Dépendance sexuelle

Version complète : Eclat de rire
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Le 22 septembre
Je ne manque jamais, à cette date, de chanter Brassens :

Un vingt-deux de septembre au diable vous partîtes,
Et, depuis, chaque année, à la date susdite,
Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous...
Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre,
Plus une seule larme à me mettre aux paupières :
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

On ne reverra plus au temps des feuilles mortes,
Cette âme en peine qui me ressemble et qui porte
Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous...
Que le brave Prévert et ses escargots veuillent
Bien se passer de moi pour enterrer les feuilles :
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

Jadis, ouvrant mes bras comme une paire d'ailes,
Je montais jusqu'au ciel pour suivre l'hirondelle
Et me rompais les os en souvenir de vous...
Le complexe d'Icare à présent m'abandonne,
L'hirondelle en partant ne fera plus l'automne :
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

Pieusement noué d'un bout de vos dentelles,
J'avais, sur ma fenêtre, un bouquet d'immortelles
Que j'arrosais de pleurs en souvenir de vous...
Je m'en vais les offrir au premier mort qui passe,
Les regrets éternels à présent me dépassent :
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

Désormais, le petit bout de coeur qui me reste
Ne traversera plus l'équinoxe funeste
En battant la breloque en souvenir de vous...
Il a craché sa flamme et ses cendres s'éteignent,
A peine y pourrait-on rôtir quatre châtaignes :
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

Et c'est triste de n'être plus triste sans vous
JOYEUX 22 septembre alors jozefa.
TU as très bien chanté.
MERCI pour cette belle chanson.

ça fait réfléchir.
QUELQUES FOIS JE ME DIS que je serais bien mieux seule et puis à d'autre je me dis que je ne pourrai pas vivre sans lui.

C EST CONFU TOUT çA!
Bonsoir,

Je suis inscrite depuis peu et je lis petit à petit vos interventions. Tout ça me fait du bien ....
Je suis co-dépendante.
C'est sur Jozefa l'espionnite aigüe fait du mal, beaucoup de mal : à mon avis elle n'a qu'un seul mérite :-)
Celui de s'apercevoir que le compagnon est dépendant!

Parcequ'avant de le savoir, c'est encore plus l'horreur!
Avant d'avoir découvert Saint Orroz ;-), puis vous, j'imaginais que ces t'chats, ces boîtes mail étrangères, ces cartes téléphoniques, servaient une vraie "rivale", avec une vraie âme et un vrai corps palpable.......

C'était encore plus douloureux......
Finalement, l'espionnite m'a servi pour comprendre la dépendance de mon mari et comprendre ce qu'il ne voulait pas me dire.

Alors oui : l'espionnite fait mal.....mais ça dépend quand!
Avant de comprendre, c'est terrible!
Après......on espace les contrôles!

Merci d'exister, tous.....et de partager!
Mes crises d’espionnite, alors que je ne connaissais pas encore Orroz, étaient terriblement douloureuses. Bien sûr, j’en apprenais plus à chaque fois que je tombais sur une nouvelle ‘trahison’ mais j’avais si mal que je comprenais de moins en moins.
Quand j’ai débarqué sur le forum d’Orroz, j’ai su que je n’étais plus seule, premier baume. Témoignage après témoignage des dépendants, à lire leurs débâcles, les luttes qu’ils mènent contre leur addiction, le soutien qu’ils s’apportent les uns aux autres, la fierté d’avoir gagné un jour, une semaine, un mois, six mois, un an, eh bien moi ça me soigne aussi.
Par eux je sais tout ce que je voulais savoir, l’énormité de cette dépendance, les ravages dans leurs couples et leur solitude face à la multitude des images ; A travers eux, c’est mon compagnon que je vois, car il est un peu-beaucoup de chacun d’entre eux. Inutile de l’espionner, le pire que je craignais était toujours en dessous du réel lorsqu’il était dévoilé. Espionner pourquoi, alors ? Pour le confondre, lui prouver que je ne suis pas dupe ? Le mensonge est une part inhérente de l’addiction, que vaut alors de lui reprocher ?
Maintenant c’est fini, les nuits à me demander si ceci, à vouloir comprendre pourquoi ça... Je vous souhaite cette sérénité. Continuez à lire ce qu’ils disent, ce qu’elles disent, vous vous y retrouverez, et, je vous le souhaite, vous le retrouverez.
que de justesse dans ton post, oui faut vraiment du temps, et beaucoup de lectures sur le forum, vivre avec eux un bout de leur histoire, pour "vivre" après le déluge, notre histoire.
Là est le piège, Roul, la manipulation!

Où se trouve la limite entre "aider" et "manipuler"?

Au début, on cherche tout ce qui se cache derrière l'écran. On questionne pour savoir ce qui se cache dans sa tête. On veut comprendre et aider.

Mais, l'espionnite peut devenir "aïgue", conne une "obsession". Tout fouiller, tout voir, tout lire. Constamment, sans arrêt. Et là, il faut ouvrir les yeux avant que cette obsession nous aveugle. Car quand on est aveuglée, notre jugement peut être faussé. Alors, on recherche la "petite bête noire" dans le moindre geste, le moindre petit mot, la plus simple parole, même honnête et sans arrière pensée.

Et je crois qu'à ce stade, on ne peut plus aider car on ne cherche qu'à manipuler. On surveille tout, on lui défend tout, car on a si mal et si peur. On doit chercher de l'aide pour nous.

Que Dieu me préserve de cette obsession!

J'essaie de garder les yeux ouverts et c'est en travaillant sur moi-même que j'y arrive. Je ne dois pas et je ne veux pas "transférer" mes peurs sur lui. C'est pourquoi nous communiquons beaucoup, avec sincèrité et franchise et même si le chemin est très difficile, nous avançons et nous grandissons à travers tout ça!

Et je nous souhaite et je vous souhaite, un jour, de retrouver une vie la plus normale possible!

Bon courage! labardo! :love2:
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