à penser comme toi.Le psy  : 10 séance il y a 13 ans, rien de bien probant. Et ce soir, 1ère rencontre avec un psychiatre. Mais je me suis précipitée à la va-vite sur le premier que j'ai trouvé bien, de peur que lui ne se précipite chez un barge (il y en a, et même dans ses contacts de chat msn entre "bi"). C'est un psychiatre qui m'inspire vraiment confiance, mais spécialiste de l'accompagnement des personnes en fin de vie, pas vraiment le bon rayon. Et psychiatre, pas thérapeuthe ni analyste. Au moins il l'orientera peut-être sur la bonne personne, en tous cas il ne fera pas de mal. Sinon j'ai trouvé sur ce site 2-3 adresses de spécialistes, on verra. Bref, de ce côté-là, tout reste à faire.
coucou toonti, oui ton histoire me semble particuliere. ca va loin de faire ca avec des hommes et aussi souvent mais je ne suis pas une spécialiste de cette addiction. je découvre, j'en souffre et j'essaye de prendre du recul mais jai besoin de revenir lire tous les soirs. je comprend que tu veuilles te battre pour ton couple et tes enfants.moi jai cru pouvoir l'aider, le soutenir en me disant que si c'étai un cancer qu'il avait je serai restée pour le soutenir alors la c'est une autre maladie mais que je devais etre la. mais orgueil et fierté s'en étant mélés, dispute, insulte manque de regret et remord de sa part j'ai préféré arrété tout.j'en souffre je pleure tout le temps, ce soir j'étais a un pot de départ en retraite d'une collegue de boulot et jai pleuré devant un groupe de plusieurs collegues. comme au boulot c dur tout le monde a cru que c'étai a cause du boulot mais je sais que c'est un melange des 2depuis que jai fait le choix de partir, jai l'impression que jai un gros probleme a gérer de moins, je ne me demande plus ce qu'il fait, ce qu'il regarde.je me dis que sil rechute ce n'est plus mon probleme, j'en ai deja assez a gérer au boulot et avec ma famillemais c'est sur que c'est dur, personne quand je rentre le soir, un besoin enorme d'etre cajolée et prise dans les bras mais encore personne.2ans 1/2 entre ma 1ere relation qui a duré 13ans et lui, je redoute la solitude, j'ai pas de projet et je sais que je l'aime encore mais je me sens soulagée un peu de ne plus avoir ce probleme a assumer . et en lisant ce forum je me sens moins sali.apres avoir decouvert le dernier porno sur le pc, jai passé des heures sous la douche pour me nettoyer comme si javais été tellemnt salie, tellemnt souillée, tu vois comme ces nana dans les films qui se font violés mais la c'était autre chose.il n'empeche que j explose a linterieur et que cette décision est dure a accepter et a vivre
Je comprends. Moi aussi au début (quand j'ai découvert, il y a 2 semaines), je me retrouvais dans ce que racontent les femmes violées. Jusqu'alors je ne comprenais pas pourquoi elles se sentaient honteuses alors qu'elles n'étaient que victimes. Et moi, à mon tour, même en sachant pertinemment que je ne suis pas coupable, je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir honte. Maintenant ça va mieux, je me suis forcée à sortir quand même, à donner le change, et je n'ai plus honte. J'ai l'impression aussi de passer par la même phase que toi dans mon souhait de le soutenir, et je me rends compte que les regrets et les remords, c'est juste pour sa petite aura personnelle, pour faire semblant d'être un type bien mais ça sonne tellement faux... Il m'offre des fleurs, et notre fille trouve ça très romantique et l'admire. Il passe la serpillère et met le couvert.... Des attentions dont je sens qu'elles ne me sont pas réeellement destinées et qu'elles servent surtout à redorer son image personnelle.
Je repasse la tête pour donner des nouvelles...Mon mari semble réellement décidé. Il a eu le "déclic", en participant la semaine dernière à une réunion DASA (il en a enchaîné 3 autres depuis, dans la même semaine !). Et il y a un livre (parmi la dizaine que j'avais commandée...) dans lequel il s'est totalement reconnu : "s'affranchir du secret, sexualité compulsive" de Ph. D. Patrick Carne, livré avec un gentil mot d'encouragement de la part du propriétaire précédent. Il a vu le psy (qui lui en a indiqué un autre, avec qui il a RV la semaine prochaine), commencé à écrire, à tenir une sorte de journal... il est décidé à s'en sortir. Il se cherche un "parrain". Je ne sais pas s'il viendra un jour sur ce forum, que j'ai malheureusement découvert avant lui ; en tous cas il met en place tout ce qu'il peut.De mon côté, j'ai lu et je continue à lire des tonnes de messages sur ce forum, qui m'aident beaucoup à comprendre, même si je désespère de trouver des témoignages de couples qui s'en sont sortis en restant ensemble !J'ai aussi lu des livres sur la co-dépendance, et je ne m'y retrouve pas. M'occuper de moi, j'y arrive. Cesser de fouiller et de psychoter, ça va aussi. Reste que je ne situe pas bien où se trouve mon rôle. On discute énormément (et que de ça). C'est moi qui ai trouvé le site d'Orroz, le premier psy, qui ai commandé les livres, et qui, en discutant, assiste aux différentes prises de conscience, à commencer par celle de la dépendance.Même si, clairement, il a bien pris les choses en mains, je sens un danger : celui d'avoir été l'empêcheuse de se mentir en rond, la déterreuse de problèmes, celle qui sera associée à toute cette m.... Supposons qu'un médecin nous détecte un cancer et nous l'annonce : on lui est redevable, mais en même temps on le déteste, comme on déteste la secrétaire qui se trouvait au comptoir ce jour-là, ou les personnes qui étaient dans la salle d'attente.A suivre...
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