Dépendance sexuelle

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Bonjour Yaka et les autres,Mon titre se veut un peu provocateur... S'il y avait un mode d'emploi pour l'etre humain cela se saurait depuis le temps ! Qui plus est, comme nous sommes tous différents, difficile de dire ce qui va aller ou ce qui va déplaire.  Ceci étant, quel que soit l(âge, quelle que soit la situation, il y a quand même des "points communs". Je reprends ton intervention.Ca aide de lire la façon dont vous nous voyez. Ce n'est pas flatteur, mais il y a une part de vérité qu'on ne peut nier. Le déni est une des choses qui complique nos rapports, justement ! Nous n'en sommes plus au stade du "J'ai rien fait moi ! Qu'est-ce que tu vas donc chercher là..;" mais du "Oui, je reconnais j'ai déconné mais..." C'est le "mais" qui empêche les choses d'évoluer à mon sens. Tant qu'il ne sera pas en mesure de regarder la situation telle qu'elle est, froidement, il ne pourra pas modifier son attitude de manière "sincère". Tu vois dire "Oui, je sais j'ai fait ceci ou cela mais j'avais ce que je voulais donc..." c'est exactement la même chose que de dire "Oui j'ai écrasé le mec sur la route mais c'est pas de ma faute si le constructeur de la voiture a fait en sorte qu'elle roule à 200 km" T'as écrasé quelqu'un PARCE QUE tu roulais trop vite et que tu N'ES PAS CAPABLE de rouler à grand vitesse. donc soit tu te contrains à rouler doucement, soit tu ne conduis plus de BMW mais une aixam. Je schématise à l'extrème mais c'est un peu ça. Personnellement, je cache la découverte de cette addiction à ma partenaire. Rien ne va plus sur le plan du sexe. Mais en ouvrant les yeux sur cette cause possible du problème, je vais tenter d'améliorer mon comportement.Dans cette phrase tu en dis beaucoup... D'une part, elle ne sait pas mais il y a un truc qui a changé. Je ne suis pas dans ton couple donc je ne te donne mon sentiment que de l'extérieur. Opinion qui fait échos à mon vécu. Je réponds donc par des questions : Elle ne sait pas ou elle ne comprend pas encore ce qui fait que vos rapports ont changés ?Es-tu certain que tes "habitudes" n'ont pas changées ta manière d'être avec elle ce qui a engendré un changement dans son attitude par rapport à toi ?Au "début" mon conjoint était une personne en qui je faisais totalement confiance, à qui je disais ce qui n'allait pas ("Tu ne pourrais pas nous consacrer un peu de temps lorsque tu rentres au lieu de foncer à ton ordi dès la porte passée ?" )Faute de réaction de sa part et après justifications à 2 balles ("J'ai le droit de me détendre après le travail non?!!") j'ai appris à "m'auto-suffire" chose que, quoi qu'il en dise, il n'est pas capable de faire, en quelques sorte. Je m'explique : lorsque toutes les questions du quotidien se soldent par "Je sais pas Et toi qu'est-ce que tu en penses ?", lorsque l'organisation du quotidien repose sur tes épaules de fait, lorsque les sorties se font seule car tout ce que tu propose est "chiant", etc... tu vis seule. Dès lors le seul truc que tu fais à 2 c'est le sexe. Et justement, tu n'as plus envie parce que cela te renvoie le message (j'exagère mais si peu) "Bon maintenant que, pendant que je "jouais" tu as fait le ménage, donné le bain aux enfants, fais les courses, la bouffe, règlé les aléas du quotidien (factures, inscriptions diverses etc...) si on faisait un câlin ? De mon côté j'ai plus envie de jouer alors je te rappelle qu'il y a le devoir conjugal..." Comme tu le dis "elle se sent oppressée par ton désir". Cela fait quelques années que nous "bouclons" sur "Le sexe fait partie de la vie de couple" de son côté, "la vie de couple ne se résume pas au sexe de mon côté".   