Dépendance sexuelle

Version complète : la communication
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bjr,

Je ne sais pas comment çà se passe entre vous, mais, la communication est elle plus facile chez la femme que chez l'homme(j'ai bien sûr donné dans la lecture, les hommes viennent de mars et les femmes de vénus..........) ou souvent est souligné l'énorme différence qu'il y a entre les deux sexes sur ce sujet.
Je remarque sur le forum des dépendants, qu'une femme est arrivée hier, et a déjà parlé a son conjoint, apparemment çà s'est pas mal passé.
Nous on est plutôt l'exemple de celles qui ont attendu de ne plus pouvoir souffrir plus que ce qu'on a souffert, parfois des années, avant de leur parler de cette dépendance.Souvent, on s'est confrontées à des négations, et on a attendu plusieurs mois, avant que notre moitié nous lâche quelques brides de cette dépendance.
Je ne veux pas dire par là que les uns sont plus menteurs que les autres.Pas çà.
Mais juste que la communication ne passe souvent pas(preuve encore dans d'autres couples) et que souvent c'est lié, car j'ai répété dans ma tête :
si çà s'était passé comme cela(ce que j'aurais aimé surement!)
Chérie faut que je te parle(lui)
moi : oui....
Bon voilà, dur de t'(en parler mais je fais ci je fais çà etc etc, pas la peine qu'il soit rentré dans les détails....Mais juste le fait d'avoir pris son courage à deux mains et de faire la démarche, m'aurait soulagée à un point vous ne pouvez pas imaginner.
Mais ce n'est pas comme cela que çà s'est passé.Loin de là.
Il a fallu des mois(après des années de découverte sur ses activités) après deux forums, pour que j'ose MOI, lui en parler, et même après, j'ai attendu plusieurs mois, preuves à l'appui(je n'étais pas folle!) pour qu'il admette, et chaque fois que j'avais tenté de le faire, çà débouchait en colères, en disputes monstrueuses, car il niait, et moi, çà je ne sais pas vous, je préfère les choses dites, que celles qui continuent d'être entérrées, cachées, niées.
Ce qui fait que maintenant, je n'ose pas lui demander ou il en est(je pense même je suis sûre qu'il y a des accrocs a ses engagements, pourtant il s'est engagé) mais comme je sais que c'est dur puisque je lis le forum des dépedants, je compatis.....
Alors comment faire.
Comment faire après pour que çà ne débouche pas en galère, pour qu'on puisse trouver l'harmonie dans ce genre de discussions?????
Suis je la seule à être dans cette spirale.....bon voilà si vous avez des idées....Merci.
waouw ça me renvois à mon histoire ça bien des lunes et des lunes que nous avons parlé de tout cette merde.
si JE DEVAIS RETROUVer quelques choses sur le pc je crois que je ................ vaut mieux pas le dire.
c'est plus facile d'enterrer l'affaire oui c'est vrai moi aussi je m'entend un peut mieux avec monsieur luciole mais rien rien n'est résolu.
LUI NON PLUS NE DéVOILE AUCUN DE CES SENTIMENTS.
venons en aux livres je pourais ouvrir une bibliothèque sur le sujet de la communication.
c'est vrai que les livres ouvrent une ouvertures une reflexion,mais apres la premiere vitesse faut passer à la deuxième mais souvent nous n'y arrivons pas.
mais le mien m'a dit pareil! il ne comprendrait pas que j'aille faire ce qu'il fait.Alors quoi penser.
Il a même "cassé" mon accès msn, une fois, car il pensait que j'étais trop dessus , mais là, ou il a été secoué, mais moi aussi, c'est qu'il a été regarder TOUS mes historiques de conversation, mdr, et qu'il n'a rien trouvé qui le mette en danger, alors que jamais je me serais peris de faire çà(par lâcheté surement car j'aurais trop peur d'être en face de trucs qui ne me plaisent pas)
le mien est un homme, déjà donc pas de communication, en plus il vit en vase clos à cause de ce qu'il fume tous les jours, donc çà veut dire, qu'effectivement je n'aurais jamais une demande de conversation "open" avec lui.Comment faire pour arriver à changer tout çà, sans que çà demande trop d'efforts de sa part :
je pense qu'il a trop connu en plus une enfance ou ses parents ne communiquaient pas, mais ne faisaient que s'engueuler, donc il associe, une simple conversation "sérieuse" avec dispute à la clef, et forcément çà débouche la dessus..........
Bon faut creuser, car moi aussi j'ai essayé de suivre Gray, style
faut pas dire peux tu faire cela?
Mais faut dire : veux tu bien faire cela?
Je sais pas pour vous, mais moi, on me demande peux tu , je fais vraiment si c'est fiasable, sans me retrouver bloquée par la formule!
Salut les filles!

