Dépendance sexuelle

Version complète : ça me ronge !
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Toujours des rechutes, mais je n'en vois qu'une partie ... je pense qu'il continue au travail ... je ne sais pas où il en est, je ne sais plus où nous allons ...
Avec jacques c'est tjs dur ... j'ai découvert par hasard que vendredi 24/02, alors que j'étais en train de donner le bain aux enfants il s'est passé de nv des séquences à la maison ... et ça m'a donné la nausée, vraiment ... je reste avec ça depuis et je n'arrive plus à avoir de rapports avec lui, je n'y arrive plus, trop dur, et qd j'envisage une approche physique de jacques, de suite je pense à ce vendredi ... je ne lui en ai pas encore parlé ... je lui ai laissé 2 textos, l'un dans lequel je lui dis "j'ai de quoi douter de toi jacques, et tu le sais. Tu n'es pas rassurant ni expressif, ce qui augmente mes doutes. Je ne sais plus qui tu es, aide-moi !", et l'autre "pourquoi gardes-tu ce cd ? est-ce que tu continues toujours en dehors de la maison ?", mais jacques ne m'a ni répondu ni laissé de messages ... il a fait comme si de rien n'était et ça, je ne peux plus. Je ne peux plus. Je ne peux plus non plus regarder l'heure le soir, et me dire que s'il rentre tard c'est peut-être parce qu'il est peut-être sur l'ordi à son travail ... je ne peux plus, je ne sais plus ce que je ressens pour lui, je me sens tellement trahie, et il fait toujours comme si de rien n'était ... je ne peux pas compter sur lui pour me parler, il fait tjs comme si tout allait bien, il banalise ... j'en ai marre, j'aimerais qu'il prenne les devants, je ne veux plus faire semblant que tout va bien. Finalement, j'ai réussi à lui parler lundi soir, en commençant par lui demander pourquoi il ne donnait pas suite à mes messages, mais rien, il est resté silencieux, comme d'hab ... je lui ai dit que nous avions un virage à prendre, que moi je le prendrai, de toutes manières, mais rien, le vide, son visage ne bougeait pas, il peut rester comme ça longtps ... d'ailleurs je lui ai dit que de penser qu'avec son ex-femme ils avaient pu rester ensemble tout en étant malheureux pdt plusieurs années et que ça, ça me déprimait et qu'il serait hors de question que je vive la même chose avec lui ... j'attends la prochaine fois ? j'agis de suite ? je lui ai aussi dit que je vivais au jour le jour, que je n'avais plus aucun projet avec lui, que je ne pouvais plus m'engager, que je décrochais, que je ne savais plus si je pouvais lui faire confiance vu les nombreux mensonges, que j'avais aussi besoin de certitudes, que j'en avais marre des doutes, que j'avais besoin de savoir vraiment où il en était, que j'avais besoin qu'il m'aide, qu'il me parle de son engagement envers moi, qu'il partage avec moi, qu'il soit capable de me dire "j'ai encore craqué ... mais je lutte toujours, je t'aime, je pense à nous, je fais des efforts ..." .... et Jacques n'a rien dit, rien, le vide, le silence ... je lui ai dit que son silence était vraiment la mauvaise option, que j'attendais de lui qu'il se prenne en main, qu'il se comporte en adulte, qu'il assume ... mais là encore, rien ... et nous nous sommes couchés et il a pris un livre tranquille le gars, et là j'ai pété un plomb, je lui ai arraché son livre des mains et j'ai jeté ses lunettes ... il m'a juste dit "je t'aime" , tu parles ! ça me fait une belle jambe !
moi je suis pleine de doutes, de craintes qu'il ne rechute comme avant, qu'il profite des moindres instants, qu'il me laisse une soirée complète alors qu'il est sur l'ordi, ...
il attend que je me calme, que la têmpête soit passée ... il n'y a que moi qui peux faire bouger les choses, je ne peux pas compter sur lui, je ne veux pas me contenter d'une diminution de sa consommation, je veux qu'il ne soit plus dépendant ! et encore, je ne suis même pas sûre que j'aurai l'esprit tranquille un jour ! je ne veux plus avoir à y penser ! comme c'est dur, comme je me sens seule ! oui, des choses ont changé, il ne se lève plus en pleine nuit, ni très tôt le matin, mais le porno est toujours là, toujours !
je vois une psy, et ça m'aide, mais j'aimerais que tout aille plus vite !
et puis j'en ai marre de faire semblant que tout va bien.
Une vie normale après le porno ? je n'en sais rien, plein de choses sont cassées en moi, j' crains de n'être jamais tranquille, et je ne veux pas dans 10 ans, penser que j'ai perdu mon temps. Je n'ai aucune garantie, aucune, et il ne m'en dit rien.
Je ne sais plus.
Tu sembles être dans une impasse, Jakie ; C'est si dur que je ne vois vraiment pas quoi penser, je suis secouée par ce que tu racontes, ça me rappelle tant et tant de choses...
Courage, Jakie, c'est tout ce que je peux te dire pour le moment.
J'espère que d'autres pourront t'aider mieux que moi.
Courage Jakie, je ne sais comment te répondre, depuis le forum d'Orroz je crois que tu connais déjà toutes les facettes du problème. Il faut de la patience, beaucoup de patience mais aussi de fermeté.

Le processus est engagé, et de toute façon tu souhaites que les choses changent, alors il faut bousculer les habitudes.

Je suis convaincu que le plus difficile pour un dépendant est d'admettre sa situation. Après plus rien ne peut être comme avant. Certes on est toujours accro mais quand on a pris conscience que ce n'est pas normal et que tous les hommes ne sont pas ainsi (tu connais le discours) alors la seule issue possible est d'entreprendre un sevrage.

