Dépendance sexuelle

Version complète : Une accro au porno, une de plus
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Bonjour,J'ai 20 ans et je suis accro au porno. Au départ, ça a commencé avec des photos porno, quand j'étais au collège, je les collectionnais. Puis je suis tombée sur une vidéo porno que mon frère avait récupéré et ensuite j'ai donc commencé à collectionner les vidéos porno, que je récupérais à droite, à gauche car nous n'avions pas une très bonne connexion internet, et pour les visionner j'empruntais l'ordinateur de mon frère (j'ai tellement honte...). En général, c'était 1 fois par semaine, voire 2 fois, mais cela durait plusieurs heures et mes nuits étaient courtes. Ensuite, j'ai eu mon ordinateur personnel (été 2011) et là c'était encore pire, j'ai commencé à regarder plus fréquemment des vidéos porno, au moins 3 fois par semaine puis début 2012, plusieurs fois par jour. Depuis Septembre 2012, avec la connexion haut débit, n'en parlons pas, j'ai commencé à téléchargé des vidéos le week-end, pour pouvoir les visionner autant que je le voulais à mon appartement la semaine. C'est quand j'ai eu mon appartement que tout s'est accéléré, fin 2012. Maintenant j'en suis à passer mes journées entières sur les sites porno, sans que cela me satisfasse réellement. Je cherche toujours plus, je veux toujours trouver LA vidéo. Je mets des heures avant de me satisfaire. Et ensuite je supprime tout, je quitte tous ces sites, dégoûté de ce que je viens de faire, je réalise que j'ai encore passé ma journée entière dessus. Le pire, c'est que je suis étudiante et que mon temps est très précieux (mes études sont très exigeantes), et passer mes journées sur ces sites, ce n'est plus possible, plus acceptable. Mais je dois utiliser mon ordinateur tous les jours, la tentation est toujours là. C'est aujourd'hui, en voulant encore une fois aller visionner ces saloperies que je me suis demandée si tout cela était normal, et qu'est-ce que c'était qu'une addicte au sexe. J'ai lu le site d'Orroz, et je crois bien que j'en fais partie. En faite, j'ai dû mal à m'en persuader, j'arrive pas à affronter la réalité. Et c'est aussi, que je ne veux pas supprimer cette addiction, parce qu'elle me "comble" un vide en moi, j'ai beaucoup de problèmes personnels et je crois que c'est là où je me suis réfugiée. Le problème est aussi, que je n'ai jamais eu de relation avec un homme, que ce soit sexuel ou non, je n'ai que de relation amical avec eux (voire du "flirt à distance", jeu de regard mais sans plus). Quand il y avait un mec qui m'intéressait, je fantasmais, mais jamais je n'essayais de le connaître plus, même quand c'était réciproque. J'idéalisais, je fantasmais, en faite j'ai jamais vraiment voulu être avec quelqu'un, je me comble moi-même donc ce n'est pas évident (je sais que c'est différent quand on est avec quelqu'un, même si je ne l'ai jamais vécu). En faite je n'ai jamais su m'approcher des hommes qui m'intéressaient. Par peur de les faire souffrir et d'autres peurs ou d'autres raisons que je n'arrive pas à expliquer. Le fait que je n'ai jamais connu de relation, je n'avais jamais pensé avant aujourd'hui que ça pouvait être à cause du porno. Est-ce vraiment cela ? Je ne sais pas. J'aimerais bien avoir vos avis, vos conseils. Je sais qu'il est conseillé de supprimer toutes mes vidéos, tous les contenus porno, mais je n'y arrive pas... Comment faire ? Je sais que ça ne dépend que de moi. En faite, il faut que je choisisse entre quitter ce "refuge" malsain ou aller vers quelque chose de bien. Mais comment est-ce que je vais faire face à mes problèmes si je n'ai plus cet univers ? J'ai tellement de mal à accepter cette addiction.J'ai beaucoup écrit, désolé pour la longueur et merci de m'avoir lu. En attendant vos réponses. Lou
