Dépendance sexuelle

Version complète : 21 ans après, je suis fatiguée....
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Bonjour à tous et toutes,Je vais essayer de faire le plus court possible tout en sachant qu'il est difficile de résumer 21 ans de vie commune en quelques lignes. Nous avons fondé une famille et avons 7 enfants ensembles, une entreprise qui pourrait très bien marcher et pourtant...je suis déterminer à divorcer si rien ne change dans notre couple.Globalement nous alternons les périodes où il semble aller mieux avec celles où il replonge de plus belle dans une sorte de compulsion (Sites pornos, téléchargements, inscriptions à des sites de rencontres, MSN) Il est assez difdficile d'avoir un dialogue permettant d'avancer. Si je m'éloigne de lui car j'ai du mal à accepter qu'il puisse rester des jours face à son écran, à me (se) mentir pour tout à coup réaliser qu'il a une envie physique à satisfaire en parler ne sert pas à grand chose : je suis responsable de cela.Je croyais avoir atteint le pire avec la période sur second life. la découverte de sa "double vie" mais surtout sa manière de me prendre pour une imbécile en niant les évidencem'a fait perdre une des jumelles que j'attendais. J'ai tenu, malgré tout. Il y a quelques mois, à force de discussions il a paru enfin comprendre et reconnaitre où nous en étions pour rien en échange au final. Il a réalisé ce que je vivais et au-delà ce que vivaient nos enfants. Il m'a donné tous les mots de passe, s'est limité en ordinateur, etc... Et puis, il y a un mois en mettant à jour les ordinateurs professionnels (que je fais rarement) MSN s'est connecté automatiquement. Comme auparavant il a nié, à accusé nos grands, m'a fait m'abaisser à le leur demander puis a conclu que c'était un client qui... Au vu de l'adresse je lui ai demandé s'il acceptait que je lui "en colle une" si j'arrivai à prouver que. Il a accepté, j'ai demùandé l'envoi du mot de passe à la messagerie de secours eyt là il a baissé les yeux. En 30 sec j'ai pété les plombs : 1 coup de poing pour lui, un disque externe qui fait une chute du 3eme, un portable qui vole et une clef 3G qui a résisté je ne sais comment. Au-delà du motif je suis écoeurée de la manière dont les choses se passent. Il m'a dit, depuis, qu'il pensait que j'allais me mettre en colère "comme d'habitude" mais en aucun cas que je réagirai aussi violement. Il est vrai que la violence je ne l'avais tournée que contre moi jusqu'à présent...On s'est engagé dans une thérapie mais compte tenu des horaires de travail  il va être difficile d'avoir un suivi. Les 2 derniers RDV ont été annulés puisqu'il ne pouvait être présent et j'avoue que je ne tiendrai plus très longtemps. Voilà, je vous remercie de m'avoir lu. En théorie il devrait, lui ausi venir vous rendre visite. 
Ah, Pépette, comme j'aurais voulu pouvoir réagir comme toi... Lui aussi, après ses mensonges, ses dénis, et les preuves sous le nez, s'attendait à ma colère, à "mon cirque" comme il se vantait à ses copines du net, ou encore à "une grande scène conjugale" comme il rigolait avec d'autres, pensant que comme d'habitude, ma colère se calmerait, et qu'on était reparti pour un tour. La violence, je la retournais contre moi, et il n'avait que le spectacle d'une épouse effondrée et suffoquante sur le carreau de la cuisine...J'ai aussi penser à lui écraser une crotte de chien sur son clavier, sur son écran, mais je n'étais pas capable de le faire...Je parle au passé car après trois ans de souffrance, je le pense tiré d'affaire, mais la confiance n'est pas revenue, et elle ne reviendra sans doute jamais.La violence de l'épouse peut-elle être un électrochoc, la bourrade qui mettra en marche un processus de libération ?  Tiens-nous au courant, Pépette, c'est la première fois que je lis un tel témoignage sur ce forum...
bonjour pepette.si je comprends, c'est depuis le debut que "ça" coince avec ce problème?mais tu le sais depuis quand? je veux dire, tu as identifié la chose il y a combien de temps? et il a accepte d'ouvrir un peu les yeux au bout de combien de temps?il y a d'immenses similitudes dans ce que tu decris avec de bien nombreuses histoires de couples sur ce forum, tu as bien du le voir. mais bien sur chaque histoire est differente.bien sur il peut venir, s'identifiant ou non comme ton conjoint. preuve est faite qu'en parler ensemble n'a pas suffi, qu'il a continué à ressentir ce "besoin" malgré les promesses faites (à toi et) à lui-même... ou l'a laissé revenir...si tu veux parler de la thérapie que vous suivez ensemble, ce peut être intéressant aussi, ce n'est pas le plus répandu et il doit y avoir des tas de styles de thérapies... "de couple" ou "individuelle mais accompagnée" ou autre? auprès de quel genre d'intervenant etc?bon, il te va falloir demenager alors. le 3e c'est soit trop haut, soit trop bas...a bientot.