La grande question est de savoir comment? Dans quel sens dois-je l'améliorer? Elle se sent oppressée par mon désir et du coup, le sien est muet. Comment éveiller à nouveau son désir? Je dirais en "redevenant" un amoureux au sens "complet" du terme. Dans le quotidien, regardes la non pour essayer de savoir "quand" tu pourras "la sauter" mais parce que c'est un être humain que tu es supposé avoir choisi parmi les autres car tu l'aimes. Accompagne-la dans ses plaisirs '(tu vis avec et tu sais mieux que personne qui elle est). Ca peut être une sortie en famille avec les enfants (que tu auras préparée, toi, comme une surprise), inviter des copains à diner (et tu vas te charger de l'organisation) visiter un musée, faire une virée dans les magasins. Bref, lui donner de ton temps sans arrière pensée. Lui faire des bisous "sans raison" et sans chercher plus, etc... Elle reviendra vers toi lorsqu'elle "verra" qu'elle n'est pas là que pour te permettre de répondre à un "besoin naturel" ! du sait le côté "toilettes publiques" c'est pas très bien vécu par les compagnes... Qu'est-ce qui vous déplait chez lui? Sa faculté incroyable à nier les évidences. Sa capacité à me faire retomber la faute dessus. Son exceptionnelle tendance au "J'ai pas fait pas dans ce sens" Tu vois, je suis une nana "basique" : si tu me dis "J'ai envie d'un verre d'eau" je vais t'en apporter un. Du coup j'ai énormément de mal à comprendre pourquoi tu vas hurler 2 jours plus tard "Ouais mais si j'avais eu ma part de gâteau au chocolat on en serait pas là. qu'est ce que tu veux que je foute d'un verre d'eau hein ?" Petit parallèle avec les :" Modalités de nos rapports : pendant des années j'ai fait le premier pas, j'ai initié les câlins les "positions" etc... Puis avec son "tout ordi" je me suis lassée. Il s'est donc réfugié dans un "je me jette sur toi, je vais droit au but dans la même position jour après jour, je fais rapidement ce que j'ai à faire et terminé" Dans le meilleurs des cas il dormait après (Bon "acceptable" lié au rôle des endorphines) ou allait se scotcher à l'ordi de nouveau. Raison ? "Je me sens bien dans ma tête alors j'ai envie de jouer" Mais bon, quand il va mal il joue pour s'occuper alors... Il joue quoi qu'il advienne !  Si ta copine faisait cela, honnêtement, tu ne te poserais pas de questions ? Nous avons dépassé ce stade il y a quelques semaines maintenant. après je ne sais combien de discussions il a enfin parlé. bon je me m'attendais pas à ça mais la situation est un peu décoincée. Selon lui il n'osait pas car il me respecte trop. De toi à moi, le mot respect a du mal à passer. Le travail sur lui n'est pas fini alors j'accepte les choses ainsi pour l'instant. La phase suibvante est d'obtenir une vraie réponse à "Ok Expliques-moi comment tu peux à la fois ne pas oser te préoccuper du plaisir de ta partenaire comme si c'était une chose honteuse et "t'envoyer en l'air" sans limite avec "pouicpouic700" ?" Je crois d'ailleurs l'avoir "achevé" en posant la question : Au fait, regardons un peu ce site. Elles sont toutes grandes, belles, diplômées (euh t'as vu comment elles formulent leurs phrases ? Si elles ont le BEPC c'est à l'arrache mais bon...) Elles sont toutes des "bêtes de sexe" tendres, câlines, disponibles