<p class="MsoNoSpacing"><img style="float: left; padding: 2px" src="../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" border="0" alt="Content" title="Content../../../p><div> Merci pour ta réponse !<br /><div><div> <p class=../../../p><p class="MsoNoSpacing"> </p><p class="MsoNoSpacing">Merci pour ta réponse !</p><p class="MsoNoSpacing">Qu'est-ce que j'ai à perdre ? Franchement je ne sais pas, j'ai peur, ça va me « vider » de quelque chose, ça va me faire mal de supprimer tout ça. Tellement mal. Ca va me frustrer encore plus que je ne le suis. Et en même temps je sais que c'est inévitable si je veux réellement arrêter.</p> <p class="MsoNoSpacing">Quand tu parles de la rencontre, tu parles au sujet de la relation que j'ai (enfin que je n'ai pas lol) avec les hommes ?</p> <p class="MsoNoSpacing">Oui, tu as vu juste. Je sais très bien que si je continue ainsi, jamais je n'aurais l'occasion de connaître l'amour. Je ne veux pas que ma première fois ne soit que pour du sexe. Même si j'en ai envie, pour l'instant j'ai toujours réussi à me contenir. </p> <p class="MsoNoSpacing">Ce qui m'effraie c'est que ça me rajoute encore une chose à surmonter, et là ça commence à faire beaucoup. Mais j'en ai vu d'autres, déjà à mon âge, alors bon, une de plus, de moins (même si j'aimerais en avoir moins, vraiment !).</p> <p class="MsoNoSpacing">Merci pour ton point du vue. Tu as raison, on verra ce que ça fera. De toute façon je ne pense pas que cela peut faire plus de mal que de bien. J'ai mal oui, mais c'est pour mon bien. Et tu as raison, c'est sûrement différent quand on s'éloigne du mal pour se rapprocher du bien. </p><p class="MsoNoSpacing">Merci beaucoup pour ton message, c'est rassurant de se sentir entouré ! </p>
Le refuge est malsain, voire carrément malveillant.Va voir ici ce qu'en écrit ConcreteJungle : LIEN BRISÉ : "Dans le refuge malveillant, tu oublies le monde. Mais pendant ce temps le monde ne t'oublies pas. Et quand tu ressorts du refuge, ce dernier t'as volé tes armes, et c'est dans un état affaibli que tu dois recommencer à affronter le monde. ( "et puisque que je suis affaibli, ce n'est même pas la peine d'essayer d'affronter, autant retourner dans mon refuge"... Etc... Et hop!ainsi s'enchaînent les cinq ou six branlettes du jour !)"J'aime bien l'idée du refuge malveillant. N'oublie pas qu'en matière de combat, j'ai lu récemment et trouvé très inspirant le fait que "tant qu'on porte en soi une partie qui refuse l'autre et qui réclame à son profit toute l'énergie pour poursuivre contre soi-même un combat sans fin, on n'est pas prêt d'arriver. Alors qu'en cessant ce combat-là, on récupère son énergie pour réellement avancer.Il n'y a pas d'autre solution pour sortir d'une dépendance, que de cesser de vouloir se croire plus fort que le produit. Il faut accepter son impuissance, accepter que le produit est le plus fort. On peut alors commencer à être vraiment fort, aussitôt qu'on n'est plus dépendant d'une victoire sur le produit. Entendons-nous bien: vouloir être plus fort que le produit, c'est vouloir en consommer de manière maîtrisée, c'est vouloir se prouver qu'on est capable de le contrôler, alors qu'accepter que c'est lui le plus fort, c'est cesser de le fréquenter, c'est ne plus rechercher dans l'impossible victoire sur lui l'image d'un moi fort que seule cette victoire pourrait fournir, c'est sortir de cette quête illusoire qui entretient le cercle infernal de la dépendance." Autrement dit, "Vous avez beaucoup plus de pouvoir quand vous travaillez pour la bonne chose plutôt que lorsque vous travaillez contre la mauvaise chose." Je plussoie.Bienvenue au club, au fait. Et bon courage, mais tu verras, ça vaut vraiment le coup. Y'a carrément pas photo, d'ailleurs il faut commencer par toutes les jeter, et ça fait beaucoup de bien même si c'est douloureux de se séparer du support de sa souffrance, oui. J'étais assez attaché à ma merde, mon poison. Ca colle. Finalement, non seulement on s'en passe très bien, mais on finit même par se demander comment on a été assez bête pour s'en croire l'esclave. 
