10-01-2008, 13:34
Bonjour,
Je suis nouvelle sur ce site, et enfin, je trouve des témoignages de personnes qui vivent la même chose que moi.
Quelques uns de mes amies proches connaissent ma situation, mais c'est un sujet encore tabou.
Lorsque j'ai découvert que mon mari, au début de notre mariage visionnait des cassettes porno et lisaient des revues du même type, je me suis tue car notre sexualité était difficile et je pensais que, probablement ses agissements étaient justifiés. La situation s'est nettement dégradée lorsque nous avons eu Internet en 2000.
J'ai vu un psy qui m'a beaucoup aidé et, qui m'a permis de ne pas sombrer. IL m'a permis d'être plus libérée au niveau sexuel.Mon mari a beaucoup apprécié, mais a continué à surfer. Il se levait la nuit, je ne pouvais plus dormir.
Début 2007, il devenait de plus en plus agressif et méchant avec moi.
En juillet 2007, au début de mes vacances, ma gynéco m'annonce une maladie très invalidante : le lichen scléreux atrophique vulvaire.
J'étais désespérée. Deux jours précisément après l'annonce de cette maladie, je découvre avec effroi, que mon mari depuis des années retirait de grosses sommes d'argent liquide. Il a tout d'abord nié. Je l'ai harcelé, et ce n'est qu'au bout d'un mois que j'ai appris la vérité : il rencontrait des prostituées depuis toujours.
Cela a été un traumatisme profond, lui qui disait m'aimer plus que tout!
Je suis partie seule une semaine comme un zombie pour prendre une décision.
De retour, je ne lui ai pas laissé le choix: il se soigne ou je le quitte.
Il a décidé de se soigner.Il rencontre une psy depuis cette date.A priori, il n'est pas retourné depuis. Il est plus gentil avec moi mais est très exigeant an niveau de nos rapports sexuels.
Mon psy m'a conseillé de me respecter et de ne pas faire des choses dont je n'ai pas envie. C'est très délicat, car si je lui refuse, il surfe encore plus...
Nos rapports sont extrêmement compliqués. Cela fait 5 mois environ qu'il en sevrage et je le sens en grand manque.
J'aurai aimé trouver dans ma région un groupe de paroles, mais je n'en ai pas trouvé.
Mon psy m'aide à prendre du recul pour éviter de me détruire. En effet, j'ai repris à fumer, et j'ai des problèmes de santé depuis la découverte de cette trahison.
Cette onde de choc a occasionné des plaies à mon corps et à mon âme.
Ma gynéco, m'a donnée un traitement qui m'aide à dormir la nuit. C'était essentiel pour pouvoir affronter le quotidien, même si mes pensées depuis cette date, sont tout le temps tournées vers ce problème.
Je me fixe des objectifs, pour pouvoir avancer.
Ce passé douloureux et le suivi psy m'ont aidé à voir les gens différemment.
Je sens la détresse des gens .J'ai une empathie hors norme et je fais preuve d'une tolérance que beaucoup ne comprennent pas, notamment dans mon entourage professionnel.
Tant pis, c'est à la fois ma force et ma faiblesse!
Quand on vit des choses aussi difficiles, qu'on les analyse, on est beaucoup plus apte à la compréhension de l'autre.
Mais, malgré tout, parfois, je me demande si j'ai pris la bonne décision.
Pourtant, c'est sur, si je le quittais, il sombrait car il était en dépression. Il m'a dit texto : je ne m'en sortais plus, j'avais de plus en plus envie d'aller voir les prostituées !
Je vais devoir arrêter là.
A très bientôt
Je suis nouvelle sur ce site, et enfin, je trouve des témoignages de personnes qui vivent la même chose que moi.
Quelques uns de mes amies proches connaissent ma situation, mais c'est un sujet encore tabou.
Lorsque j'ai découvert que mon mari, au début de notre mariage visionnait des cassettes porno et lisaient des revues du même type, je me suis tue car notre sexualité était difficile et je pensais que, probablement ses agissements étaient justifiés. La situation s'est nettement dégradée lorsque nous avons eu Internet en 2000.
J'ai vu un psy qui m'a beaucoup aidé et, qui m'a permis de ne pas sombrer. IL m'a permis d'être plus libérée au niveau sexuel.Mon mari a beaucoup apprécié, mais a continué à surfer. Il se levait la nuit, je ne pouvais plus dormir.
Début 2007, il devenait de plus en plus agressif et méchant avec moi.
En juillet 2007, au début de mes vacances, ma gynéco m'annonce une maladie très invalidante : le lichen scléreux atrophique vulvaire.
J'étais désespérée. Deux jours précisément après l'annonce de cette maladie, je découvre avec effroi, que mon mari depuis des années retirait de grosses sommes d'argent liquide. Il a tout d'abord nié. Je l'ai harcelé, et ce n'est qu'au bout d'un mois que j'ai appris la vérité : il rencontrait des prostituées depuis toujours.
Cela a été un traumatisme profond, lui qui disait m'aimer plus que tout!
Je suis partie seule une semaine comme un zombie pour prendre une décision.
De retour, je ne lui ai pas laissé le choix: il se soigne ou je le quitte.
Il a décidé de se soigner.Il rencontre une psy depuis cette date.A priori, il n'est pas retourné depuis. Il est plus gentil avec moi mais est très exigeant an niveau de nos rapports sexuels.
Mon psy m'a conseillé de me respecter et de ne pas faire des choses dont je n'ai pas envie. C'est très délicat, car si je lui refuse, il surfe encore plus...
Nos rapports sont extrêmement compliqués. Cela fait 5 mois environ qu'il en sevrage et je le sens en grand manque.
J'aurai aimé trouver dans ma région un groupe de paroles, mais je n'en ai pas trouvé.
Mon psy m'aide à prendre du recul pour éviter de me détruire. En effet, j'ai repris à fumer, et j'ai des problèmes de santé depuis la découverte de cette trahison.
Cette onde de choc a occasionné des plaies à mon corps et à mon âme.
Ma gynéco, m'a donnée un traitement qui m'aide à dormir la nuit. C'était essentiel pour pouvoir affronter le quotidien, même si mes pensées depuis cette date, sont tout le temps tournées vers ce problème.
Je me fixe des objectifs, pour pouvoir avancer.
Ce passé douloureux et le suivi psy m'ont aidé à voir les gens différemment.
Je sens la détresse des gens .J'ai une empathie hors norme et je fais preuve d'une tolérance que beaucoup ne comprennent pas, notamment dans mon entourage professionnel.
Tant pis, c'est à la fois ma force et ma faiblesse!
Quand on vit des choses aussi difficiles, qu'on les analyse, on est beaucoup plus apte à la compréhension de l'autre.
Mais, malgré tout, parfois, je me demande si j'ai pris la bonne décision.
Pourtant, c'est sur, si je le quittais, il sombrait car il était en dépression. Il m'a dit texto : je ne m'en sortais plus, j'avais de plus en plus envie d'aller voir les prostituées !
Je vais devoir arrêter là.
A très bientôt