etc... Alors, elles foutent quoi ici ? Pourquoi une conne complète comme moi ou, si ça gène , la voisine d'en face qui fait 1.40 pour 80 kg, qui est toujours en survet "douteux" , qui se gave de "voici", "Nous deux" et "détective" les jours où elle à une envie de connaissances incontrôlable  et pour laquelle je serai tentée d'écrire sur le front "Pour france transplant : ne prélever aucun organe elle est vivante malgré un tracé plat. Merci !" a un mari et pas elles ? T'as pas "peur" de te tripoter avec "Germaine, 80 ans qui se fait chier dans sa maison de retraite et renoue ainsi avec sa jeunesse" ou "Robert, camionneur moustachu qui n'assume pas son homosexualité" ? et oui, je sais c'est un coup bas... Raison des cadeaux/compliments : Un mec qui t'offre des dessous c'est plutôt sympa. Lorsque ce même mec ne te voit dans ton quotidien les dessous deviennent hautement suspects. Je ne suis même pas sûre qu'il ait conscience, aujourd'hui, que je suis mentalement passée de "Je mets des fringues sexy parce que je me sens bien dedans et que je sais que ça lui plait en prime " à "Bon on va éviter les bas et talons car c'est mettre une pancarte "Je suis dispo" sur mon dos". Je dis cela suite à une réflexion "Pourquoi tu mets des bas que quand je ne suis pas là ?" Lui l'a sûrement pris pour un "Tien tien elle va voir ailleurs" Ben non même pas. J'aime cela, je les mets pour moi, pour me sentir femme et parce que je sais qu'à l'extérieur personne ne me sautera dessus ! Itou pour ses "Ca te va bien ça" Les femmes "normales" se sentent flatées, moi je me dis "Et m*** ! dans 2 sec il va venir me tripoter..." Qu'attendez-vous de votre partenaire? Quel changement idéal devrait s'opérer?Arrêter c'est bien. Accepter de voir la situation sans compromis avec soi même c'est le but. On est pas dans un concour du "J'ai raison tu as tort" On a tous les deux des torts, forcément. Maintenant ne plus avoir à assumer ses problèmes c'est le moins qu'il puisse faire !  Je crois que le "début" c'est de réaliser qu'à force d'avoir du "sexe" - enfin un placebo - quand "on" le veit, "avec" quelqu'un qui n'est pas là, planqué dans un coin en mode "vite fait" on crois que c'est comme ça dans la vraie vie. etre capable de faire une sorte de comparatif entre les deu, sans complaisance pour soi-même (et j'ai pas dit que "vous" êtes obligés de le faire publiquement ou à haute voix ;-) ) c'est un bon début dans le changement. Certes ce n'est que l'avais de quelqu'un qui n'est pas addicte, qui ne sait même pas vraiment comment cela se passe mais ça vaut ce que ça vaut. Perso entre "discuter" pendant des plombes du goût d'une entrecôte, de sa texture, de l'accompagnement que l'on peut envisager avec etc... et en manger une en "vraie" y'a pas photo ! Bref, si j'avais pas les moyens financiers d'acheter de la viande, si je ne savais pas cuisiner, si j'étais perdue au fond de la brousse condamnée à machouiller de l'herbe, ok parlons de l'entrecôte. c'est pas si grave, dans le fond. La plupart ici, vous avez l'entrecôte posée dans l'assiette à 3 m de vous. Alors vous foutez quoi à en parler avec des inconnues pendant des heures pour couiner "Oh maintenant elle a refroidie, c'est moins bon..." ensuite ? Bref, pas de mode d'emploi mais juste une certaine "logique" : Les femmes sont des hommes comme les autres ! Ce que tu ne pourrais pas encaisser de la part de ta copine ne t'attends pas à ce qu'elle fasse avec. Courage, y'a de l'espoir tant qu'il y a du dialogue.   
