04-02-2006, 15:26
Y’a plein de questions à se poser.
Quelles sont nos chances d’être un jour bien ensemble ?
Notre couple peut-il tenir les promesses de ses débuts ?
Faut-il abandonner tout ce à quoi on croyait et se satisfaire d’une relation médiocre ?
Ai-je besoin de lui ou ai-je besoin de quelqu’un ?
Ai-je besoin de quelqu’un ou pourrais-je vivre seule ?
N’est-ce pas moi que je trahis en m’accommodant de ce que je déteste en lui ?
Et si ça devait ne jamais finir, cette addiction, est-ce par amour ou par paresse que je resterais avec lui ?
Je me lance. Il était une fois...
Je suis partie, parce que :
Nous étions sur une mauvaise lancée et rien ne pouvait plus rompre cette spirale vers le désastre.
Les promesses de nos débuts, on ne savait même plus à quoi ça pouvait bien ressembler.
Une relation médiocre, pourquoi pas, mais au profit de quoi ? On devient petit, mesquin, soupçonneux, sinistre ; Ca a des conséquences sur toutes nos autres relations car on n’est obnubilé par une chose, Sa dépendance. Lui, et Sa dépendance. C’est bien ça, la co-dépendance.
Je croyais avoir besoin de lui. J’appelais ça : Ne pas pouvoir vivre sans lui. Je croyais que c’était ça, l’amour.
En fait je n’avais jamais vécu seule aussi je ne pouvais pas savoir. Lui, ou n’importe qui d’autre ? Vu ce que nous étions devenus, n’importe qui n’aurait pas été pire !
Oh oui, je me trahissais, je trahissais surtout la femme, en moi. En acceptant son regard sur les femmes, je me sentais avilie, sale.
Je serais restée par lâcheté, par paresse et par manque d’imagination.
Sûr que ça n’a pas été facile, cette séparation. Des mois cloîtrée, à vivre dans le noir, à ne plus écouter un morceau de musique, à ne plus allumer la télé.
Je me suis retrouvée seule avec moi-même, et petit à petit, je me suis vue par mes propres yeux et non plus par le regard d’un autre. Je n’étais pas si mal que ça, finalement !
Au moins, j’avais gagné la paix. Il m’a fallu faire le vide, totalement, pour me reconstruire. J’ai repris confiance en moi, je suis sortie de mon ermitage, j’ai commencé à sourire, puis à rire. Il m’était complètement sorti de l’esprit.
Si j’étais encore co-dépendante ? Sans mise à l’épreuve, je ne pouvais pas le savoir.
C’est quand notre histoire a redémarré, après ces années de séparation, que j’ai vu à quel point tout était changé. Je savais que je n’avais pas BESOIN de lui. Et je suis sûre que c’est pourquoi nous sommes heureux de nous retrouver. Quand il n’est pas là, je ne me pose aucune question sur ce à quoi il passe son temps, et je me consacre à ce que moi, j’ai à faire. Quand nous sommes ensemble, ben, nous sommes ensemble, et c’est vraiment bien. Quand ça m’arrive de ressentir le moindre malaise, je vais faire un tour ou je rentre chez moi ; Instantanément, je passe à autre chose, je ne ressasse plus jamais.
Si l’on en croit Orroz, il faut 18 mois au moins pour sortir de la dépendance. C’est pareil pour la co-dépendance. Il m’en a fallu deux fois plus, après séparation et divorce, et ça n’a pas été sans mal. Au début, j’ai appliqué la méthode Coué en fredonnant le ‘Je survivrai’ de Gloria Gaynor (je vous entends rigoler). Maintenant, je sais que c’est derrière moi. J’ai survécu, à présent, je vis. Et je vous assure que l’éventualité de retomber là-dedans, je ne l’envisage même pas, ce n’est plus moi, ce n’est pas moi.
Je ne souhaite à personne d’avoir à en passer par une séparation, un divorce. Ca risque d'être définitif et on peut alors regretter un tel gâchis. Il y a sans doute d’autres voies que celle à laquelle notre couple a été contraint. Pour nous, c’était bien une question de vie ou de mort.
A vous toutes, à vous tous, je souhaite de trouver bonheur et sérénité. Mais pour cela, il faut savoir qui vous êtes, ce que vous voulez, ce que vous attendez de la vie... Choisir, et prendre le temps d’écouter votre conscience.
