Bonjour à tous,Me revoici sur le forum...voilà, mon compagnon ne va plus voir de prostituées depuis plusieurs mois, mais ne parvient pas à arrêter la cyber sexualité, me dit qu'il ne pense pas pouvoir la stopper. Pour moi, et de l'avis de dépendants à qui j'avais posé la question, cela revient à entretenir les conditions pour une rechute. Il est pourtant suivi par un thérapeute, prend des médicaments pour calmer ses angoisses...Que dois-je faire? j'ai l'impression d'avoir déjà beaucoup donné, que ma vie n'a rien à voir avec ce que j'imaginais, je suis fatiguée. J'ai dit que dans ces conditions, c'était sans moi. Je ne sais pas si je vais y arriver. Si vous avez des suggestions, ou autres, je suis preneuse,merci.
Baby,Je ne connais pas ton histoire mais je lis ton dernier post et je me dis une chose évidente... tu lui as dit que ce serait sans toi alors montre lui que tu fais ce que tu dis sinon il va penser qu'il peut compulser comme il veut puisque, quoique tu dises, tu es toujours là...La deuxième chose qui me vient c'est que je ne crois pas que tu te poses la bonne question. A mon avis, tu fais fausse route en te demandant si IL peut ou non arrêter... Demandes -toi plutôt si toi, TU peux ou non supporter et tu as le droit de ne pas pouvoir et même de ne plus vouloir!C'est facile à dire, je sais car je me bats avec moi-même contre ça... Je veux que la dépendance de mon ami redevienne son problème et ne m'éclabousse plus. Je ne veux plus avoir à m'approprier ce problème et à vouloir le résoudre, simplement parceque j'ai compris que, malgré tout l'amour qu'on leur porte, on ne peut pas porter leur problème! En revanche, on peut dire "non", on a le droit de ne pas accepter l'inacceptable et de se protéger soi-même mais espérer qu'il change pour nous est un leurre car au mieux, il se cacheront d'avantage et nous nous exposons à souffrir en découvrant encore et encore leurs mensonges. Car nous les découvrirons et c'est, à mon avis, ces espoirs déçus qui nous démolissent...Voilà, je suis de tout coeur avec toi mais prends soin de toi et surtout, pense à toi avant de penser à lui!Bon courage à toiNina
je rejoins Nina, en répétant une phrase essentielle : pense à toi avant de penser à lui !
Merci Nina et Trouble pour vos réponses.joindre le geste à la parole, je l'ai fait, puisque nous ne vivons plus ensemble. Je vous laisse imaginer tout ce que cela me coute. Quant à savoir si je supporte, je pense que toute femme normalement constituée n'a pas envie de vivre avec quelqu'un qui passe son temps à penser à ça. Et Bien sûr que si je l'avais su au début, ma raison aurait fait garde fou. Seulement quand on construit une vie de couple sans connaitre cet élément là, les choses diffèrent, et même lorsqu'on l'apprend,il est très difficile de considérer celui avec lequel on a vécu comme "malade", parce que la particularité de cette pathologie est qu'elle se cache très bien. Je ne vous apprends sans doute rien. J'essaie de penser à moi, mais comme cela signifie être seule, c'est pas franchement réjouissant...
mieux vaut etre seul(e) que mal accompagne(e), dit le proverbe.te voila en sevrage toi a present, sevrage de ton histoire d'amour qui a echoue. une fois les symptomes de manque attenues, il ne te restera plus qu'a repartir a l'assaut de la vie et des bonheurs qu'elle te reserve.c'est toujours desastreux, une fin d'histoire, surtout quand c'est a cause d'une connerie, si grosse soit-elle.peut-etre, comme ç'a ete le cas pour moi, lui a-tu fait un sublime cadeau, celui de lui permettre enfin de prendre conscience par ce coup de pied au c...? peut-etre, comme ç'avait ete le cas pour moi bien des fois auparavant, n'est-ce qu'un avatar supplementaire de son malaise, et il va trouver a se refugier dedans... ce n'est plus ton probleme, tu as fait tout ce qui etait a attendre de toi et meme bien plus.si tous les dependants qui s'ignorent, si tous les imbeciles de mecs qui cherchent des relations "sans prise de tete" pour flatter leur bas-ventre comme on les y incite tellement dans le monde pouvaient en prendre de la graine...et hop, une co-dependante de moins! ca au moins, tu l'as fait!