<p class="MsoNoSpacing">Merci pour ta réponse !</p><p class="MsoNoSpacing">En plus ce n'est pas la première fois que je côtoie un refuge malsain. Mais à chaque fois je me laisse envahir puis j'essaye de me défendre. Mais au moins j'essaye, ce n'est quand même pas rien ?</p><p class="MsoNoSpacing">Merci de m'avoir fait partager ce lien, je m'y retrouve, c'est fou ! Et dans tout ce que tu dis dans ton message.</p><p class="MsoNoSpacing">Extrait : « <span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; background-color: #efefef">Le porno fait partie de ce que j'ai appelé mes "refuges malveillants". La vie me fait peur. Entrer en relation avec l'autre me fait peur. Peur qu'un jour la relation finisse et que j'en souffre, peur d'être victime de sales coups, et plus généralement peur d'être envahi d'émotions qui pourraient me submerger et me faire mal et m'"égarer". Dans le refuge du porno, il fait chaud. Dans le refuge du porno, personne ne m'abandonne. Je choisi la fille avec qui je veux "passer un moment" et c'est moi qui décide quand on se quitte. Dans le monde moelleux du porno on ne m'atteindra pas plus loin que je l'ai décidé, mon petit coeur est donc à l'abris. Mes actes dans ce monde ont la portée que je leur donne et j'en contrôle les conséquences. Et puis pas de chômage, pas de vie à construire, pas de "ce matin j'avais peur en allant chercher mes clopes car tout le monde m'impressionne", pas de "j'ai 28 ans et pas de situation", pas de "encore une journée passée sans voir personne"<span class="apple-converted-space">».</span></span></p><p class="MsoNoSpacing"><span class="apple-converted-space"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; background-color: #efefef">Comme lui, la vie me fait peur. Tout ce qu'il dit, sur l'abandon, je m'y retrouve complètement. Et aurais-je trouvé pourquoi je ne vais pas vers les hommes ? Parce que comme je l'ai dit, déjà c'est une peur de souffrir, mais aussi de faire souffrir, de se quitter, de se faire du mal, peur de fonder une famille puis de voir que l'autre veut divorcer, peur d'être heureuse aussi, je l'ai rarement été même si je dis le contraire et que j'essaye désespérément de m'en persuader. En faite, j'ai toujours été bien grâce au porno, ça m'apportait une satisfaction, quelque chose que je n'ai jamais eu ailleurs, et c'est tellement facile de recevoir de la satisfaction dans ces trucs là, c'est à la portée de tout le monde, alors je me disais toujours : "pourquoi s'en priver ?"</span></span></p><p class="MsoNoSpacing"><span class="apple-converted-space"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; background-color: #efefef">Là tout de suite je me sens pathétique quand même. Je ne pense pas que ce soit bien mais, c'est comme ça que je me sens. Le pire, c'est qu'hier soir, j'étais vraiment mal, extrêmement nerveuse, et ce matin en me réveillant j'ai réalisé que j'ai fait un rêve, un douteux, un porno. J'espère ne pas avoir crié, ça m'est déjà arrivé chez mes parents, et mon père était dans une pièce pas loin de ma chambre&hellip; Il a fait semblant de rien, mais il a sûrement entendu, je criais tellement fort que ça m'a réveillé. C'est pas normal ça quand même ? Ou c'est normal ? J'ai dû mal à juger les choses.</span></span></p><p class="MsoNoSpacing"><span class="apple-converted-space"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; background-color: #efefef">Comme ConcreteJungle l'écrit, « dans le refuge du porno, il fait chaud. Dans le refuge du porno, personne ne m'abandonne » et « je choisi la personne [&hellip;] c'est moi qui décide quand on se quitte ».