Dépendance sexuelle

Version complète : Besoin d'aide - femme de cyberaddict
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Bonjour, Je vous écris car depuis 2 ans et demi je sais que mon mari va surdes sites de chat et s'exhibe avec une web cam gratuitement (c'est cale plus effarent) devant des femmes consentantes. Cela faitpresque 5 ans que nous sommes mariés et nous essayons d'avoir un enfantdepuis un moment. Actuellement je suis sous traitement d'hormones etenvisage peut être faire une FIV. En fait je vis très mal leproblème de mon mari. Suite a la découverte de son addiction,complètement par hasard, j'ai essayé d'en discuter avec lui, de lecomprendre, de sauver notre couple et cela m'a décidé a voir une psy,tantot ensemble, tantot chacun de son coté.Au départ mon mari était unpeu réfractaire, mais je pense qu'une certaine relation de confiances'est établie depuis le temps entre la psy et lui, meme si lesconsultations ne sont pas vraiment régulières (a mon grand regret).J'ai l'impression qu'en 2 ans la situation n'a quasi pasévoluée, il s'agit de quelqu'un qui a beaucoup de pudeur et a degrosses difficultés a exprimer ses sentiments... Et parler du cybersexe me renvoie continuellement a un mur. Alors, parfois cela me mènevers une certaine "violence" a son égard et cela le pousse encore plusvers le mutisme. C'est un peu l'histoire du serpent qui se mort laqueue, mais j'ai joué plusieurs cartes et seule celle ci semble lefaire un  le faire un peu réagir. Dernièrement j'ai écrit unelettre a mon mari pour lui expliquer a quel point je me sentais trahie,trompée, diminuée. Que tout cela me rendait distante et étaitresponsable en grande partie de nos disputes et qu'avoir un enfant dansces conditions me faisait peur. J'ai du également remettre leschoses a plat avec la psy qui je pense n'est elle même pas préparée ace type d'addiction, et lors de la dernière consultation ensemble, j'aienfin eu le sentiment que quelque chose se passait... A savoir dem'avouer qu'il me voit comme son épouse, comme la future éventuellemère de ses enfants, mais que le coté amant-maitresse est quasi absent,il n'y a pas de "rencontre"  dans le couple...Ce qui me désolec'est qu'après avoir longtemps pensé qu'il en souffrait, je me poseaujourd'hui parfois la question : après tout, c'est bien la recherchedu désir qui est recherché non? donc souhaite t'il finalement ensortir? se rend il compte qu'il s'agit d'un réel problème pourl'épanouissement de notre couple??J'ai l'impression qu'il va falloir m'armer d'une patiencesur-humaine très lente dans la durée, je ne sais pas toujours s'ils'agit d'un problème d'expression chez lui ou du déni tout simplement. Cen'est pas le problème de s'aimer, car je pense sincèrement que l'ons'aime, mais comment faire face a un homme que je ne connais pasvraiment, savoir qu'il a un coté sombre qu'il ne peut ou ne veut pas medévoiler ? Actuellement je suis en vacances, car nous vivons a l'étranger, sachant qu'il doit me rejoindre plus tard. Mais je sais quemon absence va se solder par une activité frénétique sur msn etd'autres sites de chat, alors je me demande si les quelques progrèsfaits dernièrement ne pourraient pas être anéantis en 1 mois d'absence?Ilm'arrive encore parfois de le surveiller et vérifier s'il continue,même s'il cherche a s'en cacher , (je le soupçonne de le faire aussi ason travail) et que je cherche aussi maintenant a m'en préserver carcela ne m'apporte que du mal ...C'est pourquoi , dans cedésarroi je me tourne vers vous et votre expérience, quels types deconseils pourriez vous donner  ?? Je sais que la guérison doit passerpar sa propre volonté, mais je me sens si impuissante et nonconvaincue par moments...Je vous en remercie a l'avance, lire vos témoignages me sonttrès utiles et je m'aperçois que je m'y reconnais beaucoup. Je pourraisencore écrire des pages, tellement j'ai a dire... 
