Dépendance sexuelle

Version complète : Rencontre DASA en France, qui vient ?
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Je ne sais pas ce que peuvent donner ces réunions, mais une chose est sûre c'est que pour lutter contre cette dépendance et en venir à bout est qu'il faut sortir de chez soi. Et ce n'est pas en restant chez soi derrière un ordinateur et en postant dans un forum qu'on peut s'en sortir.

Quand j'ai commencé mon chemin pr me sortir de là au début je pensais pouvoir m'en sortir seul du moins essayer mais plus le temps avance et plus je sais qu'une aide extérieure est indispensable, psychologue, sexologue, amis, réunions etc... Tout est bon à prendre ou presque. Comme disait mondom il faut mettre plusieurs cordes à son arc.Ma 1ere prise de conscience a été de m'inscrire à ce forum, debut mai, même si j'ai rechutté je sais que je ne pourrai pas y arriver sans un minimum d'aide et ces réunions ont font partie. Je ne pourrai pas participer à celle-ci mais je compte bien "essayé" au moins une fois, même si je sais qu'il va falloir me faire violence pr franchir le pas, car je n'ose pas en parler, mais je suis en train de changer. Bon courage à ceux qui y seront.

 

Merde j'ai déconné, dimanche je serais dans l'avion, je pensais que la réunion était samediCe sera pour une prochaine fois, que ceux qui y aille, vienne nous en parler après

Merci

Je suis de retour de la rencontre DASA. Des partages intimes et sincères. Des partages de rétablissement d'autres de rechutes. Une cinquantaine de femmes, d'hommes, des jeunes, des moins jeunes, des anorexiques, des compulsifs, des anciens, des nouveaux, des convaincus, des sceptiques qui doutent...quelques larmes, beaucoup d'humour.La sérénité de l'écoute, de la parole, l'absence de jugement, de conseils même est vraiment apaisant. Tout le monde s'écoute, partage ou non des émotions, résonne ou non avec l'histoire de l'autre, tout le monde peut s'exprimer ou choisir de seulement écouter. L'expérience des uns apportent ou non à d'autres...Le mot qui les qualifie : une fraternité.Voila, je ne sais pas si c'est une étape indispensable pour s'en sortir, mais pour moi, tout cela prend une autre dimension, une autre réalité.

J'ai quelques contacts pour créer à la rentrée un groupe DASA sur Lyon, parce que j'en ai besoin. J'espère avoir toujours dans deux mois cette même volonté.P.S. : bon j'ai chialé discrétos pendant le partage de dépendants affectif et sexuel. J'ai pas pu participer, trop bloqué.

Merci de ton témoignage, Résilience. Je n'ai malheureusement pas pu me rendre à Paris, dimanche, mais ce que tu nous partages me confirme bien que les pistes pour vivre libre, sans compulser, se trouvent du côté de ce programme en 12 étapes. 
Le programme a place majeure. Je ne pense pas qu'il puisse être appliqué seul, sans l'aide d'un parrain.
Hello tout le monde,je relance un peu le topic.C'est super comme idée!! Et Resilience, je suis complètement d'accord avec toi. Cela me fait aussi flipper de participer à cette fraternité. Mais ton témoignage me rassure.De cette manière, on trouvera des leviers extérieurs pour nous-meme et aussi on pourra aider d'autres personnes. En se supportant les uns les autres, en se motivant tous les uns les autres, on lèvera la tête ensemble.Et ces réunions seront une autre corde à notre arc! comme le dit si bien Mondom

Je suis motivé pour participer à une de ces réunions sur Paris ou dans la région parisienne. Pour l'instant, je recherche un psy. Je compte aller me renseigner dans les centres pour étudiant. Mais n'étant pas étudiant, je cherche d'autres pistes mais n'en ai pas encore trouvé.

En tout cas, dès que j'ai une info pour un psy spécialiste sur les dépendances et en particulier liées au sexe, à la pornographie, dans la région parisienne et si vous êtes intéressés, je tournererai l'info! 

Les psy spécialistes...ils sont ici... (je m'exclus, pour les dep mais pas pour les codep) de parcourir ce forum depuis des semaines, mois, années...voilà qui fait de vous les experts...parce qu'aucun des témoignages qu'un psy peut entendre dans son cabinet ne peut équivaloir à ce qui se dit ici, sous le couvert de l'anonymat (parce que OUI, cette maladie est honteuse, de par notre culture et les pertes qu'elle fait encourir)...et puis, y a qu'un seul endroit où ce que l'on ressent peut faire écho...et c'est bien ici, parce que d'autres comprennent et ça, on le ressent...Cela n'exclut bien sûr pas les connaissances théoriques de la psychologie...je dirais même de la psychiatrie (Rose, tu délires!)...non mais, pourquoi y a des médics pour le sevrage à l'alcool, le sevrage à la drogue? Alors que l'orgasme est sans doute le plus gros "shoot" qu'un cerveau peut s'offrir! Parce qu'encore une fois, il y a la honte...cette dépendance, tu devrais pouvoir t'en sortir tout seul? Non mais!!!Le psy peut tout au plus t'offrir une oreille attentive, pour le reste, il essait de comprendre...parce que seulement des gens qui ont pris l'habitude de commencer à s'ouvrir sur ce forum, auront le courage de le faire devant le psy...pour les autres: "Il me croira pas, c'est trop grave, JE DOIS ÊTRE LE SEUL (surtout)".J'ai remarqué, en plus de 3 ans de consultation quasi quotidienne (où j'ai bien davantage lu que contribué)...une "amélioration" (Non Rose, ôte les guillemets car il s'agit bien de ça) de la qualité des posts...de leur authenticité...tout le monde avance au contact des autres...et pour ma part, de vous lire chers dep, m'aide encore à comprendre ce que j'ai pu vivre avec mon ex-conjoint (oui je le fais pour moi, mais de le comprendre, me RÉPARE!)Existe-t-il pareil regroupement dans le monde anglo-saxon? J'en doute...je crois que les plus grands experts, ils sont ICI...Bravo pour votre regard sur vous-mêmes, votre authenticité, votre grande introspection, votre désir de vous en sortir, votre alliance aux autres (cette addiction, encore pire que les autres, isole...on compulse pas en gang de "chums")...non, on (pourquoi tu dis "on" Rose?...parce que BON!) on  recherche plutôt la compagnie des femmes...eille les gars! J'ai remarqué que vous voulez commencer un topic sur le sport...(ça sent le mâle bien planté!)...Je suis d'avis qu'ils devraient (qui ça?) rouvrir les tavernes (étaient interdites aux femmes il y a quelques années, ici, au Québec))...séparer les filles des garçons à la petite école...l'identité masculine, ça se construit au contact des HOMMES...J'attends les tomates ! Rose
Hello,c'est marrant de me relire : "J'espère avoir toujours dans deux mois cette même volonté." Ben oui je l'ai toujours et le groupe DASA Lyon devrait faire sa première réunion mi-octobre, c'est cool.Je pense quand même que les psy peuvent aider, le dernier que j'ai consulté m'a engueulé pendant une heure...ça m'a fait beaucoup de bien.

Ton idée d'identité masculine perdue est vraiment très intéressante Rose...une piste de plus à creuser, merci.

Smile Des tomates? en voilà Rose! mais seulement pour faire un bloodymary et trinquer! C'est vrai que ça sent le mâle par ici ^^ mais c'est marrant Rose, tu viens de me faire remarquer que je pratique le sport avec autant de filles que de garçons (Taekwondo, natation et basket. ok ok...ce ne sont pas forcément des sports de fille, hein! Wink ) Entre parenthèse, je suis persuadé que le sport peut être un bon substitut à la dépendance sexuelle. Mais j'ai compris une chose, c'est que cette dépendance est lié à un autre de mes problèmes enfoui au fond de moi. Et au fur et à mesure, ce problème est venu s'entremêler avec d'autres histoires. et aujourd'hui, c'est un peu embrouillé. Alors, peut-être que le psy pourra m'aider à voir plus clair. et peut-être qu'un bon coup de pied au cul comme à Resilience pourra aider de temps en temps.Et tout à fait d'accord sur le fait qu'on doit faire un travail sur soi-même pour pouvoir s'en sortir, et qu'ici, c'est l'endroit parfait pour partager nos expériences et comprendre avec du recul notre dépendance.

Et l'idée, c'est d'avoir plein de cordes à notre arc pour pouvoir rebondir quand l'une d'elles ne marche pas.

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