Dépendance sexuelle

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salut à vous! Je suis une maman de 20 ans en couple depuis 3 ans.. Il y a environ 6 mois j'ai découvert mon conjoint sur des sites pornos.. J'ai vu qu'il y allait souvent à tous les jours. Notre vie sexuelle n'allait pas bien et c'est ce qui m'a mit à terre.  Il m'a promis de ne plus recommencer car il m'aimait et ne voulait plus ne me faire de la peine.. Je lui ai fait confiance les yeux fermés.  Cette semaine je me suis levée un matin tôt et il était là dessus..entrain de se masturber..J'étais anéantie.. J'ai cherché les cookies et vu qu'il y allait à tous les jours encore une fois. Je suis partie une journée et je suis revenue pour chercher mes trucs,, Il m'a avoué qu'il n'étais pas capable de s'en empêcher que c'était plus fort que lui.. Que sur le coup il avait la pulsion mais qu'après il se sentait mal.  Il était trop gêné d'en parler.. Mais qu'il m'aime plus que tout et me désire autant qu'au début. Donc ça ressemble à une dépendance.. IL est prêt à aller demander de l'aide cette semaine pour notre couple.  Je trouve ça dure je suis extrèmement blessée mais prête à l'épauler car je l'aime et que peut importe quelle dépendance ça peut être ce n'est pas facile.. Donc est-ce mieux pour lui d'aller voir un psychologue? un sexologue? Moi qu'est ce que je peux faire pour l'aider? Je ne veux pas coupé internet car je crois que ça ne ferait que tasser le problème et non le confronter.. Un gros merci d'avance!

Bonsoir Petiteabeille,Déjà ton conjoint ne semble pas vouloir nier le problème. c'est déjà un point positif. Vous avez pu en parler et, même s'il n'a pas tenu sa parole, il semble que vous ayez un dialogue entre vous. je vois que tu es du Canada donc je ne sais pas trop comment cela fonctionne chez vous. Je pense qu'un autre membre pourra mieux que moi te conseiller. Quoi qu'il en soit, je comprends que cela soit dur surtout après la naissance d'un petit bout. Sache qu'ici tu auras toujours un soutien sans jugement. Lui aussi d'ailleurs.Bonne journée quand même.  
Bonsoir PetiteAbeille,Une piste de réflexion que m'inspire ton message : c'est peut-être ta grossesse ou la naissance de votre enfant qui à généré des angoisses chez ton compagnon ?Essaie de voir son problème comme une maladie, c'est vraiment le cas, essaie aussi de ne pas culpabiliser, de comprendre que tu n'y es pour rien.Je pense que tu peux l'écouter si il est conscient de son problème, c'est déjà vraiment bien. Je pense aussi qu'il aura besoin d'une aide extérieure : psy, groupe de parole...

Bon courage.

