28-04-2007, 10:51
Je vois que Marinette a un parcours difficile dans lequel toutes celles qui sont ici ou presque doivent plus ou moins se retrouver, moi la première. J’ai chaque fois un peu l’impression que c’est vraiment un mauvais rôle qu’on nous fait jouer, comme si la frustration qu’on ressent participe de la mauvaise farce.
Alors bon, j’essaie de comprendre, pourquoi une telle transe devant une machine? Évidemment, il y a ce mécanisme du « plaisir » versus « risque ». Le bon vieux mécanisme de la transgression... Et, effectivement, là j’en rajoute une couche car je donne un prix à tout ceci avec mes: « tu sais que je vais foutre le camp ? » etc. Et dans sa tête : « si je continue elle va partir, je risque gros »… Et tout à coup une logique implacable : « tout ça risque de coûter cher, très cher !! » . Et voilà! le plaisir du porno devient « hors de prix ! », précieux! Me voici en train de faire une surenchère autour d’une chose que nous ne voudrions (à priori) ni l’un ni l’autre… je dois mettre les deux pieds dans le plat, mais bon…. Je ne suis pas Françoise Dolto et suporte mal qu’il aille reluquer des fesses sur le web dès que j'ai les talons tournés, rien à faire! D'ailleurs, ça me casse les pieds à peu près autant que si j’allais coller les miennes sur la Webcam en ligne…
Pendant une semaine j’avais mis un type à poil sur mon fond d’écran histoire de mettre en pratique cette « ouverture d’esprit » qu’il avait subtilement mis en doute chez moi…hé bien on fait à peu près le même score. En tout cas c’était quand même drôle, juste la tête des gens ! C’est à mourir de rire, on voit des filles à poil partout alors pourquoi ces airs éberlués de tout le monde?
Enfin bref, mais bon je ne crois pas qu’il y ait de fourbes ou de vilains qui tiennent…mon ‘ami’ a une fragilité, un terrain psychologique plus ou moins propice et aussi un contexte social et moi (sans le vouloir bien sûr) qui lui savonnons la pente.
Oui un contexte social, car le porno est devenu un nouveau moyen assez subtil d’asservir les masses. Je ne rêve pas, ceux qui tombent dedans en parlent bien comme d’un narcotique? Et vous remarquerez que les mouvements conservateurs se font globalement, non plus les détracteurs de la pornographie, mais les fervents défenseurs ! On a même un lien porno sur le site de TF1! Comme c'est curieux..., notre société est devenue pro-porno avec l’assentiment et la bénédiction du système. Oui le système nous offre aujourd’hui une liberté sexuelle sur un plateau à cristaux liquides. Mais voilà : il y a un hiatus entre liberté et conditionnement. Cette liberté sexuelle est une liberté CONDITIONNÉE.
À propos de la pornographie sur le web (je n’invente pas, j’ai trouvé ces superlatifs sur le forum coté dépendants), j’entends donc parler de plaisirs « incomparables » et « uniques » soit…. mais servis par les mass medias… alors, c’est eux qui vont faire obéir notre libido au doigt et à l'œil ?
Vive l’efficacité! Métro, boulot, branlette, dodo, Prozac ….. Le système est mieux huilé que jamais. Il y avait le fast-food, maintenant le fast-fuck….on n’arrête pas le progrès, enfin chez Mac Donalds on bouffait de la merde, mais on bouffait pas seuls…
Alors je pense que ce qui est pestilentiel c’est davantage le phénomène assez nouveau de l’INSTRUMENTALISATION de la pornographie mais pas de la pornographie en soi bien évidemment car la pornographie est une representation qui existera toujours. Je ne crois pas au grand conspirateur, mais le principe d’une société organisée a toujours été de contenir l’élan vital du quidam. Il faut ouvrir les yeux et se rendre compte que par le biais du cybersexe la société est aujourd’hui purgée de sa libido. Purgée de son élan vital, et comme d’habitude nous sommes pour la plupart aveugles aux mécanismes de notre propre asservissement….
La pornographie pourrait être une truculente odyssée dans la sphère de nos fantasmes, oui pourquoi pas… mais ce n’est plus le cas aujourd’hui, elle est devenue un dérivatif (et beaucoup trop violente et formatée).
C’est amusant quand on parle d’idées reçues on sait tous ce que ça veut dire… une idée con, une idée vide, creuse…. une idée qui prend la place de celle qu’on devrait se construire… Et les images reçues? Les images reçues c’est idem!
Les images pornographique reçues en masse idem : table rase à l’imagination! Maintenant on baise comme dans un film de cul… je connaissais la misère intellectuelle, je découvre la misère sexuelle… Et comme je ne veux pas être traumatisante (il est déjà assez troublé comme ça) je ne dis rien.
Et puis d'ailleurs, je ne dis rien car je ne suis déjà plus là…. la tête n’y est plus en tout cas.