Avec le recul je me rend compte que j'ai eu conscience de cet état pendant une dizaine d'années, gêné par cette situation que je trouvais excessive mais rassuré par toutes les idées reçues banalisant l'acte.

Depuis mon sevrage, je n'ai pas l'impression d'être sorti du problème mais la discipline imposée m'a fait le plus grand bien. Le sevrage est assimilable à un dressage, un conditionnement sur le long terme et rien de plus.

Je ne sais pas si cette suggestion est une bonne idée, mais n'hésite pas à faire du bourrage de crâne, à effacer inlassablement tout ce que tu trouveras sur le disque dur, CD, VHS ou autres. Pour me sevrer j'ai dû bousculer toutes mes habitudes, réorganiser mon temps, trouver d'autres centres d'intérêts. C'est violent, dérangeant, strict voire arbitraire mais jusqu'à maintenant ça marche.

Bon courage, ne lâche pas maintenant.


Polo
Merci vous deux ... je sais, je ne suis pas très optimiste, j'ai tous les symptômes de la co-dépendance ... qd il plonge, je plonge car chaque fois je me dis que la date de sevrage (18 mois selon Orroz) est repoussée, et ça, ça me décourage, car ça repousse aussi le moment où nous pourrons commencer à nous détendre ... par moments je n'y crois plus, comme aujourd'hui ... son inertie m'agace aussi et j'ai envie de le bousculer ! ça me met en colère !! j'ai toujours cette sensation de vivre avec une personne double et parfois je ne sais plus qui j'aime, et pour aller plus loin, je me demande aussi qui il est !
Zut Jackie, j'avais ecrit une tartine,c 'est pas passé! je re.
Hello toi, de retour et la tête dans le sac, comme on dit.
Déjà , tu dis ne pas le connaitre.Il est deux en un, le dépendant que tu n'aimes pas, et l'homme celui que tu aimes.
Il n'est pas facile, d'après les dires des dépendants, de pratiquer le sevrage d'un coup.Y a les rechutes, qui vont bousculer nos attentes, et nous faire replonger aussi dans notre codep à fond.Comme si c'était lié.
J'ai avancé me dis tu, oui, dans la limite ou je lui ai tout dit( était ce à moi de le faire, pas plutot à lui?)
et qu'après s'e^tre effondré totalement, il s'est repris, grave, et a recommencé , agression verbales, mauvais foi, mauvaise humeur, un vrai régal.
J'ai eu du mal, à me sentir bien j'en étais arrivée à lui dire, pas plus tard qu'il y a 1 semaine, çà marche pas, çà n'ira plus, on stoppe tout çà, et basta.
Ce que je sais, c'est que je ne redonnerai pas 5 années de misère.Physiquement je ne pourrai pas, je me connais .
Comment je pare un peu son jeu, dans le quel il aimerai que j'entre.Je sens quand il cherche à en venir à une dispute, et je réponds, tranquillou, ou lui demande pourquoi il essaye de faire surgir sur moi ses problèmes qui ne sont pas les miens.déjà.Je sais que c'est pas facile quand on a des enfants, mais quand je peux, je me tire faire autre chose.Je vais prendre l'air.
Je me reconstruis à ma façon, celle qui me plait, et non pas à travers lui.
Il change, dire, week end dernier, on a eu du monde, et il m'a aidée l'après midi, et il n'a pas quitté les lieux, sans rien dire, plusieurs fois comme il le fait depuis 5 ans! qui que ce soit à la maison hein, famille ou amis, même enseigne.( et en plus il fallait que je réponde aux questions : mais qu'est qu'il fait là haut? !!!)
Je l'ai complimenté hier, et il m'a demandé pourquoi!
bah parceque tu n'as pas quitté nos invités, et tu es resté toute la soirée etc........
Lui : ha, je faisais pas gaffe.......et j'ai pas fait gaffe..
Comme quoi, egoiste, ET plus de mémoire...mais çà fait son chemin, je ne me plaisais pas dans ce rôle, je fais en sorte de me replaire, de ne plus vivre en ne bougeant pas s'il est sur l'ordi( parceque je craingnais qu'il en profite!) mais il a toujours fait comme si je n'étais pas là, les heures ou il a ses plusions, même si je suis là, ou d'autres personnes, rien ne le dérange.Donc je prends l'air, j'essaye de me sortir de là.
Je ne parle plus de çà pour le moment, je ne fais pas lui faire un bras de fer, jusqu'à quand j'en sais rien, mais je lui ai juste dit que je lui faisais confiance, et que c'était à lui de louer, que c'était à lui de savoir ce qu'il voulait.
Il sait que je n'oublierai jamais, çà ne s'oublie pas, sans rancune, mais çà fait mal.
j'espère que tu vas t'ensortir, au même titre que toutes les conjointes qui sont dans cette impasse.
Bise.Laure :Hello:
merci à vous !! au moins j'avance grâce à la psy ... il m'a fallu du temps pour comprendre qu'il avait un problème, il me disait "c'est normal, tous les hommmes font ça", puis plein d'autres choses que je croyais ... au moins avec toutes les questions que je lui ai posées, il a fini par être à cours de réponses, puis il s'est aussi posé la question du normal, ou de la dépendance ... je crois effectivement qu'il ne peut rien me dire car il n'en sait rien lui-même, il est aux prises à sa dépendance, je ne suis pas la seule à en souffrir, du moins je le crois ... ce qui est dur c'est jsutement cette incertitude ! c'est de ne pas savoir combien de temps ça va durer, ou si ça va s'arrêter un jour, ou encore s'il arrête, va-t'il replonger un jour ? voilà ce qui me préoccupe vraiment au fond. Aurai-je un jour l'esprit libéré de sa dépendance ?
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