Raison des cadeaux/compliments : Un mec qui t'offre des dessous c'est plutôt sympa. Lorsque ce même mec ne te voit dans ton quotidien les dessous deviennent hautement suspects. Je ne suis même pas sûre qu'il ait conscience, aujourd'hui, que je suis mentalement passée de "Je mets des fringues sexy parce que je me sens bien dedans et que je sais que ça lui plait en prime " à "Bon on va éviter les bas et talons car c'est mettre une pancarte "Je suis dispo" sur mon dos". Je dis cela suite à une réflexion "Pourquoi tu mets des bas que quand je ne suis pas là ?" Lui l'a sûrement pris pour un "Tien tien elle va voir ailleurs" Ben non même pas. J'aime cela, je les mets pour moi, pour me sentir femme et parce que je sais qu'à l'extérieur personne ne me sautera dessus ! Itou pour ses "Ca te va bien ça" Les femmes "normales" se sentent flatées, moi je me dis "Et m*** ! dans 2 sec il va venir me tripoter..." meme si on en est 100% conciente, on passe par ce genre de sentiment, par defaut je dirais..depuis le printemps dernier, je suis tout a fait fermé a tout commentaire ou regard des hommes..je ne les envois pas promener, je sais dire merci aux compliments, je les prend avec plaisirs et le sourire..  sauf les pathetiques, eux, j'ai la mauvaise habitude de les envoyer au diable lolll et comme je travail dans le publique c'est assez fréquent) mais reste quand meme qu'il y a une petite voix des fois qui me dit, t'aimerait bien t'essayer hein? pffff!!! lolll c'est vrai qu'on peut en venir qu'a voir les hommes que comme s'ils ne pensent qu'a ca et ne veullent que ca..il m'arrive aussi tres regulierement de complimenter ou dire de beaux petit mots a ceux que j,apprécie, autant dans ma vie privé qu'au travail.... ce n'est pas pcque j'apprécie quelqu'un que je veux l'amener dan mon lit.. présentement, je suis dans un mood sauvage.. dans le sens de dans ma bulle.. meme mon dépendant je ne l'approche pas.. on ne c'est pas vue depuis début juillet..faut dire aussi que c'est la rentrée scolaire et que j'ai un beau gros projet qui s'en vient pour l'automne [img=../../../uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]je viens de passer 3 semaines de congé parentale (je suis monoparentale).. j'en ai profiter pour travailler un peu plus, le reste, je l'ai passé avec une bonne copine et a me reposer, me reposer, (ha j'ai aussi fait travailler les neurones a mondom lolll), me reposer, me rereposer.. j'en avait grandement besoin et ca a fait un bien fou [img=../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]comme j,ai dis a ma copine, j'ai connu tellement de gens fucké (désolé pour l'expression québecoise) dans les dernieres années que présentement, je n'ai pas envie d'etre en relation proche avec les gens.. c'était la rentrée ce matin, et je me sent d'attaque pour l'automne [img=../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]bonne rentrée tout l'monde ;-)
Bonjour Nuage,Même si cela ne fait pas avancer les choses, c'est quelque peu rassurant de voir que l'on est pas seule à avoir ce style de réaction... Et puis, je n'ai rien contre les couvents mais je me disais que cela allait être compliqué d'en trouver un qui accepte les enfants ;-)Je pense que nous reviendrons à une vision plus "normale" (au sens partagée par la majorité de la population) avec le temps.Petite précision : j'ai réalisé le "problème" pleinement en me posant des questions sur les propos - propos qui en plus n'avaient rien de "spéciaux" et qui restent  les grosses bêtises que nous disons à longueur de temps depuis des années - d'un ami que je sais être homosexuel et en "m'auto censurant" par la même occasion, si on peut dire cela ainsi. Auto-censure du style "Euh non je réponds pas au mail tout de suite sinon il va croire que je dors devant la bal et que j'attends ses messages" Ce genre de co*** qui, n'ont seulement, je sais ne pas être fondées mais en prime je sais qu'à part moi personne n'aurait l'idée d'interpréter comme cela ! Bref, on fini légèrement à côté de la plaque Bonne rentrée à toi aussi et bon projet.
Effectivement Pepette, les situations ne sont pas les mêmes.

Je vais tenter de te répondre pas à pas. 

