Un pas en avant, trois pas en arrière.... quelques larmes... des remords... la petite dépression qui se pointe... des "il faut m'aider"... des "il faut que je vois un toubib"... des "heureusement que tu es là"...
Et puis après les mea-culpa on va flirter un petit coup avec la rancune : "c'est à cause de toi... non je me suis trompé c'est à cause de Papa.... Ha, mais non ça y est j'y suis c'est à cause de maman! oui bien sur le rendez-vous manqué avec maman!..." comment n'y avions-nous pas pensé plus tôt!!....Et puis hier c'était à cause du mal de vivre, celui-ci à toujours le dos assez large, profitons-en.
On attend, on attend... ça finira bien par passer...
Anne, ma soeur Anne ne vois-tu rien venir? Je ne vois rien, que l'inertie qui tournoie et l'amour qui se noie…
Je finis de surcroit par me demander si je ne suis pas instrumentalisée par son délire, si se mettre dans la peau de ce petit garçon désobéissant, du vilain petit garçon qui promet toujours de ne plus faire de bêtises ne l'excite pas davantage!... Beurk!!
Moi, le petit garçon refoulé ne m'excite pas du tout, c'est même le plus grand turn off que je puisse imaginer.
Ha, mais comment lui dire? Difficile, car bien sûr il faut prendre des gants, on deviendrait traumatisante.
Mais oui, mais oui, il faut plutôt l'encourager : lui dire qu'il est grand et fort et qu'il va, un jour, vivre libre... Surtout ne pas titiller le talon d'Achille, car un colosse de lâcheté qui vous tombe dessus ça peut vous briser les reins.
Anne, ma soeur Anne ne vois-tu rien venir?
Je ne vois rien, que l'inertie qui tournoie et l'amour qui se noie…
pas simple sofi.
dis lui tout ce que tu as sur le coeur même si ça fait mal si ça lui fait mal si ça te fait mal.
l'amour peut rejaillir des flots ou s'en allé bien loin.
mais soit tranquille l'amour reviens toujours sous une autre forme une nouvelle personne une nouvelle vision de la vie .
demain est un autre jour.
courage :Hello:
cette période est certainement de loin, la plus difficile à appréhender.
Lorsque l'on passe des mois à essayer de comprendre, de le comprendre, même jusqu'à s'appitoyer sur son sort(et le notre!) on n'a plus la même vision des choses, on a beau avoir de la patience, de l'amour, celui ci se transforme, et on le cherche...ou est il celui ci d'ailleurs?
A force d'y croire, de retomber avec, d'excuser, de la plaindre, on s'en oublie.
Et subitement, on baisse les bras, ceux que l'on était prête à lui tendre encore et encore......
Parceque la patience , çà va bien, déjà.
Qu'on fait le calcul, tant de temps, à ne rien dire, mais à savoir.
Tant de temps, pour qu'il admette enfin.
Tant de temps, pour en parler ouvertement.....Etc etc etc..
Et l'admiration n'est plus là.Sans oublier la "non confiance" qui reste, reste....
Alors pas de solution miracle.
A suivre comment on arrive à relativiser, à se remettre dans tout çà, à ne plus croire, et à le laisser se trouver des excuses.La culpabilité.
Je ne pense même pas qu'il s'en rende compte.Nous, par contre , bien sûr que si.
Bon courage Sofi. :trefle:
Bonjour Sofi,
Tu ne vas quand même pas lui dire qu'il est grand et fort si tu ne le penses pas. Oui, il est aisé de jouer le rôle du petit enfant qui fait des bétises, qui promet de ne plus en faire, en ayant en tête celle qu'il s'apprête à commettre... Je le dis d'autant plus tranquillement que je suis moi-même ce petit garnement, et que j'ai souvent envie de lui foutre une dérouillée à ce manipulateur.. ;-)
A mon avis, il doit entendre que ça te fait souffrir, que tu veux bein croire en liui, mais que c'est à la condition qu'il pose les actes pour en sortir. Il a les outils. A lui de saisir, et il n'y a que lui qui peut s'en saisir. Ce n'est ni à toi, ni à son papa, ni à sa maman, ni à la socièté de faire le boulot !
Bon courage :-)
Merci vous êtes sympas, toujours dispos pour me remonter le moral. Moi, égoïstement, je viens surtout vous trouver lorsque ca ne va pas... Je vais tâcher d'apporter plus fréquemment mon soutien mais j'hésite souvent car avec ce problème j'ai toujours l'impression d'être à côté de mes pompes.
Mais vous avez raison, l'important est de communiquer honnêtement, même si ce que j'ai à lui dire ne lui fait pas plaisir. Ras le bol de jouer les infirmières.
justement je ne les joue pas ce soir.
J'ai encore mis les pieds dans le plat.
Pas plus tard que samedi.On a eu un rapport à sa demande.
2 h après sous prétexte, pour un dépendant comme lui, c'est trop, peut être, moi je ne comprends pas, mais, une emission de lélé, normale, deux chanteuses, habillées, normales, mais jolies, oui, il est monté en hâte, es redescendu, de là, je sais bien que c'est plus grave pour moi, ce n'est pas que le porno, mais une multitude de scènes de tous les jours.........ET a mis son kleenex dans le feu de la cheminée, aussi discret qu'une pieuvre........moi.
Je n'ai rien dit.
Mais ce soir, après plusieurs rencontres dans la maison(je vous rappelle qu'il est multidépendant, donc, se couche entre 5 et 7 du mat entre autre) il constate enfin que je "boude" tel est SA PHRASE..............
Bof
j'ai souvent remarqué qu'il remontait precipitament en étant public d'une emission ou y a des belles filles très jeunes ou autre.