</span></span></p><p class="MsoNoSpacing"><span class="apple-converted-space"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; background-color: #efefef">En faite, depuis des années, j'ai toujours voulu rester seule, et ce serait donc ce truc là qui me cause ces problèmes là ? Le pire, c'est qu'il y a pleins de mecs biens qui s'intéressaient à moi&hellip; Et puis je « jouais » enfin comment dire, je leur faisais comprendre que je les appréciais mais quand il me demandait « d'approfondir » la relation je disais non. J'avais trop peur. Et ça a commencé, quand je connaissais déjà le porno. Ca serait à cause de ça selon vous ? Peut-être plusieurs facteurs combinés ?</span></span></p><p class="MsoNoSpacing"> </p><p class="MsoNoSpacing">Dans l'extrait que tu m'as mis, je me retrouve aussi.</p><p class="MsoNoSpacing">Ca m'est arrivé aussi de regarder l'heure, j'avais passé environ 4 heures dessus l'après-midi, et je me disais « il est cette heure-là ? Autant continuer jusqu'à ce que ça ne soit plus possible. Pas grave pour les études, t'façon maintenant l'heure est bien passée, il me restera qu'1 heure ». En faite mes journées types se résumaient à manger entre 12h et 13h, j'essayais de travailler dès 13h, puis 10 min après avoir commencé (voire même en ayant pas fini de manger j'allais directement sur le site et je finissais pas mon repas), grosse « envie » et là j'allais sur tous les sites possibles et inimaginables, faisant ramer la connexion, et j'attendais désespérément de me satisfaire. A 17h en général je préparais mes affaires (tous  les soirs vers 19h, je dois quitter le monde internet pour suivre des cours pour mes études), sauf que quand je n'étais pas satisfaite, je continuais, jusqu'à l'heure où il fallait absolument que je parte. Les semaines précédentes (cette semaine et les autres), c'était plutôt : de 12h30 jusqu'à 18h30 porno non stop&hellip; Quelle dérive&hellip; Et toutes ces heures, je les passe, chez moi, dans le noir&hellip; Je me rends compte en écrivant cela que je fais peine à voir, pitié même.</p><p class="MsoNoSpacing">Et là j'en ai envie, les chatouillis comme j'ai pu lire, c'est exactement ça, mais je me retiens. Mais je n'ai toujours pas supprimé ces choses immondes.  Peut-être pour me dire, « t'inquiètes pas elles sont là, continue de te sevrer mais tu sais que si tu as besoin, elles sont là ». Le pire c'est que hier soir je voulais récupérer quelque chose sur mon disque dur, mais j'avais tellement peur de craquer, j'ai abandonné l'idée. Je ne veux pas remettre le nez là-dedans.</p><p class="MsoNoSpacing">J'ai lu ailleurs que pour certains d'entre nous (pas tous), ce n'est pas la recherche d'images que nous cherchons dans le porno, c'est la sensation qu'elle provoque, l'adrénaline. Et c'est vrai que j'adore la sensation de l'adrénaline, je la recherche à tout prix, je le sais, je vais même trop loin le plus souvent. J'essaye toujours d'aller au-delà de mes limites, par exemple courir, je vais jusqu'au bout, même trop loin, j'en reviens je suis épuisée, je suis couchée par terre, je n'arrive plus à respirer, mais même comme ça je continue. Je vais au bout de tout, même quand il faudrait mieux pas.</p><p class="MsoNoSpacing">Et je comprends la nuance entre vouloir être plus fort et accepter que le produit est plus fort. Depuis hier, depuis que j'ai découvert mon addiction, je n'y ai pas remis les pieds. Enfin je compte qu'aujourd'hui mon sevrage parce qu'avant de découvrir l'addiction, j'avais déjà envie, et en le découvrant, j'avais besoin de réconfort, alors j'y suis allée, je me suis dit que ce serait la dernière fois. Mais la dernière fois m'a servi à rien, j'ai pas eu ce que je voulais, j'étais encore plus frustrée à la fin. J'ai été nerveuse toute la journée, et là déjà ce matin. Et avoir fait ce rêve me répugne, je me dis que ça va être dur de stopper mon cerveau, qu'il ne faut pas qu'il me rappelle les mauvaises choses. Bref, c'est un combat de longue haleine, comme vous tous.