Contrairement à ton conjoint, je passe beaucoup de temps avec ma compagne, peut-être même trop. On sort, on visite des trucs, on se fait des restos, des cinés... On passe même un peu trop de temps ensemble et notre vie sociale est quasiment inexistante.De plus, je fais plus le ménage qu'elle, plus souvent la cuisine, les courses, ... je règle les papiers importants... Ce n'est pas une question de compétition, j'ai simplement plus de temps qu'elle.Ensuite, j'écoute ses préoccupations,ses problèmes au boulot, je l'ai beaucoup aidé pour ses études et l'aide encore pour son boulot actuel, lorsque je le peux. Je tente de la soutenir dans chacune de ses épreuves. Je ne cours pas devant mon pc et ne m'y installe presque jamais lorsqu'elle est là. Je préfère sa compagnie à celle d'un écran. Là où ça bug, c'est du point de vue sexuelle et presque uniquement de ce point de vue: elle se sent oppressée par mes désirs sexuelles et n'a plus de désir. Elle pense que quoi que je fasse, quoi que je dise, je ne pense qu'à ca. Si elle avait totalement tors, je ne serai pas sur ce forum. C'est pourquoi, j'ai décider de changer. Je n'en suis qu'à la première étape: celle où on tente de s'en sortir tout seul, je veux dire sans psy, et après on verra... Effectivement, elle ne sait pas ce qui fait que nos rapport ont changé. Elle ne sait pas que j'étais un porno addict, et ne sait pas que j'ai décidé d'arrêter. J'ai pris de la distance physique pour la laisser respirer et laisser à nouveau de la place à l'émergence et l'expression de son désir, mais tente d'être toujours le même dans mes paroles (pas facile). Elle pense que je ne l'aime plus parce qu'avant je n'arrêtais pas de l'embrasser et de la caresser. Je ne comprends pas tout ce que tu racontes, mais je m'y retrouves dans l'histoire des dessous sexy que tu ne mets plus en sa présence. C'est pour cela, que je souhaite prendre de la distance, pour la laisser respirer. C'est d'une part pour qu'elle arrête de penser que je ne pense qu'au sexe, mais surtout pour que j'arrête de penser si souvent au sexe et que du coup, elle puisse apprécier le changement.Ce n'est pas facile de doser entre la distance et le trop tactile. Avant, je tirai la gueule pour accompagner la distance physique. Maintenant, j'essaie de rester moi. En me sortant ces images pornos de la tete, je tente de changer mon rapport à elle et mon rapport au sexe. On verra bien ce que ca donne.

  

Yaka,si je peux me permettre,je vois dans ce que tu écris des similitudes avec mon ancien couple : l'absence de sociabilisation.A la fin de ma relation, mon ex et moi avions très peu d'ami, en très grande partie à cause de moi. Ça faisait qu'on vivait toujours en autarcie, que le manque de l'autre n'existait plus, on avait plus non plus de "repères sociaux",...je pense que c'est très mauvais. Je pense qu'il vaut mieux une bonne soirée entre potes, qu'une soirée à se bouffer le nez.Si j'avais un conseil à te donner, essaie de te changer les idées en voyant d'autres personnes. Inscrit toi à des clubs ou des cours de trucs que tu aimes. (Septembre c'est le moment.
Bonsoir Yaka,Comme tu le dis chaque couple est spécifique. Je suis assez d'accord avec Résilience sur le fait que cette vie "enfermée" sur vous même n'est pas le top. Je me posais la question suivante : Bon, elle travaille d'après ce que tu dis. Et toi ? Cette "solitude" à deux comment tu la vis ? En travaillant, même si les "amis" ne sont pas choisis tu parles tout de même à des gens extérieurs, tu peux échanger des idées etc.. Si tu es à la maison c'est peut être lourd de ne voir qu'elle... Quant à ne plus la "toucher", peut être que ce n'est pas non plus la bonne tactique. Est-ce que tu as essayé de parler du problème avec elle, tranquillement ? Pas de ton addiction mais de son ressenti, de ce qu'elle aimerait avoir comme relation, qu'est-ce qui lui fait dire que tu es "obsédé", etc... As-tu pu lui dire tes attentes à toi ? Bref, vous arrivez à en parler ou c'est un peu le sujet qui fâche ?  
On en parle au moins une fois par semaine. La plus part du temps, le sujet fâche car il arrive après des tensions. Mais j'ai bien entendu qu'elle en a assez que je la "plotte" sans arrêt et je la comprend. Je ne sais pas doser et je ne m'apercois pas que je le fais tellement. La notion du temps n'est pas la même pour elle et pour moi: la toucher trois fois dans une journée pour moi, c'est me limiter 15 fois, donc pour moi c'est rien.Je suis bien conscient aussi qu'en allant moins vers elle, elle ira plus vers moi et me rejettera moins. Elle me l'a dit et je l'ai testé. C'est très agréable de se sentir à nouveau un tout petit peu désiré. Malheureusement, si vous saviez combien c'est difficile de ne pas aller vers elle! J'ai l'impression de ne penser plus qu'à ça: me censurer. Avant l'obsession sexuelle, maintenant l'obsession du combat des désirs sexuels. Ca me bouffe, ça entache mon humeur et sans doute aussi mon rapport à elle. De me censurer ainsi me donne l'impression de moins l'aimer et me rend plus irritable. C'est compliqué!Comment sortir de ces états pulsionnels auxquels je me laisse allé ou que je combats? Le sport, les sorties avec des amis, le dessin, l'art, ... je connais tout ça, mais je n'ai pas encore trouvé mon truc. J'ai du mal à la lacher elle pour me plonger dans autre chose en solitaire lorsqu'elle est là. Voilà encore un de nos problèmes dans notre couple. Tout est lié.