salut et bienvenueSache que c'est son probleme et pas le tien, bien que tu sois sa femme et que tu te sentes concernée, tu ne pourras pas regler son probleme a sa place, ni te battre dans le vide, tu vas y laisser des plumes, plus il sentira une pression de ta part (son ressenti) plus il s'enfoncera dans l'addiction. le deni est normal chez un addict. Comme tu le dis vous vous aimez. ton mari t'aime, mais quand il est a ces occupations il est deconnecte de sa petite vie, c'est une autre personne, loin de lui l'idee de penser que son couple est en danger! Pour ma part j'ai du prendre du recul avec mon mec, pour eviter la separation et devenir dingue! c'est fou comme ça deteint!  Je sais combien on peut se sentir démunie face a cette dependance,il faut de l'amour, de la tendresse,beaucoup de patience et de la confiance, bien que nous avons (eu) le sentiment d'etre trahie et qu' il n'y a rien de pire que d'etre trahie par une personne proche et tant aime. Tu devrais penser a toi, te faire plaisir, lire le livre d'Orroz  ou on apprend beaucoup sur le sujet, tu arriveras a mieux comprendre sa maladie, je pense que la comprehension est une etape importante pour nous tous.     
Bonjour, Merci pour ta réponse. En effet, il s'agit bien du manque de confiance et de compréhension. La psy aussi m'a dit que ce n'était pas mon problème, je l'ai mal pris sur le moment, car j'avais l'impression qu'elle minimisait le problème...J'ai bien pensé a acheter le livre d'Orroz, je pense que je vais suivre ton conseil.Mais comment tenir encore toutes ces années avec quelqu'un qui s'enfonce dans le mutisme? Ne dois je pas le faire réagir un minimum? C'est plus fort que moi car je me dis que si je laisse faire les choses je serai condamnée a vivre avec ces 2 personnes en lui... J'ai du mal a me détacher de tout ca et a concevoir un avenir serein...

Crois tu que nous y sommes pour beaucoup dans la clef de la guérison?  Comment créer ce déclic??

ce qui n'est pas simple, c'est que le fait que tu connaisse son probleme peut certes permettre que vous soyez a present deux a essayer de vous battre, mais c'est son combat, le tien est autre; et il se trouve aujourd'hui dans une situation où, malgré que son comportement inacceptable a bien été découvert, l'"accident" est arrivé, mais les conséquences en sont finalement vivables. le relatif confort, la relative sécurité affective que votre couple constitue peut lui permettre de délaisser un peu l'enjeu du problème, voire de se laisser ploger dans un "c'est elle qui s'en occupe pour moi, merci mman" en quelque sorte, qui fera si ça se dégrade qu'il pourra facilement s'en dédouaner en rejetant la faute sur toi à la limite...je ne te dis pas de t'enfuir, mais attention à ne pas trop vouloir l'aider, à ne pas vouloir décrocher à sa place. ce n'est pas un simple problème dans le couple, c'estun problème profond en lui dont  la nature même fait qu'il est difficile pour lui d'en prendre totalement conscience. il y a sur le forum plusieurs temoignages de co-dep (ou de dep, aussi) qui illustrent assez bien ces oeillères qu'il a peut-être, et que même si tu lui mets l'évidence sous le nez il risque de savoir très bien détourner le regard...n'oublie pas que ce n'est pas sournois ou pour se foutre de ta gueule, c'est la maladie qui fait cela.cela ne constitue en aucun cas une excuse. l'inadmissible est fait pour ne pas être admis. s'il faut qu'il apprenne à ne plus avoir peur de GRANDIR, ce n'est pas en agissant comme sa MAMAN que tu peux l'y aider, comprends-tu? je ne cherche pas à être véhément, j'essaie de te donner des éléments, des directions vers lesquels porter tes réflexions ou tes observations, je suis peut-être à côté de la plaque bien sûr.l'anéantissement des progrès, je n'y crois pas trop. d'abord parce que les progrès sont plus anecdotiques, bien que réels, que la vraie avancée vers la sortie. je pense personnellement que la maladie disparait quand elle n'a plus lieu d'être, quand le mal a été déterré à la racine (par exemple chez le psy), que gratter la mauvaise herbe par le dessus ne l'empêche pas de renaître. c'est ce chemin-là qui est long. mais si progrès il y a, c'est qu'un bout du chemin est en cours ou a été fait, et revenir en arrière je ne crois pas trop, ou alors ce sera encore plus rapide de le reparcourir s'il est déjà débroussaillé...le côté sombre ne fait pas vraiment partie de lui. il est l'homme que tu aimes et avec qui tu veux faire ta vie et cet enfant (évidemmen là avec toutes ces questions ce n'est pas très propice au succès de cette entreprise sans doute...), et cette sorte de verrue, d'excroissance est une construction maladive de son mental qui cherche sans doute à colmater ou enfouir quelque chose en lui qui n'a probablement rien du tout à voir avec toi.ça reste dégueu et inexcusable.fais gaffe à toi, à ne pas te mettre plus bas que terre parce que tu n'as vraiment pas à le faire, à ne pas t'approprier ses problèmes que tu ne peux pas vivre à sa place, et t'en faire éclabousser ne sert à rien.a plus.