Baby, je n'ai pas encore lu ton histoire, je suis un peu " de retour " par ici car j'ai besoin de vous lire, malheuresement pour me dire que je suis pas la seule dans cette " merde ". J'ai aussi sauvé ma peau. Je suis seule maintenant, des jours ca va, des jours ca va moins bien, mais comme l'a si bien écrit Mondom, mieux vaut être seule que mal accompagnée. Essaye de voir du monde, d'inviter des gens, de sortir de t'occuper un peu l'esprit pour l'instant, et d'une fois que le temps aura passé la douleur avec s'estompera... Par la pensée avec toi, sois forte [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d6422f04.gif"[/img]
merci, Mondom, et Bibine, pour vos mots. je ne sais pas encore si c'est la fin de cette histoire. Nous vivons séparément depuis un certain temps, mais les sentiments sont encore là. Il m'a dit vouloir s'arrêter mais ne pas savoir comment s'y prendre, en dehors du psy qu'il va voir, et des médicaments qu'il prend pour calmer ses angoisses. C'est la lutte quotidienne, pragmatique qu'il ne parvient pas à mettre en place, parce qu'il ne sait pas comment faire...(ou ne veut pas vraiment?) Comme je l'avais dit dans un autre post, il est parvenu deux semaines à ne plus compulser sur le net, avant de replonger. Depuis, il repense à installer un controle parental qui ne bloque pas tout internet, comme ce fut le cas la première fois...mais il met des mois avant de le faire, agissant souvent après menace de ma part, et surtout, ce qui m'inquiète, c'est son discours comme quoi l'addiction fait tellement partie intégrante de lui, est un fonctionnement qu'il a depuis si longtemps qu'il ne voit pas ce qui pourrait le pousser à s'arrêter. qu'en pensez-vous?merci pour vos mots. Sois forte aussi Bibine, et parlons-nous, si tu le souhaites.
baby, c'est clair qu'il se ment lui-meme. "il ne voit pas ce qui pourrait le pousser a s'arreter" pourtant sous la menace de ta fuite il est pret a le faire... tant qu'il ne voit pas qu'il a besoin de lacher tout ca plus que de besoin de s'y accrocher, il n'a aucune chance. c'est pour ça qu'il a besoin d'etre aide. et eventuellement besoin que tu mettes tes menaces a execution, ce qui, si c'est evitable, ça semblerait mieux, mais sinon...il se sert de ça pour faire de toi sa maman, a attendre que tu remontes tes manches pour courir obtemperer... mais il ne s'en rend pas compte. toi tu n'es pas la pour assumer ca, c'est un compagnon que tu veux en lui et pas un gosse. s'il a des problemes a regler avec son pase, sa mere, son rapport auf autres, ce n'est pas a toi de le subir à sa place. c'est exactement la base (avec quelques variations sans doute) de ce qu'un dependant fait subir a sa compagne, c'est le sens du mot "co-dependante"...mais s'en sortir "pour toi" n'est donc pas la solution. c'est bien pour lui, pour mener sa vie et pas celle d'un ou une autre, qu'il doit s'en sortir. la menace n'aura jamais qu'une action provisoire. "le danger n'existe pas, tant que l'accident n'a pas lieu"... c'est la politique du "jusqu'ici tout va bien".je ne te conseille pas de le lacher, mais de faire en sorte qu'il prenne le probleme a bras-le-corps comme un grand garçon... la vie est plus belle quand on enleve ce qui est moche dedans!
Merci encore Mondom, pour la clarté, la lucidité de tes propos: tu réintroduis du rationnel lorsque l'on a tendance à se noyer dans l'émotionnel, et cela fait un bien fou. Tu pourrais ouvrir un cabinet, il ne désemplirait pas! Je te souhaite de continuer à garder cette même ténacité, tu fais honneur aux femmes.Je vais tacher de suivre tes conseils, et si je peux moi aussi t'aider, n'hésite pas.
merci pour ces gentils mots. si j'etais sur que cela puisse vraiment aider et pas seulement une ou deux personnes en me loupant avec toutes les autres, possible que je l'ouvrirais, ce cabinet! mais bon, je n'en suis pas encore là... et je ne suis pas encore pret a la cupidite de faire du beurre sur le dos de la recuperation ultime du porno!...honneur aux femmes, ça me va, c'est tres flatteur, j'aimerais faire egalement honneur aux hommes, je me sens aujourd'hui moins un connard que j'ai pu a certains moments ;-)je suis plutot en paix avec moi-meme maintenant, a chercher tranquillement les petites zones ou j'ai encore a passer le peigne fin pour trouver des explications sur moi, cela me plait sans me tarauder, je sens encore des changements en marche, je n'ai pas le sentiment d'avoir besoin de beaucoup d'aide pour le moment, j'ai foi en l'avenir, qui me donnera peut-etre du travail, et qui me fera peut-etre rencontrer enfin quelqu'un avec qui cette nouvelle vie s'ecrira a deux, mais je ne souffre pas en attendant, c'est formidable de me sentir libre.et puis, ce sont les vacances d'été!a bientot