Mais aussi lorsque de mêmes jeunes filles peuvent être dan la maison.Une nièce, ma fille, un soeur................
Et je sais que je ne me trompe pas.
Donc je file le coup fourré.
Ce soir, il me demande si je boude toujours, Car il a envie de moi.
Non je réponds, non, je ne boude pas, mais je ne veux pas avoir de rapport avec toi.
Et c'est lui qui boude.
Facile pour essayer de culpabiliser l'autre, c'est à dire moi.
Et je ne lâcherai pas, pas d'une once.
Parcequ'il est prévenu, parcequ'il a une date de fin de l'histoire, un ultimatum, n'est pas orroz?que çà existe çà, une date, juste une date.
Alors j'ai écrit, en plus une lettre.
Il a fait son enfant gâté, comme d'hab, lorsque je lui ai dit, NON, je refuse l'acte sexuel avec toi, dans les conditions que l'on vit.
Je lui dis : si tu veux savoir pourquoi, fais le moi savoir:
il me réponds, ho
je sais pourquoi............Et depuis rien.
Rien qu'un être qui se cache
qui me ment depuis près de 7 ans.
C'est pas de bol, on est à la veille de la saint valentin : première année ou je ne lui prête pas importance.Et pour cause.
Je lui explique(parcequ'il est parti se coucher en claquant la porte............°) que je lui dépose une lettre sur son bureau....
il fait une crise d'ado.
Franchement
il l'a toujours fait mais là, je le reconnais, je le connais, et je ne lâche pas.
Il s'est relevé, a préparé son plateau dîner....mdr, et est monté se mettre un film"normal" qui peut être croisera ses pensées de pervers, ou pas, mais il dîne, il s'en fout, et moi ce soir, veille de la saint valentin(bon suis pas trop accroc quand même, mais je l'ai toujours fêtée) je m'en fiche.
Ma date ultimatum est toujours là, mais avec ce toppo, çà devrait s'eccourter.
Ne lâchez pas mesdames, comme vous le sentez, mais chaque couple a sa vie, et son passé, et son niveau d'amour.
Mais en tous cas, juste, laissez vous respecter.
Laure qui se trouve certainement à un tournant de sa vie. :trefle: :love2: :trefle: :love2:
Bonsoir Free,
Je pense que tu adoptes sans aucun doute la bonne attitude. Il semble (et c'est aussi ce que je ressens)que l'on t’ai assigné d'office un mauvais rôle dans une mauvaise pièce.
Un rôle que nous subissons... une contribution forcée dans une histoire bidon (même si les protagonistes ont de grandes qualités).
Tu es en train de réécrire à la fois ton rôle et la pièce. C'est exactement ce qu’il faut faire. Tiens le coup.
je tiens bon, et je vais de ce pas me coucher.
Lui, nan, mais çà ne changera rien.
Demain, j'accepte de vivre et de revivre.
Kisses .çà me bouffe quand même d'être aussi narquois et menteur.Mais bon, je veux bien admettre que les dépendances ne se traitent qu'avec soi même/ :trefle:
et moi je me leve, bonjour free,
on ne pourra pas dire que tu ne lui a pas donné sa chance. il est vraiment atteint on dirais que tu nous parle de quelqu'un d'inateniable. qui s'est construit sa carapace depuis très longtemps. il se protege tellement que même l'amour il ne peut le recevoir.
j'ai peut être raté des épisodes depuis ces derniers mois, mais j'ai envi de te dire que ta tenacité toujours guidée par la vie, me transmet des ondes très positive.
déclick
merci, Sofi et Déclick.
Le temps, est précieux, et apporte de la sagesse.Pour chacun d'entre nous.
Imposer n'est pas ma tasse, et çà marche pas, l'aider, non plus, on s'aide avant n'est ce pas?
C'est ce que je fais, mais quelques fois, çà déborde, c'est ce que vivent toutes les cop, y a des trous, mais heureusement ils ne durent pas autant qu'avant.Et la seule chose qui ait pu "relativement marcher" c'est losque je le laisse à son sort.Là il réagit, on peut dire presque çà.Mais je ne programme pas.C'est aussi la lassitude d'avoir laissé des plumes je pense, et l'envie de recommencer autrement.L'espoir pour soi même n'est peut être que calqué à l'instinct de survie.Que sais je.
Comme tu le dis si bien, sa carapace est depuis trop longtemps construite autour des émotions qu'il n'a jamais exprimées.Il s'est asphyxié tout seul, mais lorsqu'un dépendant(multi multi.....) est dedans, il n'a pas le courage de s'immaginer sans cette énorme "peau" de survie qu'il s'est forgée.Il est dedans, point.
Si je pouvais employer une seule fois cette phrase dans mes souvenirs de ma vie avec : je suis fière de lui.
Mais non.
Il est différent , je l'ai bien compris.
J'aimerai qu'il arrête de me faire avaler qu'il n'y peut rien.Qu'il n'a pas choisi.
Pour moi son mètre 90 d'homme, ne peut pâs toujours se retrancher derrière cette excuse, si banale ET si tueuse, car s'il ne réagit jamais........il ne se connaitra jamais.
Je sais qu'à ce jour, il me trouve changée, çà sûr, il sait que j'irais au bout, que je ne lâcherai pas.Peutêtre que dans mon langage depuis peu, je suis convaincue moi même, donc, il le ressens.Un jour à la fois pour moi aussi.
Kisses , et pour ceux qui se sont "remis" en question, à force de vraiment vouloir se sortir de tout çà : chapeau bas, respects! :trefle: :love2: