Dépendance sexuelle

Version complète : Il a rechuté...mais je vais bien ...
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Voilà, mon mari a rechuté après 3 semaines !!! Je savais que ça arriverait...Je suis sortie avec ma meilleure amie vendredi soir (comme toutes les 2 semaines), et samedi matin, au réveil, je lui ai demandé si il s'était couché tard... il m'a demandé pourquoi je lui posais la question et m'a répondu "Oui un peu"...à ce moment là, j'ai su qu'il y était retourné...je lui ai alors demandé  et il m'a avoué...Il m'a dit avoir voulu voir ce que ça lui faisait,  si ces "émotions" avaient changées ...il m'a dit ne pas s'être masturbé et que cela ne lui avait pas procuré les mêmes sensations qu'avant..Et moi, j'ai plutôt bien vécu sa rechute. Je ne me suis plus sentie trahie, je ne me suis pas dit que c'était de ma faute, et je ne lui ai rien dit de plus...par contre, il a tenu à me rassurer en me disant qu'il ne fallait surtout pas que ça m'empêche de continuer à sortir ! Et le reste de la journée s'est déroulée sans que j'y pense alors qu'auparavant, je restais avec ces idées en tête pendant plusieurs jours.... 
Kim, tu poses bien le problème de notre attitude face aux rechutes de notre conjoint. Pour toi, c'était clair, il a reconnu sa rechute sans essayer de la dissimuler, et vous avez établi un dialogue. Tu es soulagée, il est sur le bon chemin... Pour moi,  ce n'est pas si simple. Mon conjoint a toujours nié ses rechutes, jusqu'au bout, jusqu'à ce que je lui mette une preuve sous le nez, et cela m'a plongée dans la détresse. La preuve évidente établie, il reconnait, me demande pardon, promet, et c'est reparti pour un tour. Je pense qu'en mentant dans un premier temps, il veut  me préserver, mais l'effet est inverse, je vis dans l'insécurité permanente, je ne pense qu'à ça. Comment peut-il vivre cette double vie, cette double personnalité ?Je voudrais tant que tout cela soit terminé, passer à autre chose. Au mois de juillet, après 2 ans et demi de galère, je pensais sincèrement avoir vu le bout. Mais non... Il y a un mois, lors d'un séjour familial en province, je suis montée me coucher. Lui pianotait dans le salon sur son portable, de la famille occupée à autre chose autour de lui ; j'étais tranquille, je ne pensais pas à nos problèmes.Je me relève innocemment une heure plus tard pour prendre un comprimé oublié et là, dans le salon, je le vois rabattre précipitamment le couvercle de son portable. Je fais mine de rien, je lui parle tranquillement. Mais je suis complètement traumatisée.Il faut dire que son activité est assez discrète puisque ce sont des tchats avec des femmes d'Internet et la famille autour n'y voit que du feu puisqu'il n'y a en général pas d'images.Le cœur battant, je remonte comme pour me coucher, les jambes tremblantes, mais a mi-hauteur, je m'arrête, attends, incapable d'aller plus loin, et puis je redescends. Même scénario, monsieur rabats à nouveau son couvercle sans éteindre l'ordinateur, en me signifiant qu'il a terminé son travail pour ce soir. Cette fois, je n'ai plus de doute, mais je me tais. Le séjour se termine dans le désarroi mais je ne montre rien. De retour chez nous je suis comme une écorchée vive, mais je me contiens. Mes sens sont aux aguets, je ne pense plus qu'à ça. Je devine à nouveau qu'il dialogue avec des filles dès que j'allume la télé ou suis occupée ailleurs. Plusieurs fois je le dérange dans son occupation, il change prestement de site, me parle aimablement de choses et d'autres.Je ne sais pas quoi faire, j'essaie de faire bonne mine, mon mari se doute que je me doute, il m'interroge sur "mon bonheur" d'être avec lui, s'inquiète si je l'aime, redouble d'attention à mon égard. Je nage dans l'angoisse, en appelle au Ciel...Finalement, je ne dis rien. Et depuis 10 jours, je n'observe plus de dérapage, l'angoisse me quitte peu à peu. Peut-être avait-il besoin de garder secrète sa rechute, pour ménager sa fierté. Je pense avoir eu raison de ne pas cette fois lui mettre le nez dans son c*c*. Et peut-être aussi a-t-il senti mon désespoir au-delà des paroles, car certainement, il a bien vu que j'ai vu.Je ne sais si ce témoigne est utile, mais je suis soulagée de mettre tout cela par écrit.
Et oui Luline ! Tous nos hommes réagissent différemment !
Moi, cela fait 5 ans que je me suis aperçue que quelque chose n'allait pas et plus d'un an de "visites" que je savais sur des sites XXX....à chaque fois, c'était des promesses non tenues, etc... sauf que notre libido n'en était plus une ! 
Jusqu'au début du mois où j'ai trouvé le site d'Orroz suite à une rechute ... et là, tranquillement, je lui ai demandé de lire quelques pages et de me dire ce qu'il en pensait... depuis, il a pris "réellement" conscience de sa maladie et de ses conséquences...
Suite à sa rechute de vendredi, il s'est senti le besoin de se replonger dans le bouquin d'Orroz..mais moi, je ne lui en ai pas plus parlé (de sa rechute)...