Merci pour vos réponses! Resilience non je ne crois pas que ce soit la grossesse ni la naissance de la petite car il m'a avoué avoir commencé à regarder ces trucs régulièrement à l'âge de 12 ans. Donc au début de notre relation il avait ce problème mais je ne m'en rendais pas compte. Oui vous avez raison c'est vraiment dure.. Je suis toujours là à me demander: qu'est ce que je fais de pas correct? Qu'est-ce que je pourrais faire de mieux..  Ce sont toujours ces phrases qui me tourmentent Sad Nous sommes les parents d'une petite cocotte de 2 ans et nous en attendons une autre pour décembre. Il n'arrête pas de me coller et de dire que je suis sa raison de vivre et qu'il ne veut surtout pas que je parte..J'essaie donc de me rassurer en me disant qu"il m"aime vraiment sinon il ne m'aurait pas demandé de rester.. Ouf ça ne sera pas facile ni pour lui ni pour moi mais l'important c'est que peut importe les épreuves qu'on devra faire face, qu"à la fin nous soyons plus forts et que notre  couple marche en harmonie!
"il n'arrête pas de me coller et de dire que je suis sa raison de vivre" : dépendance affective, me dit mon petit doigt...
Dépendance affective ou réelle peur de me perdre? Il a l'air franc! Moi aussi je ne veux pas le perdre et je lui dis souvent que je ne voudrais pas que notre couple tombe à l'eau et ce n'est pas par dépendance mais bien parce que je l'aime Smile
bonjour, petiteabeille.dependance affective, ce n'est pas qu'une grosse maladie diabolique. l'amour c'est bien avoir besoin de l'autre, qu'il manque quand il n'est pas là, etc... c'est chouette l'amour, meme si parfois ça pince le coeur... et même si le chagrin d'amour est un effet de sevrage!amour, peur de perdre, dependance affective, tout ça c'est un peu la même chose, en tous cas c'est lié, ça représente des degrés divers de la chose, positive et bénéfique ou alors un peu détraquée...a plus
Mon post ce voulait un peu "chatouilleux"...hala, vaste débat...Je ne sais pas si l'amour c'est vraiment avoir besoin de l'autre. Besoin pourquoi ? Comment ? J'aimerai vraiment trouver un amour, sans dépendance, du style : "je t'aime, j'aime ces moments passés avec toi, je suis aussi capable de vivre sans toi, je respecte ta vie sans moi..."Pour moi, c'est pas parce qu'on ne peut pas vivre sans quelqu'un, qu'on l'aime. J'explique ça avec mon vécu : je pensais aimer ma compagne, ne pas pouvoir vivre sans elle, alors qu'en fait c'était l'image qu'elle me renvoyait de moi qui m'était indispensable. Ca me rappelle trop ce tube de Schultheis, des années 80 : confidence pour confidence"Vous pleurez, révoltée, taisez-vous. Vous m'aimez, mais pas moi. Moi je vous veux pour moi et pas pour vous. Vous je m'en fous, tant pis pour vous. Aimez-moi à genoux, j'en suis fou Et n'oubliez jamais que je joue [...]Si vous voulez les caresses, Restez pas, pas chez moi. Moi j'aime sans sentiment. Confidence pour confidence, C'est moi que j'aime à travers vous."
bien sur, resilience. mais tu parles là de la dépendance affective au sens où elle se retrouve détraquée. ce que je veux dire, c'est qu'aimer quelqu'un c'est privilégier le rapport affectif avec cette personne-là, de façon (à priori, à moins qu'on admette la polygamie, c'est un autre débat, je ne crois pas qu'il soit ici question de morale...) unique voire exclusive.je sais que j'aime si je sens un pincement au coeur, si ce coeur s'accelere quand je la vois, si elle me manque quand elle est en retard,  si je me sens nigaud à faire des sourires béats au milieu du métro ou du supermarché en lisant ses sms, etc... ce n'est pas un "besoin maladif" d'elle, c'est quelque chose de chimique aussi, elle m'apporte quelque chose qui me correspond, et cela fait marcher sans doute des endorphines etc, des bidules dans le circuit de recompense, de la dopamine, je ne sais pas je ne suis pas neurobiochimiste...dans ton exemple, "je t'aime et je peux aussi vivre des moments sans toi", il n'y a pas de dépendance au sens lourd et coercitif, de même que tu es dépendant de l'air que tu respires  sans que chaque respiration soit une douleur ou une souffrance, et peut-être même es-tu un champion de l'apnée et que tu t'y éclates...

 oui, c'est ça qu'il faut vivre. et oui, à ce moment-là, je prétends qu'il n'y a pas de prise en toi pour la dépendance sexuelle... en tous cas c'est ce que je ressens chez moi depuis que les deux sont enfin résolus!

Citation : petiteabeille88 a écrit: Dépendance affective ou réelle peur de me perdre? Il a l'air franc! Moi aussi je ne veux pas le perdre et je lui dis souvent que je ne voudrais pas que notre couple tombe à l'eau et ce n'est pas par dépendance mais bien parce que je l'aime Smile
Bonjour petiteabeille,Je vais dire un truc pas super encourageant, je le sais... qu'il aille vers toi ne signifie pas qu'il y ai de réels sentiments amoureux... Enfin un truc dans ce genre. Mon conjoint allait très souvent vers moi dès que son ordinateur ne le comblait plus. Jusqu'au jour où il y a eu gros dérapage (pour moi) Lui, je suis sûre que c'est un truc "pas grave"... Je faisais la vaisselle (même pas le truc glamour ;-) ) avec notre fils de 4/5 ans à côté. Il était dans al phase "Dis, pourquoi...?" ô combien épuisante pour les parents. Mon mari est arrivé dans la cuisine, s'est collé à moi (jusque là rien de spécial) et.. a mis sa main dans ma culotte devant le gosse. Je l'ai viré d'un "T'es malade ! C'est plus de l'amour c'est de la boulimie ! tu n'as plus aucune limites"  après qu'il m'ai dit "Quoi ? tu crois que ce serait mieux qu'il voit ses parents se foutre sur la gueule ?" Bref, il me ressort le coup du boulimique depuis des années comme le "truc" qui fait qu'il est bien obligé d'aller voir ailleurs puisque je suis frigide, coincée, pas une femme etc... Je pense qu'aux pires moments de son "mal être" et acculé à se positionner face à ce qu'il fait, il serait capable d'accuser la diffusion de "Winnie l'ourson" comme facteur déclenchant de ses comportements. J'exagère...mais à peine.A croire que toutes les femmes acceptent les caresses "intimes" devant leurs gamins façon "La vie des bêtes comme si vous y étiez".  Comme quoi, après avoir vécu certains trucs on "sait" que ils peuvent venir vers vous sans qu'il y ait autre chose que "du cul là tout de suite peu importe qui tu es et où tu es dès lors que..." Je sais, c'est trash mais c'est ainsi.Courage  
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