10-06-2008, 15:40
... Et c'est là bien le drame.
Mon mari est "ex-dépendant", ex-grand consommateur de porno sur internet.
C'est du passé, maturité oblige, prise en compte de ce qui se passe en coulisses etc... J'ai de la chance que son sevrage se soit fait en grande partie parce que lui le souhaitait de façon latente. J'ai juste un peu impulsé le processus, disons.
Pourtant, lors de nos échanges durant sa dépendance, je n'ai eu de cesse d'essayer de retourner la situation "Et si moi, j'allais sur des sites comme ça ?".
Lui, disait-il, ça ne l'aurait pas choqué plus que ça, vu que c'était complètement dissocié de sa vraie vie sexuelle.
Moi, je ne pouvais pas comprendre cette sexualité parallèle, ce goût hypocrite pour l'impossible, cette projection vers "celles qu'il ne pouvait pas avoir dans la vraie vie".
Aujourd'hui, si je suis amenée à parler avec n'importe qui d'un sujet qui touche de près ou de loin la pornographie ou le sexe et ses dérivés, je deviens agressive... Ou plutôt "fortement exaltée". La féministe aigrie se réveille, faut pas me gonfler avec les strings, les meufs, les gros nichons, les hommes/les femmes.
Un gars qui maintient mordicus que c'est trop bon de mâter des bonnes meufs, n'est en principe même pas capable de s'en choper une potable. Etc etc...
MAIS JE M'EGARE !!!
Bref, zéro empathie, du début jusqu'à la fin.
Aujourd'hui, si lui est sorti de ça, je ne me sens pas "guérie" de ma tentation de juger... J'aurais aimé, pourtant, car ça m'aurait permis de comprendre et de compatir même.
Même si tout ça est du passé pour mon mari, c'est toujours "en moi"... Au fond je n'arrive pas à "pardonner" ce qu'il a été.
Z'en pensez quoi ?
Mon mari est "ex-dépendant", ex-grand consommateur de porno sur internet.
C'est du passé, maturité oblige, prise en compte de ce qui se passe en coulisses etc... J'ai de la chance que son sevrage se soit fait en grande partie parce que lui le souhaitait de façon latente. J'ai juste un peu impulsé le processus, disons.
Pourtant, lors de nos échanges durant sa dépendance, je n'ai eu de cesse d'essayer de retourner la situation "Et si moi, j'allais sur des sites comme ça ?".
Lui, disait-il, ça ne l'aurait pas choqué plus que ça, vu que c'était complètement dissocié de sa vraie vie sexuelle.
Moi, je ne pouvais pas comprendre cette sexualité parallèle, ce goût hypocrite pour l'impossible, cette projection vers "celles qu'il ne pouvait pas avoir dans la vraie vie".
Aujourd'hui, si je suis amenée à parler avec n'importe qui d'un sujet qui touche de près ou de loin la pornographie ou le sexe et ses dérivés, je deviens agressive... Ou plutôt "fortement exaltée". La féministe aigrie se réveille, faut pas me gonfler avec les strings, les meufs, les gros nichons, les hommes/les femmes.
Un gars qui maintient mordicus que c'est trop bon de mâter des bonnes meufs, n'est en principe même pas capable de s'en choper une potable. Etc etc...
MAIS JE M'EGARE !!!
Bref, zéro empathie, du début jusqu'à la fin.
Aujourd'hui, si lui est sorti de ça, je ne me sens pas "guérie" de ma tentation de juger... J'aurais aimé, pourtant, car ça m'aurait permis de comprendre et de compatir même.
Même si tout ça est du passé pour mon mari, c'est toujours "en moi"... Au fond je n'arrive pas à "pardonner" ce qu'il a été.
Z'en pensez quoi ?