Dépendance sexuelle

Version complète : comment l'aider a realiser qu'il doit arreter?
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JE VI AVEC UN DEPENDANT IL A CONSCIENCE JE CROIS DE SA DEPENDANCE MAIS IL A TELLEMENT PEUR DU MANQUE QU IL NE SE DEBARASSE PAS DE TOUT COMME UN ALCOOLIQUE QUI SE GARDERAIT UNE BOUTEILLE SOUS LE COUDEIL GARDE CERTAINES INSCRIPTIONS A DES SITES AINSI QUE DES BOITES MAIL DE CONTACTS ET A TOUJOURS SON IPHONE SUR LUI CE QUI FAIT QU A TOUT MOMENT IL SE CONNECTE MEME PENDANT SON BOULOT.Ca fait 4 / 5 ans que cela dure malgrès nos break et la menace d'une séparation définitive j'ai l'impression  que rien ne  lui fait prendre conscience du gouffre dans lequel il se trouve , c'est quelqu'un qui est capable pourtant de faire de grande chose j'en suis sure mais il ne se bouge pas suffisamment je c'est pas il attend un miracle il croit que ca va partir tout seul je sais pas.Il n'y a plus de communication entre nous j'en souffre beaucoup , j'ai beaucoup de mal a lui parler de cela car il ment enormement et je ne supporte plus , les seules choses qu'il me dit c'est par textos, c'est pas une vie , cela fait 6 ans et demi que nous sommes ensemble on a deux enfants encore petits je comprend pas qu'il ne se batte pas pour eux pour nous j'ai l'impression que l'on ne s'en sortira jamais, à quoi je sers ? qu'est cve que je peux faire?
Bonjour Enola !!!!Te voilà parmi nous car tu souffres.... comme la majorité d'entre nous tu ne vois pas d'issue...Lui as tu parlé de tout cela, de ta souffrance, de sa maladie ??! Si ce n'est pas le cas, peut être devrais tu commencer... puis lui faire lire le site d'Orroz (témoignages de co-dép).Tu n'arrives plus à lui parler... tout comme moi ! Et comme lui mon mari se livre plus par texto ou par téléphone qu'en face à face... Du coup, je lui écris ! Il lit sans obligation de me répondre, mais au moins il sait mes états d'ame et ma souffrance ! Tu dis que ton homme connait sa dépendance ? comment le sais tu ?  Après, "à quoi tu sers" ... ton homme t'aime sinon, il ne serait pas avec toi, vous n'auriez pas 2 enfants !!! Ces questions, nous nous les posons toutes.... mais leur réponse à eux n'est pas là ! Tu n'as rien à te reprocher, ce n'est pas toi qui est malade mais Lui !!!Je te souhaite beaucoup de courage et un bon week end !!!

 

Merci Kim t'as réponse me fait du bien, oui j'ai très souvent essayé de lui en parler il se ferme completement reste la les yeux dans le vide sans qu'un mot ne sorteJe lui ai parlé du site hier , il dit etre venu voiril sais qu'il est dependant j'ai reussi a le lui faire comprendre petit à petit depuis 4 ans j'ai cherché des pistes pour l'aider, il me le dit par textos , il se rend compte qu'il ne controle pas sa vie, il dit toujours "je n'y arrive pas" comme un gosse, je voudrais qu'il essaye le sevrage mais réel sans garder une porte de secours.Oui du courage il en faut ! entre les enfants qui sont tout petit , les études que j'ai repris et les problèmes avec mon ami je me sens débordée !