Oui juste des clichés… je le repete ces images reçues sont comme les idées reçues… plus le temps passe, plus elles se sclérosent…. Et puis avec des idées clichéesques sur l’érotisme des femmes ont jette leur fantasmes dans le caniveau. Fuck les clichés!
Alors bon, j’essaie de comprendre, pourquoi une telle transe devant une machine? Évidemment, il y a ce mécanisme du « plaisir » versus « risque ». Le bon vieux mécanisme de la transgression... Et, effectivement, là j’en rajoute une couche car je donne un prix à tout ceci avec mes: « tu sais que je vais foutre le camp ? » etc. Et dans sa tête : « si je continue elle va partir, je risque gros »… Et tout à coup une logique implacable : « tout ça risque de coûter cher, très cher !! » . Et voilà! le plaisir du porno devient « hors de prix ! », précieux! Me voici en train de faire une surenchère autour d’une chose que nous ne voudrions (à priori) ni l’un ni l’autre… je dois mettre les deux pieds dans le plat, mais bon…. Je ne suis pas Françoise Dolto et suporte mal qu’il aille reluquer des fesses sur le web dès que j'ai les talons tournés, rien à faire! D'ailleurs, ça me casse les pieds à peu près autant que si j’allais coller les miennes sur la Webcam en ligne…
Pendant une semaine j’avais mis un type à poil sur mon fond d’écran histoire de mettre en pratique cette « ouverture d’esprit » qu’il avait subtilement mis en doute chez moi…hé bien on fait à peu près le même score. En tout cas c’était quand même drôle, juste la tête des gens ! C’est à mourir de rire, on voit des filles à poil partout alors pourquoi ces airs éberlués de tout le monde?
Enfin bref, mais bon je ne crois pas qu’il y ait de fourbes ou de vilains qui tiennent…mon ‘ami’ a une fragilité, un terrain psychologique plus ou moins propice et aussi un contexte social et moi (sans le vouloir bien sûr) qui lui savonnons la pente.
Oui un contexte social, car le porno est devenu un nouveau moyen assez subtil d’asservir les masses. Je ne rêve pas, ceux qui tombent dedans en parlent bien comme d’un narcotique? Et vous remarquerez que les mouvements conservateurs se font globalement, non plus les détracteurs de la pornographie, mais les fervents défenseurs ! On a même un lien porno sur le site de TF1! Comme c'est curieux..., notre société est devenue pro-porno avec l’assentiment et la bénédiction du système. Oui le système nous offre aujourd’hui une liberté sexuelle sur un plateau à cristaux liquides. Mais voilà : il y a un hiatus entre liberté et conditionnement. Cette liberté sexuelle est une liberté CONDITIONNÉE.
À propos de la pornographie sur le web (je n’invente pas, j’ai trouvé ces superlatifs sur le forum coté dépendants), j’entends donc parler de plaisirs « incomparables » et « uniques » soit…. mais servis par les mass medias… alors, c’est eux qui vont faire obéir notre libido au doigt et à l'œil ?
Vive l’efficacité! Métro, boulot, branlette, dodo, Prozac ….. Le système est mieux huilé que jamais. Il y avait le fast-food, maintenant le fast-fuck….on n’arrête pas le progrès, enfin chez Mac Donalds on bouffait de la merde, mais on bouffait pas seuls…
Alors je pense que ce qui est pestilentiel c’est davantage le phénomène assez nouveau de l’INSTRUMENTALISATION de la pornographie mais pas de la pornographie en soi bien évidemment car la pornographie est une representation qui existera toujours. Je ne crois pas au grand conspirateur, mais le principe d’une société organisée a toujours été de contenir l’élan vital du quidam. Il faut ouvrir les yeux et se rendre compte que par le biais du cybersexe la société est aujourd’hui purgée de sa libido. Purgée de son élan vital, et comme d’habitude nous sommes pour la plupart aveugles aux mécanismes de notre propre asservissement….
La pornographie pourrait être une truculente odyssée dans la sphère de nos fantasmes, oui pourquoi pas… mais ce n’est plus le cas aujourd’hui, elle est devenue un dérivatif (et beaucoup trop violente et formatée).
C’est amusant quand on parle d’idées reçues on sait tous ce que ça veut dire… une idée con, une idée vide, creuse…. une idée qui prend la place de celle qu’on devrait se construire… Et les images reçues? Les images reçues c’est idem!
Les images pornographique reçues en masse idem : table rase à l’imagination! Maintenant on baise comme dans un film de cul… je connaissais la misère intellectuelle, je découvre la misère sexuelle… Et comme je ne veux pas être traumatisante (il est déjà assez troublé comme ça) je ne dis rien.
Et puis d'ailleurs, je ne dis rien car je ne suis déjà plus là…. la tête n’y est plus en tout cas.
Oui juste des clichés… je le repete ces images reçues sont comme les idées reçues… plus le temps passe, plus elles se sclérosent…. Et puis avec des idées clichéesques sur l’érotisme des femmes ont jette leur fantasmes dans le caniveau. Fuck les clichés!