 

Bonsoir Luline,Merci pour ta réponse. Ne plus se sentir seule à un côté libérateur... Je ne suis pas fière de mon geste. Je crois que "se moquer" de nos réactions tout comme nous rendre "responsables" de leurs agissements est une manière de se voiler la face plus qu'une opinion réelle.  J'ai connu la violence contre moi-même, très longtemps. Trop longtemps peut être. Je me suis pendue il y a quelques années dans l'indifférence générale, si j'ose dire. Pas envie de mourir au sens strict mais plutôt arrêter de subir et de penser surtout. Il n'a retenu qu'une chose : Un acte lâche au cours duquel j'avais oublier les enfants.  Comment a t il pris conscience de son "problème" ? Je me doute que la confiance ne peut pas revenir comme cela et qu'elle ne pourra jamais être aussi "innocente" qu'avant. Est-il revenu sur tout cela depuis ces 3 ans ? A t il accepté de voir ton côté des choses sans minimiser ?   
Bonjour Mondom,Dur de répondre à la question... Oui il avait des bouquins lorsque nous nous sommes rencontrés mais avec la personnalité de sa Maman c'était aussi la seule forme de sexualité qu'il pouvait avoir sans que cela pose problème.. Disons que leur relation est un mélange entre "Mon fils à 2 ans pour toujours" et "Je suis la seule fille bien pour lui". Nous avons déménagés 1 an après la naissance de notre premier enfant car je ne la supportais plus. Lui non plus mais il préférait "Mentir" pour avoir le droit de vivre que de mettre les choses au point ("J'ai pas eu l'habitude d'envoyer ch** ma mère comme toi" Techniquement dire "Non on ne mange pas à la maison dimanche parce que nous menons la petite au zoo" c'est pas un manque de respect pour moi. Lui est plutôt du style à téléphoner 15 min avant le repas avec "Désolé mais je travaille on ne peut pas venir !") Bref, le problème est là depuis 1994 avec des cycles. Il a ouvert un peu les yeux (et encore je n'en suis pas sûre) il y a un mois lorsque j'ai réagi aussi violemment.  je crois que lui aimerait une relation "épanuie" à la maison + les sites et autre truc de ce genre. Pour la thérapie, c'est via le conseiller conjugal (enfin je crois) Nous n'avons eu qu'un RDV et il a décommandé les 2 autres. Nous attendons celui où nous sommes supposés faire notre arbre généalogique Avant, la rencontre, après. elle nous a vu chacun 1 fois et l'a adressé à un thérapeute pour son problème. Je ne sais aps où il en est car nous sommes supposés ne pas en parler; comme je n'ai aucune idée de ce que cela peut donner d'en parler, je ne pose aucune question. Pour l'heure nous en sommes à "Je veux arrêter mais je n'y arrive pas " et "Je ne veux plus continuer à assumer ses failles. Je sais où sont mes limites et elles sont dépassées. je ne me pendrais plus pour ne plus avoir à penser."  Yop, le 3eme est un mauvais étage et je ne sais pas comment formuler la demande à la mairie pour qu'ils virent les buissons qui amortissent les chutes... Ceci est de l'humouret non un aveux de meurtre avec préméditation  ../../../p><p> </div>
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Citation : pepette a écrit:  J'ai connu la violence contre moi-même, très longtemps. Trop longtemps peut être. Je me suis pendue il y a quelques années dans l'indifférence générale, si j'ose dire. Pas envie de mourir au sens strict mais plutôt arrêter de subir et de penser surtout. Il n'a retenu qu'une chose : Un acte lâche au cours duquel j'avais oublier les enfants. 
  Les gestes suicidaires de ma part n'ont pas changé grand chose. Ni la vision de ma souffrance. Pour mon conjoint, la solution était de mieux se planquer, que je ne sache rien, que je sois rassurée et que je lui foute la paix. C'est pourquoi mes réaffirmations d'amour et de confiance, loin de l'aider, ne faisait que l'inciter à continuer, puisque ma connerie confiante le mettait à l'abri des scènes désagréables pour lui. 
Citation : pepette a écrit:  Comment a t il pris conscience de son "problème" ? Je me doute que la confiance ne peut pas revenir comme cela et qu'elle ne pourra jamais être aussi "innocente" qu'avant. Est-il revenu sur tout cela depuis ces 3 ans ? A t il accepté de voir ton côté des choses sans minimiser ?   
  La vraie prise de conscience a été très longue. Quelques paroles d'abord du genre : "C'est plus fort que moi " ou bien : "Il faut que je change de comportement", puis deux ans plus tard "Je me rends compte de l'étendue des dégats". Mais monsieur pensait résoudre son problème tout seuL Ou avec l'aide de Dieu. Il faut dire qu'il est assez croyant. Je lui ai suggéré un accompagnement,  spirituel ou psychologique, mais il se voulait assez fort pour s'en passer.A-t-il réussi ? Ses rechutes se sont espacées, il a appris à fuir les sites glissants. Y retournera-t-il ? Ma confiance a été tellement piétinée que je n'exclus pas cette hypothèse. Il faudrait qu'il revienne de lui-même sur cet épisode lamentable de notre vie conjugale . J'attends toujours.
Bonjour,Je pense que mon conjoint est dans ce cas aussi. Enfin, c'est comme cela que je vis ses réactions aux discussions que j'amène : Je l'embête, lui fais perdre son temps etc... As-tu vu quelqu'un pour t'aider toi ?  Courage qu'elle que soit ta décision.Il est croyant ? Comment gère-t-il ses agissements et cela ? C'est marrant ce que l'humain peut faire comme concessions avec son âme.... ;-) 
Bonjour, deux petites précisions, je n'ai pas décommandé les rdv mais j'ai été dans l'impossibilité de m'y rendre pour raisons professionnelle, et j'ai prévenu pepette dés le premier soir que j'étais un "obsédé sexuel". je reviendrais avec un post expliquant ma façon de voir les choses (sans pour autant que cela justifie mes actes en aucune manière)

Bruno

Bonjour,Tu es ici dans le "camp" des co-dépendants.... Oui, horaires ingérables, je sais... Ceci dit, il est difficile de concevoir de demander à l'autre de voir en la décision de suivre une thérapie une "preuve" d'amour, de prise de conscience, de ce que l'on voudra bien y mettre dès lors que :1 - Le "patient" sait très bien qu'il ne peut et ne pourra jamais garantir sa disponibilité d'un jour sur l'autre,2 - Qu'il dit avoir pris conscience du caractère d'urgence de la situation;3- Qu'il dit que ce type de prise en charge semble être, à ses yeux, le seul et unique mode de prise en charge "sérieux".Obsédé, comme tout être humain à 20-25 ans... Tu as réussi à me culpabiliser des années durant ur ma capacité à être une femme, à être une maitresse "correcte. Ca marche plus aujourd'hui... Je réponds ici pour une seule et unique raison : Les autres membres de cet espace vivent la même chose que moi et peut être ne sont pas encore arrivées à mon "niveau" d'acceptation des choses. Lire tes "excuses" et "explications" peuvent leur faire plus de mal qu'à moi. donc, au lieu de venir ici te justifier une fois de plus des raisons de ton attitude essaies de trouver les clefs de ton comportement dans la zone "réservée" aux dépendants. Merci par avance de ne pas venir me pourrir l'existence ici aussi avec tes "Je sais que c'est pas bien mais elle savait et elle est responsable de mes écarts"...
Citation : bruno132 a écrit: Bonjour, deux petites précisions, je n'ai pas décommandé les rdv mais j'ai été dans l'impossibilité de m'y rendre pour raisons professionnelle, et j'ai prévenu pepette dés le premier soir que j'étais un "obsédé sexuel".Bruno
 
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