Bonjour Mondom,En fait lorsque j'essaie d'aborder le sujet avec lui il me dit au contraire que cela ne me regarde pas, qu'il s'agit de "son jardin secret" (il a une grande facilité a reprendre les termes de la psy lorsque ca l'arrange), pourtant je ne pense pas qu'il essaie pour autant de faire un travail sur lui, et moi je reste avec ma souffrance... La psy me dit qu'elle ne peut pas le forcer a en parler, bien entendu je le comprends bien, mais faut il laisser pour autant laisser le fruit pourrir alors qu'il pourrait transformer ce champ défraichi et cette mauvaise herbe en un jardin fertile?, "notre" jardin secret? 
"ça ne te regarde pas"...qu'il te trompe ouvertement avec n'importe qui ("mais ce n'est que virtuellement, chérie, il n'y a pas de contact physique tu vois bien! et puis, quand bien même, c'est bien connu, il n'y a pas de sentiment, ce n'est pas pareil, et sucer n'est pas tromper n'est-ce pas... la belle affaire!") ne te regarde pas sans doute. ni ton eventuel enfant, bien entendu, dans la vie que vous allez construire a trois ça ne vous regarde pas qu'il ait ces pulsions obsessionnelles. ce doit être sain, selon lui, de ne pas les refouler mais de les laisser s'exprimer pour les démystifier?c'est drôle que tu aies repris ce terme de "jardin secret" dont je viens de causer ailleurs... ce terme fourre-tout, moi aussi j'ai dit à ma psy il y a peu que je trouvais ça un peu facile d'utiliser ce mot qui veut dire tout ce qu'n a envie de lui faire dire et qu'on peut utiliser pour justifier n'importe quoi. elle a souri mais rien répondu...le jardin tel que tu le décris, celui que vous cultiveriez à deux, à l'évidence il serait planté de fleurs ou de légumes que vous vous accorderiez à y faire pousser, à entretenir ensemble. ce ne serait pas très envisageable qu'il y ait "ta partie" avec des fleurs (bleues, tant qu'à faire) et "sa partie" avec des ronces et des fleurs carnivores... ça ne serait pas viable ni admissible. peut-être que lui s'en foutrait et arriverait à supporter la proximité et l'odeur de tes compositions florales, mais tu aurais peut-être du mal avec les serpents et les guèpes qu'attireraient dans l'arrière de votre terrain le tas de fumier qu'il voudrait répandre sur ses plantantions de patates pourries...oui, il pourrait etre superbe ce jardin. mais c'est bien au résultat qu'on pourrait le juger, et même pas aux efforts que vous y auriez respectivement mis, chacun de votre côté ou ensemble...je suis désolé d'être cru et caustique. je ne veux pas être violent. je dois passer trop de temps sur ce forum, parfois j'ai comme des nausées devant la merde que se mettent dans les yeux tant de mes congénères...