</p><p class="MsoNoSpacing"> </p><p class="MsoNoSpacing">Merci de m'avoir souhaité la bienvenue, et bon courage à toi aussi.</p><p class="MsoNoSpacing">Je me rends compte de plus en plus qu'il faut que cela s'arrête. Le seul problème c'est qu'il va falloir que je trouve autre chose pour me « décharger », pour oublier la vie, les problèmes. Le sport je pense, pour l'instant je n'ai pas ce qu'il faut à mon appartement, par chance je rentre ce soir, ça me changera d'être seule ici.</p><p class="MsoNoSpacing">Jeter tout, sérieux mais c'est inconcevable pour moi pour le moment. Et pourtant faut vraiment que je le fasse. Là mon disque dur est le plus loin possible de moi, je veux même pas le voir, je sais ce qu'il y a dessus, je veux même plus en entendre parler de ce disque dur.</p><p class="MsoNoSpacing"> </p><p class="MsoNoSpacing">Et y a un autre problème, est-ce qu'on doit se séparer aussi de son « gadget sexuel » ? On peut pas le mettre dans un tiroir, un carton ou je sais pas moi dans un truc, mais pas le jeter ? J'ai payé ça cher en plus&hellip; Et c'était mission commando pour récupérer ce truc là&hellip; Je me rends compte de la stupidité de ce que je dis, c'est affligeant franchement. Mais répondez quand même à ma question s'il vous plaît, j'ai besoin de vous, de vos conseils, si je suis seule, je sais où ça va me mener. N'hésitez pas à me contrarie, même si ça me fait mal de voir la vérité en face, c'est souvent en me contrariant que j'ai réussi à changer mes façons de faire ou de pensées.</p><p class="MsoNoSpacing"> </p><p class="MsoNoSpacing">Merci de m'avoir lu, et encore une fois, désolé pour la longueur.</p>
Punaise j'ai tout supprimé. Un par un, mais j'ai tout supprimé, finalement j'en ai eu marre. Je suis en colère, je ne veux plus de cette situation. Alors je me suis dit : "agis maintenant, ça sera fait comme ça, tu n'auras plus à t'en soucier".Ca y est c'est fait. J'ai cru hier que jamais j'allais réussir à le faire et là, j'ai eu cette envie soudaine. Cette colère qui me ronge, ça m'en donne mal au crâne. Mais punaise je suis fière de moi, j'ai réussi à tout supprimer. Déjà une victoire, petite, mais c'est une victoire contre cette saloperie.J'essaye de ne pas céder, c'est dur. J'essaye de ne pas me toucher, parfois ça m'arrive spontanément et je m'arrête aussitôt, même si c'est un bras, une jambe, ça me fait de l'effet alors j'arrête tout. Et la douche c'est un calvaire. Mais pour l'instant, pas de dérive. Ca m'aide beaucoup de lire ce forum et les expériences de chacun. Bon, mon disque dur est clean, mais il restera éloigné de moi, je veux pas le savoir à côté, ça me rappelle trop de mauvaises choses, mes démons, ma souffrance. Mais au moins je n'ai plus à me soucier de lui, je n'ai plus rien à cacher.Il me reste que mon "gadget sexuel" (pas vraiment envie de donner le nom exact tellement j'ai honte), j'en fais quoi ? Je le balance à la poubelle ? Avec tout le pognon mit dedans ? Besoin de votre avis... 
Tu peux te le mettre où je pense... heu, non ! surtout pas ! s'il fait partie de ton rituel, le mieux c'est qu'il suive le contenu de ton disque dur.Bravo pour la 1ere étape, indispensable. 2eme étape : après le nettoyage par le vide, sachant que la nature a horreur du vide, avec quoi vas-tu le remplir ? Plein de suggestions à lire ici, (topics de Fritzecat, Mondom...) et chez Orroz. 
