Dépendance sexuelle

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bonjour John,
tu évoques dans ton mot quelquechose que j'ai du mal à comprendre: l'aveuglement. Comment peut-on s'aveugler aussi longtemps, sans vouloir réagir, se prendre en main? il y a un côté autodestructeur qui moi me dépasse. Penses -tu en outre que le mal qui se tapit sous la surface de l'addiction soit de nature identique, ou très similaire, chez tous les dépendants sexuels? le rapport aux parents semble en effet jouer de façon essentielle dans cette déviance. cela donne en tout cas à réfléchir sur ce que nos parents nous transmettent, sur comment on reçoit leur éducation...une dernière question (pour aujourd'hui , en tout cas!) : lorqu'on parvient comme toi, à analyser aussi justement le mécanisme de l'addiction, parvient-on mieux à s'en détacher, à l'extérioriser? ou bien est-ce d'en connaitre l'origine qui permet de s'en détacher ?
je t'embrasse!
le mot que tu emploies, aveuglement, dans le sens où tu l'emploies, semble sous-entendre que les aveugles pourraient retrouver la vue "s'ils le voulaient" et s'ils cessaient de pâtir dudit aveuglement qui leur fait prendre les vessies pour des lanternes et persister malgré la brûlure.
Or, certains peuvent recouvrer la vue, d'autres pas.
Le dépendant jouit et pâtit d'un manque... d'indépendance.
Il y a des avantages et des inconvénient à la servitude des "victimes consentantes" que nous sommes/fûmes.
Va jeter un oeil sur les travaux d'éric loonis (tape ce mot dans le moteur de recherche du forum en haut à droite de l'accueil)
Si l'autodestruction te dépasse (sans s'arréter à ta hauteur) c'est tant mieux !
le rapport aux parents, c'est certain qu'il est à revoir
http://johnwarsen.blog.lemonde.fr/2005/1...nsternati/
je ne suis pas certain de cerner la nature du mal tapi sous la dépendance, sinon je serais thérapeute au lieu de galérer dans l'audiovisuel :-) .
Je ne suis point allé voir dans la culotte de mes condisciples, bien que ça se passe surtout dans la tête (et pas dans le coeur).
Je ne sais plus qui disait "dieu nous a donné une bite et un cerveau, et pas assez de sang pour irriguer les deux en même temps". C'est une façon assez amusante de pointer certaine faiblesse masculine face à l'image, que d'autres exploiteront à des fins mercantiles au lieu d'en profiter pour nous élever l'âme...
Combien de temps faut-il à un dépendant pour se sevrer et pouvoir laisser trainer un regard amusé à la devanture du rayon hot du marchand de journaux à l'idée de ce que la frustration peut faire vendre ? je dis amusé, parce que l'attristion, on a donné.
sur ta dernière question, je dirais que poser le diagnostic n'est pas guérir, et que c'est p'têtre même les plus intarissables posteurs les plus atteints.
Faudrait que tu relises quelques réponses d'orroz sur son forum pour voir pourquoi on est là à essayer de rendre un peu de ce qu'on a reçu.
Il y a a l'abus, les abuseurs et la dépendance, la recherche des premiers flashs, ceux de l'extase.Il y a dépendance, quand c'est un besoin, et non plus, un plaisir.Mais celui ci reste gravé dans le cerveau.Pour cela, ceux qui soignent les dépendants, parlent de maladie du cerveau.
La dépendance prend emprise sur tous les besoins de la vie, même en passant par les êtres qu'ils aiment.La dépendance est là; présente, et devient un be'soin vital, alors que la vie devrait être là, sans elle(sssssssss)
il est reconnu qu'il y a des traces du passé, de l'enfance, mais tous ne sont pas égaux.Certains seront dépendants, en n'ayant pas eu trop de traumatismes dans l'enfance, et d'autres en ayant eu au contraire beaucoup plus de traumatismes, ne le seront pas.
On en peut pâs prendre la palce d'un spécialiste quand on se retrouve, femme de.5ou le contraire)
On ne peut pas bien sur comprendre.On en e fait peut être qu'empirer leur mal.
Mais on souffre, çà oui, personne ne peut nous l'enlever.
Je relis ,

ces dépendances qui nous gouvernet, super bouquin, que je lis avec plaisir , maintenant qu'il me semble "être sortie" d'affaire.
Je ne l'ai aps lu de la même façon auparavant/
Mais cela n'aurait rien changé.
Il e'st seul face à sa volonté d'en sortir.Il doit prendre ses responsabilités, quant à son envie d'être INDEPENDENT.
L'indépendance est la vie, pas le silence et la dépendance.
Il est certain que la dépendance qui dépend du sexe, çà fait mal, pour un couple.Mais lui ne ressent pas le mal qu'il nous fait.S'en rend il compte d'ailleurs.
Je me mets un peu à la place de mon dépendant.Il est plus que çà, peut être le plus fort des dépendants!
il est dépendant à tout, enfin, à presque tout.Et cet auteur du bouquin le dit bien y a pas qu'une dépendance, souvent y 'en a plusieurs...et ainsi va la vie on en remplce une , par une autre, etc etc..........................Et y pas pas d'excuse à essayer de chercher, y a un cerveau malade au bout du compte.Un morceau du corps à réadapter.Ne pas chercher à se "rassacier" coute que coute avec des flashs, des trucs qui font expirer la souffrance.......Puis certains auront souffert et d'autres moins.
La souffrance n'est pas comparable.
Et les excuses non plus.
Ils veulent s'en sortir, ils le pourront, feront en sorte qu'ils feront ce qu'il faut.
j'ai à lire, je vous dis à demain.
Bonne nuit.Laure
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