Moi je connais un homme qui a dit: "Chérie, il faut que je te parle. J'ai un problème et je veux que tu m'aides!" Et cet homme, c,est mon conjoint!

Quand il est heureux, quand il a de la peine, quand il est faché, il parle. Moi aussi je parle. Je parle même beaucoup!

Je parle parce que j'ai "appris". J'ai été repliée sur moi-même pendant tant d'années! Ce qui m'a sauvé, c'est l'écriture. J'ai commencé adolescente et j'écris encore. Quand j'écris, je mets de l'ordre dans mes idées, je fais "baisser la pression". Je crois que c'est comme ça que j'ai appris à parler. Ce fut un long processus solitaire!

Quand j'étais petite, et qu'il y avait un "drame" à la maison, le mot d'ordre était: "on n'en parle pas!" Même si ces mots n'avaient pas été dit clairement, nous savions tous que nous ne devions pas en parler. Faire comme si de "rien n'était"! Ne pas mettre de mots sur nos émotions, puisse que nous ne savions même pas que ce que nous ressentions était des "émotions". Et mes frères comme mes soeurs et moi avons grandit dans le silence!

Je rêvais que quelqu'un me prenne dans ses bras et fasse sortir l'"ÉNORME BOULE" qui m"écorchait le dedans! J'ai donc appris toute seule, en écrivant et en lisant, à extirper, morceau par morceau, toutes les énormes boules qui se formaient en moi. J'ai appris à nommer chaque morceau.

Quand j'ai eu mes enfants, la règle d'or était: "n'ais pas peur et parle-moi!" J'ai appris à mes enfants ce qu'était une émotions. Je leur ai montré combien c'était important de laisser sortir chaque "petite boule" pour ne pas les laisser s'accumuler!

Aujourd'hui, avec mon conjoint, je fais la même chose. Je l'aide du mieux que je peux à se libérer pour éviter les écorchures. Quand on a le dedans à vif (et je sais de quoi je parle), tout est si douloureux! C'est pourquoi je fais en sorte que mes paroles agissent sur lui comme un baume!

Il arrive quelques fois qu'il ait besoin d'un "traitement choc", genre un bon coup de pied là où ça fait mal! Alors, je le fais. Pas pour lui faire mal, mais pour lui faire du bien. Nous arrivons tous les deux à nous mettre en confiance l'un et l'autre.

La communication est très importante pour moi. Alors, quand je vois qu'il a de la difficulté à se livrer, je sors mes "ailes" et je l'enveloppe de beaucoup d'amour. Et tout devient plus facile. Et plus ça va, plus il fait la même chose avecc moi!

Je me sers de ce que j'ai appris, de ce que j'aurais voulu que l'on m'apprenne. J'agis avec ceux qui m'entourent comme j'aurais voulu que l'on agisse avec moi! Un jour ou l'autre, il y a un juste retour des choses. Et mon conjoint me le rends bien!

Voilà! labardo! :love2:
c'est pas de la provoc, c'est comme tu disais plus haut, enterrer le problème, ne pas en parler, pour ne pas avoir a se disculper.
Le mien m'a dit le lendemain de la première grosse discussion sur le sujet :
j'ai tout jeté mes cd, tout sauf une petite boîte(il en a donc toujours au moins une vingtainne) et a rajouté, faudra que je vire toutes mes photos ....
Moralité, je ne lui ai jamais demandé s'il avait bien "ôté" les photos de son ordi, car je pense connaitre la réponse, et je n'ai pas envie de l'entendre me mentir.
C'est con.
J'aurais aimé qu'il vienne me le dire, au lieu d'attendre que le temps passe, et qu'il pense que j'ai pu oublier! je pense que penser qu'on oublie peut être arrange la sauce.
Pour mieux communiquer, voici deux petits trucs(qui viennent de deux psys avec lesquels nous avons travaille en therapie)que mon mari et moi mettons en pratique depuis plusieurs mois. Parfois c'est difficile mais ca aide quand nous les pratiquons de la bonne facon.
1er: Se mettre dans la tete ceci: il n'est pas oblige d'etre d'accord avec moi, je ne suis pas oblige d'etre d'accord avec lui, et ce, pour quoi que ce soi! Ou directement dit: je ne pense pas de la meme facon(je n'ai pas la meme opinion) que toi et j'en ai le droit meme si ca te parrait ridicule.
On essaie trop souvent de convaincre l'autre de penser comme nous et vice versa.