Effectivement, on est conscient tous les deux que vivre en autarcie n'est pas une bonne chose et que ça va nous bouffer, mais soit on est trop imbu de notre personne, soit on n'est pas entouré de personne qui nous corresponde. Bref la vie est ainsi faite. On connait souvent ses erreurs, mais on n'arrive pas à trouver la solution pour y remédier.

  

Bonjour Yaka,Je ne comprends que "trop" ce décalage entre vos ressentis. La douleur de te limiter, si j'ose dire, ne doit pas être très éloignée de celle de se dire "Quel quota estime-t-il "acceptable" pour ne plus aller s'inscrire sur des sites ou voir des films ?". Il est certain que plotter et toucher ont des connotations différentes. Trouve-t-elle acceptable les "bisous" au passage ?   Dans le style : Tu passes remmettre la cafetière à sa place et tu l'embrasses - sans que cela finisse sur les tapis, cela va de soi ! ;-) - en passant ? Si cela fait partie des choses qui ne "l'agressent" pas peut être pourrais-tu le faire en lieu et place du "plottage". Peut être aussi est-il interressant de savoir pourquoi il y a ce besoin quasi-vicéral de la toucher. Ca te rassure (un peu comme les enfants ont besoin de leur doudou quand Maman n'est pas "dispo" ?) ? Ca a toujours été ainsi avec tes copines ou c'est juste avec elle ? C'est juste des pistes et je n'ai pas dit que je savais pourquoi ! Il est normal de penser à l'autre lorsque l'on est amoureux. Il est normal d'avoir besoin de la présence de l'autre lorsque l'on aime. Donc loin de moi l'idée de dire "Houla y'a un problème s'il n'arrive pas à se "décoller" d'elle plus de 2 minutes !" J'essaie simplement de comprendre à quoi correspond ce besoin et pourquoi il te bouffe la tête en somme.En somme, tu dis que as l'impression de la trahir, de la perdre ou peur de te faire larguer si tu t'autorises à faire quelque chose pour toi ? Je pense que c'est une piste que tu devrais explorer. Ce n'est pas forcément la clef de tout mais ça me semble intéressant comme point de départ. Et que fait-elle de son côté ? A t elle des activités rien qu'à elle ? si c'est le cas, comment vis-tu ces moments là ?  Peut-être ne trouves-tu rien de bien génial à faire simplement parce que l'idée de faire un truc sans elle est tout simplement "pas bien" par définition, pour toi cela s'entend . enfin, un mécanisme de ce genre qu'il soit conscient ou non. 

Quant aux "erreurs" en prendre conscience est le premier pas vers la "réparation". Je sais, c'est parfois long avant de mettre en place les bonnes stratégies mais je suis sûre et certaine que vous allez trouver la stratégie qui fait que !

Bonjour Pepette,Sympa ton petit message. J'avoue m'être senti agressé par le message d'ouverture, alors que celui-ci est encourageant.En ce moment, la donne est différente: mes vacances sont finies. Je bosse à nouveau et passe moins de temps seul à me poser des questions. Je vois peu mon amie et suis moins obnubilé par le sexe, même si ce n'est jamais très loin.Toutes les pistes que tu as soulevé sont effectivement à explorer. Je les ai induite dans mes posts. Ce message de réponse n'a peut-être pas sa place ici, mais je te livre mon sentiment actuel qui ne date pas d'hier. Pour ce qui est de la distance avec mon amie, elle m'a dit ne pas vouloir que je m'éloigne comme je l'avais fait il y a 3 semaines. Elle aime le contact également. C'est lorsque le contact est trop orienté vers mon désir sexuel que cela la gêne. Donc en gros, je dois être naturel, sans être trop pressant (facile à dire! lol) D'un autre côté, quand on fait l'amour (les rares fois), elle voudrait que je sois plus bestial. Comment faire le gars sûr de soi et dominant lorsqu'on ne maitrise rien et que lorsqu'elle accepte de faire l'amour, c'est avant tout une énorme surprise pour moi! Si je suis trop direct, elle va m'envoyer bouler et va finir par dire que je la harcèle. Si je la laisse venir, je sens que je peux toujours attendre parce qu'elle souhaite un mec entreprenant et être en quelque sorte dominée. Alors je tâte le terrain de loin et me fais surprendre lorsqu'elle ne me repousse pas (ça n'a rien de très dominateur et rien de bien excitant, je sais). Je ne suis jamais certain qu'elle ne va pas me repousser au dernier moment ou simplement écarter les jambes pour me faire plaisir et attendre que ça se passe (ce qui est pire que tout). Elle voudrait que je me soucie plus de mon propre plaisir et que je sois plus égoïste, mais si je le suis trop ce n'est pas plaisant non plus pour elle.Que de messages paradoxaux! Comment s'y retrouver dans cet univers? J'ai souvent l'impression que l'idéal sexuel de mes copines, c'est le gars qui ne les aime pas, avec qui elles ont des rapports sexuels et rien d'autre. Et moi, comme un abruti, je me décarcasse pour leur faire plaisir, pour être attentionné, pour être aimant. En retour, je suis effectivement aimé, mais ça n'a visiblement rien de bien excitant. J'ai souvent rêvé d'être à la place de ces mecs qu'elles ont connu, pour qui elles avaient un désir hardant et qui pourtant les prenaient pour des c...  Après un an et demi passé à ses côtés, j'ai l'impression de ne toujours pas connaitre son corps. C'était pourtant bien parti, mais là nous n'avons aucune complicité sexuelle.Le souhait de faire plaisir dans et hors du sexe est sans doute lié à la dépendance. C'est peut être ça le problème: un drôle d'altruisme mêlé d'un drôle d'égoïsme.
Bonjour Yaka,Je suis sincèrement désolée de t'avoir agressé involontairement. Tu sais, avec les années "d'observation"  je pense que même si le conjoint ne sait pas ce qui se passe il sait qu'il se passe un truc. forcément, cela influence le rapport à l'autre même si c'est de manière inconsciente.Le fait que tu retravaille est une bonne chose. Je ne parle pas tant de l'addiction parce que je crois que bien souvent la barrière du "Je ne le fais pas au travail" va sauter sous divers prétextes. Je vois plutôt le côté "Avoir quelque chose à échanger avec l'autre" lorsqu'on se retrouve doublé du fait qu'on est "visible"pour d'autres personnes que son conjoint exclusivement. Pourquoi ton message n'aurait pas sa place ici ? Déjà la guerre froide est terminée depuis des années donc on ne va pas reconstruire le mur de Berlin ici [Image: smil3dbd4e398ff7b.gif]][/img])Bref, elle peut avoir envie de goûter à une cuisine qu'elle apprécie mais elle garde en mémoire que le cuisinier lui a fait bouffer son lapin sans aucun état d'âme. Là face à un ragoût elle hésite encore à dire "C'est bon je peux y aller c'est du mouton !"Il est possible que ce mélange subtil entre "fait toi plaisir" (que l'on peut traduire aussi par un "Au moins tu n'iras pas voir ailleurs ou alors tu ne pourras pas dire que c'est de ma faute) et "vas te faire voir chez les grecs" (que tu peux aussi entendre comme "Puisque je ne sers qu'à ça je ne vois pas l'intérêt d'autant que je ne sais même pas si c'est moi ou une autre que tu penses être là !") soit la traduction de ses sentiments. Par ailleurs, pour accepter d'avoir du plaisir de quelqu'un il faut qu'il y ait non seulement intimité mais aussi confiance. Et "lâcher prise" n'est pas forcément facile lorsque tes pensées sont polluées par des images de ton conjoint dans des situations que tu n'aurais pas forcément envisagées dans le cadre de ta vie commune. Pour les diverses copines. Je suis une fille qui n'a pas que des amis mais aussi des amies. Je ne détiens pas la vérité absolue, cela va de soit. Je constate "juste" que ton ressenti est que tous ceux qui étaient avec "elles" avant toi savaient y fairesi j'ose dire. Deux pistes à mener en parallèe. D'une part, je présume que tu n'y étais pas à tenir la chandelle donc tu sais que ce qu'elles t'ont dit. On est d'accord ? Si j'avais eu 1€ chaque fois que j'ai entendu une copine suggérer à son nouveau copain que l'ex était "parfait" je serais sûrement sur la couverture de"Forbes" ! Et comme je les connaissais avant le nouveau, et comme elles parlaient de l'ex avecles autres filles tout comme elles continuaient à parler du nouveau, et bien.... Je pose le problème sous un autre angle : tu te sens d'aller dire à ta copine "Tu vois mon ex était une idiote, elle m'a pris pour un pigeon et je le savais et je peux même pas te dire que c'était une affaire au lit super excitante ! En fait autant que tu le saches : même si tu as envie de me cracher dessus ne te gène pas je resterai jusqu'à ce que tu me dégages..." ? Bien sûr je force le trait mais c'est pas super loin de ce que j'ai entendu. Je ne dis pas que c'est son cas non plus. C'est juste "humain" : t'es pas restée parce qu'il était gentil, t'es pas restée parce que t'es trop moche pour trouver mieux, parce que tu es trop stupide pour voir les choses en face donc le seul "argument" acceptable est "J'étais super amoureuse et il était sexuellement génial - sachant que ce n'est pas prouvable contrairement aux "crasses" faites qui ne laissent aucun doute. Le dire au "suivant" n'est rien d'autre comme message que "Si t'es pas gentil etc...et pas performant au lit tu sais ce qui t'attend" sachant que les garçons sont très sensibles dans ce domaine et que c'est très suggestif aussi. Autre piste : Pourquoi tu te situes "par rapport" ? C'est pas un concours et les performances ne sont pas le critère non ? Tu ne fuirais pas dans la dépendance le fait que tu te juges (Avec les garçons, je prends des précautions donc j'ai pas écris que c'était le cas !) quelqu'un de gentil mais nul au lit ?Je ne te demande pas de me répondre mais de TE répondre honnêtement. si c'est le cas, cherches d'où ça peut venir. Souvent ce n'a aucune origine réelle ce genre de sentiment ou cela vient du passé, une mauvaise histoire mal digérée dont le message de rupture était "Je me casse car t'es vraiment nul" plus ou moins enrobé. Bref, ce n'est peut être pas les copines qui ne sont pas "excitées" c'est peut être aussi toi qui t'es collé l'étiquette "Je ne peux pas faire naitre ce genre de sentiment chez une fille alors que les autres oui".Peut être aussi que la phrase "C'était bien parti" signifierait "Quand j'ai réalisé je me suis débrouillé pour que cela ne dure pas ". Enfin un truc de ce genre plus ou moins conscient.  Connais tu le facteur déclenchant (ou les facteurs) qui sont à l'origine de cette situation dans ton couple actuel ?  Si tu me trouves un altruisme vrai je te paye des frittes ! Tout altruisme a sa part d'égoîsme. Y compris Mère Thérésa qui n'a pas décidé de consacrer sa vie aux autres sans une forme d'égoîsme sous-jasent. Et oui si tu dis "Ma vie n'a aucune importance au regard de celle des gens que je sauve/aide" tu dis dans le même temps "En me sacrifiant pour eux je m'accorde le droit d'être aimée pour ce sacrifice consenti, de devenir importante pour des gens". Je n'ai pas dit qu'elle n'avait aucune valeur, qu'elle était égocentrique et que son combat n'avait aucun intérêt. Ne me jetez pas des pierres [Image: smil3dbd4e398ff7b.gif]] [/img] et puis, de toute façon, les psy ont aussi un vécu et pas certaine qu'ils soient totalement "détachés" de leur vie non plus.

A + Courage et bonne journée

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