bonjour.je connais, j'ai connu très bien ça...les yeux dans le vide sans qu'un mot ne sorte.comme prostré.avec des trucs indéfinissables et confus qui tourbillonnent dans la tête, du brouillard, du parasite. de la neige comme à la télé quand il y a la grève.comme incapable de rejoindre un monde dans lequel on n'arrive pas à exister.ce monde c'est tout simplement celui de la réalité. c'est celui où ce n'est pas la construction mentale qu'on a érigé comme rempart, comme interface, comme couvercle dans son esprit, pour sûrement cacher quelque chose, ou croire qu'on arrivera à mieux vivre...à cause de quoi?problème à l'enfance? relation à la mère, à l'entourage, traumatisme(s)? sexuel ou autre? peur de grandir? un peu de tout? le cocktail dépend de l'individu, mais il concerne tout le monde. le monde "civilisé" qui a construit ses propres limites, en somme.peur de grandir, c'est déjà un bon résumé. ça rejoint le "j'y arrive pas", le "comme un gosse".et il est sincère. et il a besoin d'aide.le monde civilisé a décelé ce bug dans son système, il y a apporté ce qu'il peut comme rustine...ça s'appelle psy et c'est bien.ça en a déjà téléporté des générations et des cohortes, d'humains, dans le monde de la réalité. et je pense, en tous cas pour moi d'après mon vécu c'est indicutable, que la vraie vie qu'on essaye de fuir est pourtant bien plus belle et plus facile à vivre que toutes les autres. on le sait très bien, au fond de soi. sous le couvercle...
j'aimerais qu'il lise ton motC'est tout à fait ça, comment as tu fais toi pour parler? enfin si c'est pas trop indiscretParce qu'il a essayé plusieurs psy, sexologue mais je trouve c'est pas très adapté tous lui disent ou que c'est rien ou que c'est un manque de volonté de sa part, c'est pas très encourageant !
quand je suis tombé sur le site d'orroz, un concours de circonstances faisait que le monde s'écroulait autour de moi.des problèmes avec mon ex-femme, avec mes enfants, avec mon travail, avec le cannabis... chacun était assez important et tout cela était très lourd.et en plus, c'est le moment où ma copine d'alors a trouvé des indices sur l'ordinateur et a dit "bye bye".tout le poids de ces tracas a fait que j'avais les yeux ouverts au moment où j'ai lu ce fameux site. sinon, je n'y aurais rien vu. mais là ça a fait tilt. j'ai découvert avec effroi et dressage de cheveux sur la tête qu'on parlait ainsi de moi sans que je me doute moi-même de tout ça...à partir de là, je n'ai eu de cesse de comprendre, chercher, trouver. j'ai compris d'un coup que non, ma vie n'était pas derrière, malgré ce dont je m'étais persuadé. et j'ai franchi toutes les étapes,sans me contenter de chacune, avec opiniâtreté à défaut d'une volonté d'acier dont je pensais qu'elle me ferait défaut... j'ai décidé de ne négliger aucune corde à mon arc, je me serais converti au catholicisme s'il l'avait fallu (alors que je suis athée) ou à nimporte quoi, s'il restait un espoir, à 42 ans, de vivre enfin une vie normale que j'avais gâchée depuis le début.alors la pudeur, la honte etc, ça n'avait plus grand poids face à l'immensité de l'enjeu.c'est pour ça que j'étais déjà capable d'en parler je pense. il n'y a que le premier pas qui coûte. une fois le premier mot prononcé, il n'y a plus d'utilité de revenir en arrière... et d'aligner "sexuelle" derrière "dépendance" chez le psy, est une lettre à la poste.j'avais lu pas mal de choses, et je ne me suis pas arrêté à la question de ma psy "mais pourquoi n'auriez-vous donc pas transposé ces fantasmes dans votre vie de couple?", je lui ai expliqué qu'elle disait n'importe quoi et que ça n'avait rien à voir, pour moi. je sais que j'en aurais changé si elle avait insisté. il ne s'agissait pas d'accorder mes problèmes à ses idées toutes faites, non plus de considérer qu'elle ne connaissait pas son boulot, et j'ai continué.tu peux lire mon blog sur le forum, ça te donnera plus de détails sur mon ressenti... enfin je ne sais pas si on peut extrapoler mon cas à d'autres bien sûr. en tous cas, je m'en suis sorti...
Citation : enola610 a écrit: Parce qu'il a essayé plusieurs psy, sexologue mais je trouve c'est pas très adapté tous lui disent ou que c'est rien ou que c'est un manque de volonté de sa part, c'est pas très encourageant !
Le notre, de (psy) que nous voyons  individuellement, ne lui parle pas de sa maladie (ou peu)..

Non, pas que le psy évite le sujet, mais plutôt qu'il en cherche le "déclencheur" !!! Précision, il est spécialiste du "comportement"... C'est pour cela que notre médecin de famille nous a orienté chez lui.

c'est intéressant. dans le topic "psy, psy, psy et psy" dans "discussions generales" je faisais allusion aux différences entre thérapies comportementales et démarche psychanalytique, et voilà que tu décris un "comportementaliste" qui renvoie aux "déclencheurs" qui me semblent plutôt du domaine analytique. je trouve cela très bien, à mon sens les deux démarches se coordonnent et peuvent s'accompagner, complémentaires.moi avec ma psy je n'ai pas abordé dans le détail mes problèmes sexuels, ou seulement de temps en temps quand je jugeais que cela pouvait faire avancer le schmilblick ou étayer les propos échangés. en effet, j'ai vite pensé qu'il valait mieux "forer ailleurs" et plus loin, que finalement aussi immenses que soient les conséquences elles n'étaient qu'anecdotiques, signes d'autre chose...je dirais même, on peut les voir comme conséquences désastreuses de dérive, ou comme signaux d'alarme envoyés par un esprit en fin de compte plus lucide que ma conscience, signaux hélas mal interprétés et déformés... c'est tout smplement cela le cercle vicieux peut-être
Mondom merci ça me fait espérer , se dire qu'il n'est jamais trop tard ! mais j'espere qu'il aura ce vrai déclic et s'y lancer à fond.Merci je passerais voir ton blog, tout les conseils sont bons à prendre
Notre médecin nous a aiguiller chez ce psy en se rapprochant de l'ordre des médecins et en demandant simplement un psy spécialisé dans les addictions sur notre département...Et au final, je pense que nous avons bien été orienté...

Il ne me demande pas systématiquement où en est mon mari, mais plutôt comment je vis au quotidien, comment je perçois mon mari et ses dérives... et comment sont les miennes...Il m'ouvre les yeux sur ce qui est, et non pas ce que je crois ou je ressens... et c'est plutôt déjà pas mal....ça m'aide à accepter les faits, ça m'aide à ne pas me remettre en question à chaque fois...et à me valoriser un peu plus... le travail est de longue haleine quand on vit depuis si longtemps avec une image négative de soi, mais n'est ce pas le pas vers la "délivrance" ....

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