Quelles sont nos chances d’être un jour bien ensemble ?
Notre couple peut-il tenir les promesses de ses débuts ?
Faut-il abandonner tout ce à quoi on croyait et se satisfaire d’une relation médiocre ?
Ai-je besoin de lui ou ai-je besoin de quelqu’un ?
Ai-je besoin de quelqu’un ou pourrais-je vivre seule ?
N’est-ce pas moi que je trahis en m’accommodant de ce que je déteste en lui ?
Et si ça devait ne jamais finir, cette addiction, est-ce par amour ou par paresse que je resterais avec lui ?
Je me lance. Il était une fois...
Je suis partie, parce que :
Nous étions sur une mauvaise lancée et rien ne pouvait plus rompre cette spirale vers le désastre.
Les promesses de nos débuts, on ne savait même plus à quoi ça pouvait bien ressembler.
Une relation médiocre, pourquoi pas, mais au profit de quoi ? On devient petit, mesquin, soupçonneux, sinistre ; Ca a des conséquences sur toutes nos autres relations car on n’est obnubilé par une chose, Sa dépendance. Lui, et Sa dépendance. C’est bien ça, la co-dépendance.
Je croyais avoir besoin de lui. J’appelais ça : Ne pas pouvoir vivre sans lui. Je croyais que c’était ça, l’amour.
En fait je n’avais jamais vécu seule aussi je ne pouvais pas savoir. Lui, ou n’importe qui d’autre ? Vu ce que nous étions devenus, n’importe qui n’aurait pas été pire !
Oh oui, je me trahissais, je trahissais surtout la femme, en moi. En acceptant son regard sur les femmes, je me sentais avilie, sale.
Je serais restée par lâcheté, par paresse et par manque d’imagination.
Sûr que ça n’a pas été facile, cette séparation. Des mois cloîtrée, à vivre dans le noir, à ne plus écouter un morceau de musique, à ne plus allumer la télé.
Je me suis retrouvée seule avec moi-même, et petit à petit, je me suis vue par mes propres yeux et non plus par le regard d’un autre. Je n’étais pas si mal que ça, finalement !
Au moins, j’avais gagné la paix. Il m’a fallu faire le vide, totalement, pour me reconstruire. J’ai repris confiance en moi, je suis sortie de mon ermitage, j’ai commencé à sourire, puis à rire. Il m’était complètement sorti de l’esprit.
Si j’étais encore co-dépendante ? Sans mise à l’épreuve, je ne pouvais pas le savoir.
C’est quand notre histoire a redémarré, après ces années de séparation, que j’ai vu à quel point tout était changé. Je savais que je n’avais pas BESOIN de lui. Et je suis sûre que c’est pourquoi nous sommes heureux de nous retrouver. Quand il n’est pas là, je ne me pose aucune question sur ce à quoi il passe son temps, et je me consacre à ce que moi, j’ai à faire. Quand nous sommes ensemble, ben, nous sommes ensemble, et c’est vraiment bien. Quand ça m’arrive de ressentir le moindre malaise, je vais faire un tour ou je rentre chez moi ; Instantanément, je passe à autre chose, je ne ressasse plus jamais.
Si l’on en croit Orroz, il faut 18 mois au moins pour sortir de la dépendance. C’est pareil pour la co-dépendance. Il m’en a fallu deux fois plus, après séparation et divorce, et ça n’a pas été sans mal. Au début, j’ai appliqué la méthode Coué en fredonnant le ‘Je survivrai’ de Gloria Gaynor (je vous entends rigoler). Maintenant, je sais que c’est derrière moi. J’ai survécu, à présent, je vis. Et je vous assure que l’éventualité de retomber là-dedans, je ne l’envisage même pas, ce n’est plus moi, ce n’est pas moi.
Je ne souhaite à personne d’avoir à en passer par une séparation, un divorce. Ca risque d'être définitif et on peut alors regretter un tel gâchis. Il y a sans doute d’autres voies que celle à laquelle notre couple a été contraint. Pour nous, c’était bien une question de vie ou de mort.
A vous toutes, à vous tous, je souhaite de trouver bonheur et sérénité. Mais pour cela, il faut savoir qui vous êtes, ce que vous voulez, ce que vous attendez de la vie... Choisir, et prendre le temps d’écouter votre conscience.