Je pense que pour l'instant, il a besoin d'"assimiler" le bouquin, les conséquences sur sa vie, sur notre vie et tout ce qui en découle, donc pour l'instant, il en bonne voie... mais, je pense que d'ici quelques mois, les choses risquent d'être différentes car une fois la maladie "acceptée ", est ce qu'il aura toujours le désir de s'en débarrasser...
 
C'est un bon début KIM,Mais tu n'as pas à culpabiliser. J'ai vécu la même situation et ma femme a tout pris sur elle et disait que c'était de ma faute (comme si j'étais un enfant qu'elle n'avait pas protégé) mais moi j'ai pris cela comme étant une permission de continuer car de toute façon elle prendrait cela sur elle donc ce ne serait pas de ma faute mais de la sienne.Tu peux applaudir ses efforts (avoir tenu 3 semaines n'est pas rien), mais tu ne peux prendre son erreur sur toi.Je suis bien content pour vous, continuez d'avancer.  
Bonjour Luline,  Tout ce qui lui permet de contenter son soi est à mettre à la poubelle.Conseil: remplacez l'ordinateur portable par un ordinateur de bureau. Le tout placé dans le salon devrait déjà fortement le calmer. Bon courage
Bonjour RolfVeux-tu dire que j'ai eu tort de ne rien dire pour ménager sa fierté ? Ainsi, j'alimenterais son égo ? Lui faut-il à nouveau une bonne crise de ma part ?Tu as peut-être raison, car je m'aperçois qu'en fait, il continue... Je ne sais plus sur quel pied danser... Quant à l'ordi dans le salon, c'est trop tard. Nous avons tranformé une chambre en salle d'ordinateurs et bureau. Erreur fatale.  
Bonjour KimVas-tu continuer à sortir avec ta copine le vendredi soir ?Le feras-tu sans crainte ? Comment vas-tu vivre cela...et comment ton compagnon va-t-il le vivre ? Tiens-nous au courant. 
C'est difficile de dire que tu as eu tort, parce que nous sommes tous différents, mais pour moi, comme je le mentionnais précédemment, le fait qu'elle ait pris sur elle le fait que j'ai rechuté c'était me donner la permission de continuer à chercher des failles dans le système et à regarder du porno.Je me pose des questions pour vous aider, vous les co-dep, c'est malheureux à dire mais j'ai l'impression de mieux m'en sortir parce que J'ai pris l'affaire en main. En effet, je me suis rendu compte que j'étais malheureux et que je rendais ma famille malheureuse ( j'étais toujours épuisé, jamais avec ma famille, etc...). C'est moi qui ait pris l'initiative ... ma femme ne le sait pas (quoique elle doit voir du changement) et je me sens plus fort ainsi.Il faut que nous les dépendants nous nous rendions compte. Peut-être écrire une carte de tous les membres de vos familles.  Exemple moi cela me fendrait le coeur que mon petit garçon m'écrive : Papa, j'aime être près de toi et j'aimerais que l'on passe plus de temps ensemble, s'il te plaît. Il n'y a pas de culpabilité dans ce message et je comprendrais que le problème vient de moi.Et la dernière étape, que l'on se prenne en main et que l'on avance sans se retourner. Bon courage à toutes 
Luline, Oui je vais continuer à sortir avec ma copine... En fait, depuis juillet 2007 jusqu'à juillet 2008, je sortais tous les vendredis soir et également des fois le samedi soir. Fin juillet 2008, après une séparation de quelques mois (tout en vivant sous le même toit)nous avons décidé d'essayer de reprendre notre couple en main, donc je ne sors plus que toutes les 2 semaines ... Pour ce qui est de la crainte, cela ne sert à rien et arrêter de sortir non plus. La crainte ne fera qu'accentuer mes états d'âme et arrêter de sortir lui ferait sentir une culpabilité et mon manque de confiance en lui...donc nous avons tous 2 à travailler sur ce point là !  Pour l'instant, pas de rechute  de sa part, mais moi, j'avais arrêté mes antidépresseurs suite à une intolérance (urticaire et démangeaisons)... résultat, mon moral est de nouveau comme les montagnes russes depuis quelques jours et j'entame un nouveau traitement.Rolf, non je ne culpabilise plus à cause de cette saleté quand mon moral est au beau fixe, mais dès que celui ci redescend, je me dis que (quand même) je n'arrive pas à donner envie de moi à mon mari ...et là, c'est mon "syndrome de l'abandon" qui reprend le dessus...  
Rolf, c'est formidable que tu aies pris les choses en main et que tu aies décidé fermement de t'en sortir.Je comprends à travers tes conseils qu'il faut néanmoins une présence des compagnes comme garde-fou aux rechutes. Que cette présence soit morale (qu'elle pose des limites et surtout  qu'elle ne prenne pas la faute sur elle), ou même physique (l'ordi dans le salon, un travail discret côte à côte).Dis-moi si j'ai mal interprété.Mon mari a beaucoup profité de mes absences, de mes occupations autres, malgré toutes ses promesses.. Il ne pouvait pas, disait-il,  s'en empêcher. C'est pourquoi j'ai cesser de séjourner chez ma vieille maman, de sortir trop longtemps avec mes copines.Mais à terme, ce n'est pas tenable, seulement une attitude transitoire, en attendant que la dépendance se dessèche. Et elle se dessèchera d'autant plus vite que notre compagnon 'décide de prendre les choses en main". Je ne suis même pas sûre que mon époux en soit à ce stade. C'est pour moi une piste à creuser. Je commence à y voir plus clair, merci.
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