Dépendance sexuelle

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Bonsoir,

Maggy dit "Tant que le focus est sur les choses qu'on ne peut pas changer, on oublie de porter notre regard sur les choses qu'on peut réellement changer."

Et c'est clair, les AA ont cette phrase qui me semble tres juste et qui est tres belle parce qu'elle peut aider:

"Mon Dieu donnez moi la Sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer... le Courage de changerles choses que je peux.. et la Sagesse d'en connaitre la différence."

Même quand on n'est pas croyant, je crois que cette phrase fait réfléchir et peut aider.. :trefle:

Bon courage à toutes et a tous ;-)
Tu as raison Elfi, je trouve que ça s'applique à tout le monde, croyant ou pas.

Personnellement, j'ai gaspillé tellement d'énergie à essayer de contrôler des choses pour lesquelles je n'ai absolument aucun contrôle que plein d'autres pans de mon existence se sont effrités parce que mon énergie était à la mauvaise place.

N'empêche que pour moi c'est encore un combat de chaque jour : m'occuper de ce sur quoi j'ai du contrôle et tenter de lâcher prise sur le reste. C'est comme si mon univers rationnel est bien d'accord avec le principe, mais que mon univers émotif est encore un peu rebel. Mais bon, je progresse petit à petit sur cette voie.
Citation :sofi a écrit:

Vive l’efficacité! Métro, boulot, branlette, dodo, Prozac ….. Le système est mieux huilé que jamais. Il y avait le fast-food, maintenant le fast-fuck….on n’arrête pas le progrès, enfin chez Mac Donalds on bouffait de la merde, mais on bouffait pas seuls…

Effectivement. Se séparer de la dépendance, la déraciner de soi, c'est accéder à la vérité. Ni la société ni le dépendant ne veuelnt voir la vérité.
Le porno, la consommation... permettent de museler nos consciences... Et en plus, on aime cela, nos habitudes etc.
Rien ne semble vouloir changer. Je crois que c'est un déclic que l'on a à un moment donné et le sevrage le permet. Quand on est noyé sous un flot d'hormones sexuelles ou d'image on peut pas s'en sortir.
Quand le calme revient alors on voit et on pense plus clair. Et à ce MOMENT là, on comprend que revenir en arrière c'est se perdre.
Allons plus loin.

Le porno est un marché (presque) comme un autre.
Qui repose sur l'exploitation marchande du besoin qu'ont certains hommes de jouer à se faire croire qu'ils couchent avec des "filles".

Mais le filon, qui reste mystérieusement inexploité à mon sens est celui de la misère affective. Il y a là un marché vierge, qui peut constituer un débouché t interessant, mesdames, et moins, "compromettant" que la prostitution, affichée ou déguisée.

Pour ma part, je subodore que ma frustration est autant sinon plus affective que sexuelle.
Et je soupçonne certains hommes d'être clients potentiels pour une prestation féminine d' attention, d'affection , un peu de toucher (même sans pelotage), un peu de bisous (même sans roulage de palot)mais rien de sexuel. De visu ou par téléphone ou visio.

Le débouché est important à mon avis, car, quoi qu'on en dise, le marché de la rencontre laisse beaucoup d'insatisfaits.
Et pourrait sérieusement concurrencer le porno.

Ce n'est que mon avis, bien sur. N'y voyez aucune malice.

Bien à vous.
salut Maggy,

Bien sûr que la pornographie n'est en rien une "méchante responsable". Ce sur quoi j'ai essayé de mettre le doigt c'est la dimension prescriptive qu'elle a aujourd'hui prise via l'internet. D'autre part, le penchant à la dépendance trouvera tjrs une manne...je suis bien d'accord mais qu'est ce qui nous empêche d'observer les deux phénomènes qui nous occupent (pornographie sur le web et dépendance) de façon tantôt distincte et tantôt combinée?
Citation :sofi a écrit:
(...)je suis bien d'accord mais qu'est ce qui nous empêche d'observer les deux phénomènes qui nous occupent (pornographie sur le web et dépendance) de façon tantôt distincte et tantôt combinée?



Bonjour Sofi,


J'ai beaucoup de mal, moi à prendre du recul sur la pornographie. Les excès de mon mari ont petit à petit entamé ma vision de mon propre corps, ont perturbé mes propres fantasmes, bref, ma vie sexuelle a été bouleversée par la dépendance à Internet de mon mari. :-(

Une autre dépendance à une autre drogue aurait sans doute perturbé notre vie, mais au moins moi je serais restée en bonne santé morale, et j'aurais eu des armes pour me battre aux côtés de mon mari. :mur:

Du coup, je me dis souvent que si le sexe "cliché" n'était pas si facilement accessible, si populaire, si valorisé, eh bien ma vie sexuelle serait peut-être plus épanouie... :-?

Bon allez, courage à tous!
Merci pour cette prise de hauteur :-)
C'est vrai que c'est un beau texte.

Petit bémol, je ne crois pas que la porno soit la méchante responsable. J'ai tendance à penser qu'une personalité dépendante va se trouver une substance quelle qu'elle soit.

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Je ne pense pas que ce soit vrai.
Je prends bien sûr les dépendants de ma génération (les - de 20 ans)
Nous ont à grandis avec le porno.
Il me semble (et pareil pour les autres jeunes dépendants selon les témoignages que j'ai lû) que c'est le fait d'avoir été exposé à un âge très jeune et de manière fréquente au porno qui m'a (nous) rendu dépendant.

Je suis convaiqus que si j'avais été en contact pour la 1er fois avec le monde du porno (et/ou de l'érotisme) à un âge plus avancé je n'aurais pas dévellopé cette dépendance.

C'est comme pour l'alcool,j'ai commencé à boire fréquemment avec des amis à l'âge de 16 ans, et bhein je ne suis jamais devenu alcoolique et à l'heure actuelle il est même plûtot rare que je boive.

Par contre si on m'avait mis de la vodka dans mes céréales depuis mes 8 ans alors là ...
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