2ieme: Pour un sujet de dicussion "chaud", on parle chacun notre tour. Un commence et l'autre ecoute(il ne pense pas a ce qu'il va dire a son tour, non, il ecoute!). Je dirais que ca, c'est le plus difficile!!! Ca m'arrive souvent de le couper et de lui dire que ce n'est pas comme ca que ca c'est passe ou que je n'ai pas dit ceci ou..., !!! Il faut le laisser vider son sac jusqu'a la fin et l'ecouter sans dire un mot. Ensuite, c'est notre tour et nous exigons qu'il soit silencieux jusqu'a ce qu'on ait termine de parler. Tout ca, avec un vocabulaire respectueux! On peut ajouter la validation(resumer ce que l'autre a dit pour s'assurer qu'on a bien compris et que l'autre s'est bien fait comprendre). Et on recommence jusqu'a ce qu'on ait bien fait le tour du sujet.
****Sans oublier qu'a la fin, on n'est quand meme pas oblige d'etre d'accord avec l'autre. Qu'on puisse arriver a se respecter sans necessairement avoir le meme avis.

Ca aide tellement!
Nous communiquons beaucoup plus(et mieux) qu'avant. Avant, on n'y arrivait pas, on finissait toujours chacun de notre cote, imcompris et frustre.

Bonne pratique!
t'inquietes Anthore, j'ai eu droit à la même chose au début.
C'était moi la méchante, enfin fallait que j'en déduise que c'est juste que moi j'ai osé lui parler de ses activités, sereinement avec des mots.Et il n'a pas encaissé.
Bien sûr dans ce cas, çà se retourne contre nous, mais faut s'armer, faut se blinder, et trouver un autre moment.
Il est vrai qu'après il est dur pour moi de "remettre" le sujet sur la table, à savoir comment il gère, et ce que je "peux"faire.
Mais bon, à part penser un peu plus à moi, y a pas grand chose, sauf que de se répéter tous les jours, si il continue.......çà prend la tête çà.
SALUT
FREE à DIT à part pensé plus à moi y à pas grand chose
je sais que c'est difficile mais quoi faire d'autre hurler pleurer menacer j'ai déja fait et ça n'a rien donner oui si ça à donner de plus en plus du dégout de moi même de la tristesse des migraines et des envies de bouffer qui me valent maintenant un bon régime 1O kilos à perdre.
et BIEN OUI JE VAIS PENSER à MOI QUOI QU'il dise qu'il face si je veux vivre combattre il faut que je m'en sorte pour moi et pas pour le récupérer.
OU LALALALALA JE BOUILLONE ET MERDE tros bonne tros conne.
JE NE ME RECONNAIS PLUS C EST DEVENU DRAMATIQUE JE NE VAIS PAS ME Détruire parcequ'il n'y pas de solution ni de dialogue pour l'instant et peut être même depuis des millions d'années.
ENFIN SOIT ....J AI LA RAGE POUR LE MOMENT SI NON TOUT VA BIEN HIHIHIHI

BISOUS LES FILLES ET BON COU RAGE!!!!!
faut penser à soi les filles...çà vient avec le temps, mais sans penser à mal, eux doivent se sevrer d'abord pour eux, pas pour nous(sinon à mon avis çà marche pas) et nous pendant ce temps ou on n('a pas compris grand chose, on capote, on capote.
Alors se reprendre en mains, d'(abord, je commence une thalasso de jour dès mercredi.Voilà, parceque çà ME fait plaisir.Je ne lui en ai pas parlé, je pense quil s('en fiche, mais moi je suis hyper contente.
J'ai plus de satisfactions depuis que je ne reste pas à attendre après lui...c'est con, mais c'est ainsi.Que peut il pour moi, déjà qu'il ne peut pas encore pour lui, une fois que c'est bien ancré, bah, çà passe bien.
Je parle presque d'égoisme, au même titre que ce qu'il vit lui.Quand il m'a entendu pleurer, entendue malheureuse, je suis restée ainsi, presque devenir inerte par rapport à lui.Alors on vit pour soi, en essayant de retrouver une dignité.Déjà y a moins de problèmes, presque plus de disputes, sinon, juste celles de la normalité, aps celles axées sur cette pt1 de dépendance!
aller oups là !
bises
bien dit!
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