<!--[if !mso]> <style> v\:* {behavior:url(#default#VML);} o\:* {behavior:url(#default#VML);} w\:* {behavior:url(#default#VML);} .shape {behavior:url(#default#VML);} Normal 0 false 21 false false false FR X-NONE X-NONE MicrosoftInternetExplorer4 <m:mathPr> <m:mathFont m:val="Cambria Math"/> <m:brkBin m:val="before"/> <m:brkBinSub m:val="--"/> <m:smallFrac m:val="off"/> <m:dispDef/> <m:lMargin m:val="0"/> <m:rMargin m:val="0"/> <m:defJc m:val="centerGroup"/> <m:wrapIndent m:val="1440"/> <m:intLim m:val="subSup"/> <m:naryLim m:val="undOvr"/> regler le problème d'un autre, meme pour un proche, c'est perdu d'avance, par contre on peut aider et soutenir. Oui je sais c'est bien gentil ce que je dis, car c'est  tout aussi dur pour nous co-dep! Nous avons eu un choc en apprenant leur dependance, nous nous sommes sentis trahie et salie et il faudrait que l'on comprenne cette etre qui nous ait si cher et qui nous fait tant de mal! Rester avec une personne qui s'enfonce de plus en plus dans le mutisme, c'est de l'autodestruction! L'amour ne merite pas tant de mal ! La première victime est ton mari, si tu te mets aussi à cette place, vous allez encore plus souffrir chacun de votre cote ! Tu tiens fort à ton couple, mais il ne faut pas que tu sois la seule ! De mon cote, il a fallut que je le menace d'une séparation pour qu'il se voit en face!  Et nous avons décidé de prendre plus de liberté afin d'effectuer un travail sur nous même et sur notre couple, je le sens plus affectueux et plus attentionné, il fait des progrès, mais, je lui ai bien fait comprendre que c'était sa dernière chance, je ne rigole pas avec ça, et il le sait très bien! Car dans un premier temps, c'était une opportunité pour lui de mieux faire ses cachoteries, j'ai garde ma douleur en moi car je ne voulais absolument pas que cette satané addiction prenne toute la place dans notre couple. J'en ai eu de la peine, Il faut être fort, et la force tu ne l'auras pas si tu es la seule à te morfondre de son addiction, et à être obnubilé par sa maladie qu'il ne veut absolument  pas voir. Pense a toi fais toi plaisir! Tu peux même te permettre d'être un peu égoïste, des fois ca fait du bien! évite de venir sur le sujet plusieurs fois avec lui, il considère cela comme une agression de ta part, la seule  chose qu'il voudra faire et de s'évader et d'échapper a ses ennuis, dis lui clairement les choses,  et fais lui part des conséquences de sa mauvaise conduite ; pense a une activité que vous pouvez partager, c'est simple et ça renforce les liens! <!--[if gte vml 1]>
 Bonjour,Oui, moi aussi je l'ai menacé plusieurs fois d'une séparation... Tu as raison de dire que plus j'essaie d'aborder le sujet, plus il vit ca comme une agression et de la pression de ma part... Mais cela ne m'empêche pas de dire ce que je ressens et d'aborder les conséquences sur cet enfant qui ne veut pas venir... Bien entendu c'est très dérangeant pour lui d'entendre tout ca, et cela aboutit souvent a des conflits ou des disputes entre nous, mais je ne veux pas non plus le conforter dans son addiction. Dernièrement j'ai essayé de prendre un peu de distances, car cela prend pas mal d'energie en plus, je suis donc partie une semaine en vacances seule avec une amie, cela m'a fait le plus grand bien et j'ai l'impression que cela a eu son petit effet, il faudrait qu'il comprenne que rien n'est acquis et qu'il peut vraiment me perdre! que tout ca ne sont pas que des paroles en l'air... Comme tu le dis si bien cela n'est vraiment pas facile a gérer, il faut que je me fasse violence et cela génère beaucoup de peine et demande beaucoup de force intérieure...  Chez la psy je lui ai demandé s'il regrettait que je sois au courant, ce sur quoi il m'a répondu que non car tôt ou tard je l'aurais appris...

 Tout cela me rassure un peu ce que tu me dis, au moins j'ai l'impression de ne pas avoir que des réactions complètement à coté de la plaque, même si elles ne sont sans doute pas toujours adéquates...

URLs de référence
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