Ca m'a fait rire quand même... Mais ne t'inquiètes pas, il a pas bougé depuis hier. Je veux surtout pas le revoir celui-là ! Merci :)Pour la 2ème étape : le pire c'est que mes études sont très prenantes donc normalement il ne devrait pas y avoir de problèmes sauf que j'arrives pas à travailler, faudrait que je cumule avec le sport peut-être ? En tout cas, je vais faire un tour sur les topics. J'ai vu aussi pour Orroz, il conseillerait plutôt le sport, avec d'autres choses. Faut que je cumules plusieurs choses qui me feront oublier. 
Bonjour Lou, Je suis aussi dépendante et je l'ai aussi découvert très récemment.  A mon avis, le sport, c'est bien mais c'est pas assez... Personnellement j'ai toujours fait beaucoup de sport mais ça ne suffit pas. Pour moi il te faudrait aussi quelque chose qui fait travailler ton esprit en parallèle, apprendre à contrôler les frustrations, les colères, les tristesses etc. Ça apprend à relativiser, à rester calme et à mieux réagir grâce à ça à une situation, tu verras que tout te paraît plus simple. Orroz proposent des moyens pour faire ça, il y a aussi des livres, mais perso j'ai bien aimé les méthodes du mantak chia qui apprend à gérer ses énergies et un livre fait par un médecin européen qui s'en approche sans trop le savoir ^^  je me sens beaucoup mieux alors que j'applique à peine la base et depuis slmt 4jours (plus de frustration dû au manque quel bonheur!)En effet la dépendance au sexe c'est physique ET moral, voilà pourquoi je te suggère ce travail en plus.En tous cas courage tu es en bonne voie pour la liberté ici et vu ce que tu as déjà fait ! <p>Alie.
<p class="MsoNormal">Bonjour Alie, merci pour ton message.</p> <p class="MsoNormal">Je pense aussi que le sport ce n'est pas assez. Pour l'instant je n'ai pas trouvé la solution. Je tiens mais c'est vraiment pas évident.  </p> <p class="MsoNormal">Apprendre à contrôler et peut-être aussi les accepter non ? Peut-être qu'au lieu de les refuser je devrais les accepter et les contrôler parallèlement ?</p> <p class="MsoNormal">Oui j'ai récupéré le livre dont tu parles, je pense que j'ai dû le récupérer sur ton topic d'ailleurs : Energie vitale et auto-guérison c'est ça ? J'ai pas pris encore le temps de le lire, je compte m'y mettre demain (ou ce soir d'ailleurs si je sens que ça ne va pas).</p> <p class="MsoNormal">En tout cas, merci pour tes encouragements. Continue comme ça, toi aussi tu es en bonne voie, j'ai appris beaucoup sur moi, sur le pourquoi en même pas 2 jours. Incroyable. Mais il me reste des choses à comprendre.</p> <p class="MsoNormal">C'est vraiment super ce forum.</p>
Et bien, voilà, ce soir, j'ai craqué... Je m'en veux d'avoir succombé à la tentation. au départ, je me suis dit "regarde juste les photos", puis "juste une vidéo" mais non, cette saloperie m'a emporté.Je me sens mal, triste, trahie, honteuse, salie. Comment faire pour que tout aille mieux ? Que je n'ai plus peur de rester seule même durant 30 secondes ? Je ne sais plus de quoi je suis capable si je suis seule. Je crois que je vais devoir agir, faire quoi je ne sais pas, mais j'ai vraiment besoin d'aide. Je me sens dépassée par la situation, je veux vivre, je ne veux pas partir, je veux aller bien. Ca fait 5 ans, que je ne vais plus bien, que j'essaye désespérément d'aller mieux. Je vois même une psy depuis 3 ans déjà, mais elle est spécialisée dans le deuil, elle ne connaît pas tous mes soucis. Je ne sais plus quoi faire. Besoin d'aide encore une fois... 
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