Dépendance sexuelle

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Pourquoi est ce que je finis toujours par revenir sur des sites pornos ? Toujours, toujours, toujours !  

Asmyr.

Peut-être Asmyr que tu n'as pas trouvé une autre activité qui nécessite ABSOLUMENT de ne plus compulser,  et qui te passionne tellement que tu serais prêt à faire tous les sacrifices qu'il faut pour avancer dans cette activité. Donc celui aussi de ne plus retourner à la compulsion. Autrement dit : remplacer un plaisir trivial par un plaisir plus "élevé". Et se fixer un plan pour arriver un jour à ce résultat. La réponse à ta question serait donc selon moi un problème de manque de motivation. Avoir un but auquel on tient par-dessus tout est le meilleur moyen de se motiver à fond. Ce but peut être matériel ou spirituel, peu importe. C'est ce qu'on appelle le Petit Œuvre et le Grand Œuvre. Quoique les deux soient nécessaires dans la vie, un but spirituel peut t'emmener plus loin, (et généralement le Petit Œuvre s'accomplit également de façon automatique). Mais avoir seulement un but matériel (surtout si on est jeune) donc viser seulement le Petit Œuvre est une bonne façon de démarrer et de fédérer toutes ses énergies dans une seule direction (et donc de cette façon les harmoniser entre elles). Ce petit œuvre peut être tout prosaïquement de rencontrer une compagne ou un compagnon avec qui on puisse développer une vraie relation d'amour et non une relation uniquement basée sur le sexe… fonder une famille, réussir dans son travail, ça peut être une ambition sociale. Le Grand Œuvre c'est de trouver le royaume de Dieu en soi (et tout le reste vous sera donné de surcroît dixit Djizeuss et compagnie). Mais Mahomet ne doit sans doute pas lui non plus dire de choses trop éloignées de cette idée… (entre temps j'ai maté le film el rissala par amour pour une jolie marocaine qui me l'avait indiqué, et que je ne rencontrerai probablement jamais, c'est trop loin… ainsi va la vie… on se motive comme on peut pour apprendre !) Il est clair que si on a une haute ambition, quelle qu'elle soit, petite ou grande dans le sens que j'ai mentionné, il va falloir trouver en soi les ressources de la réaliser. Or il est tellement clair que la compulsion nous affaiblit, nous diminue à tous niveaux : physique, émotionnel, mental et spirituel, qu'on devrait comprendre une bonne fois que:
Céder à la tentation équivaut à choisir l'échec dans la voie qu'on s'est choisi.
Une fois bien persuadé de cela, on a déjà plus de mal à envisager la rechute, et on commence à regarder de travers l'ordi et la souris, comme des traîtres, des faux amis… Comme cette vieille pub qu'on avait, dans le temps, contre l'alcoolisme et qui disait : l'alcool cet ami qui vous veut du mal. Il suffit de transposer, fais-toi des penses bêtes que tu disposes partout dans ta maison, des panneaux avec des grosse lettres en couleur, ou bricole une image grandiose sur GIMP ou Photoshop (pendant ce temps tu ne feras pas de bêtises) que tu mettras en fond d'écran, et écris-le aussi sur l'écran de veille économique, pour pas perdre la mémoire, et où il est écrit (ça ou autre chose à ta convenance, ou utilises un code que tu sois le seul à comprendre pour éviter les indiscrétions...):
La compulse : une amie qui vous veut du mal !
(Puisqu'elle vous mène lentement mais sûrement à l'échec de vos projets, de votre travail, de votre famille, de votre couple, de votre vie actuelle sur terre et même ensuite dans l'au-delà pour ceux qui croient en cela. Il faut se répéter ça en boucle, car c'est vrai : la compulsion est une maladie spirituelle qui altère la mémoire et nous amène à oublier régulièrement où se trouve notre propre intérêt.)

À plus mon frère.

"La réponse à ta question serait donc selon moi un problème de manque de motivation." "Il est clair que si on a une haute ambition, quelle qu'elle soit, petite ou grande dans le sens que j'ai mentionné, il va falloir trouver en soi les ressources de la réaliser." Excuses moi fritzecat mais il me semble que tu fais fausse route et que tu n'as pas compris ce que représente un problème d'addiction. Tu parles d'un "manque de motivation" mais la clé de la réussite d'un sevrage ne se situe absolument pas sur ce plan!Selon le Dr William Lowenstein, un médecin spécialiste des addictions:Le Dr William Lowenstein dans son livre "Ces dépendances qui nous gouvernent": "l'addiction doit être traitée comme une vraie maladie" (p.13). Concernant le pouvoir de la volonté il est très clair: "Et que l'on cesse de croire qu'il suffit de vouloir "décrocher" pour pouvoir. Seul, sans l'aide de médicaments, sans consulter" (p.13). Il définit d'ailleurs la dépendance comme une "une maladie dont les caractéristiques sont l'inefficacité de l'effort pour s'en sortir et la perte de la volonté" (p.16).  Le cerveau devient véritablement malade avec l'addiction alors ce n'est parce que l'on va trouver un but plus important à sa vie (histoire d'amour, travail...) que l'on va réussir à s'en sortir. Cela peut aider mais ce n'est pas la solution principale. Car on peut aussi devenir accro au travail ou dépendant affectif si on ne traite pas le fond du problème.Donc la question n'est pas de "céder à la tentation" ou non mais d'avoir les moyens de ne pas y céder. Et ces moyens ne relèvent pas de la volonté. J'en ai marre de lire régulièrement des messages qui mettent en avant le soi-disant manque de volonté! Ceux qui écrivent cela n'ont rien compris aux mécanismes de l'addiction et feraient mieux de se documenter ou de se taire au lieu d'écrire des conneries et de donner des conseils pareils. Car d'autres qui vont s'inscrire ici vont prendre ces conneries pour argent comptant croyant avoir affaire à des "spécialistes".

Alors allez-y: répétez vous en boucle ces conneries et dans 10 ans vous nagerez toujours dans votre merde!

Il y a des jours où je me demande vraiment à quoi sert un forum pareil quand n'importe qui se permet de donner des conseils bidons...

Salut Fritz, au fond je me dis que cette compulsion cache quelque chose (forcément, c'est une lapalissade que de dire ça), mais trouver quel manque vient combler de manière sournoise mon addiction est un vrai défi.J'ai bien une piste, une idée qui explique pourquoi j'en reviens toujours aux site de chats (pr des dials de cul) et aux sites pornos (si le chat n'a rien donné), et pour moi je sais que d'une certaine manière c'est pour combler ma solitude.J'ai ma propre conception de la solitude, dans l'absolu à bien y regarder je ne suis pas complètement seul et solitaire, mais j'estime qu'on peut être entouré de centaines de personnes et se sentir seul (on place tous le curseur à des niveaux différents)La perception que j'ai de ma vie, fait que je me sens seul et que je souffre de solitude. Je me suis toujours rêvé avec un tas d'amis, toujours à sortir, toujours à faire des virées entre potes, toujours à avoir mon téléphone qui sonne, toujours être dans ma bande, partir en vacances avec plusieurs potes, mais cela ne s'est jamais vraiment réalisé ou seulement par petits épisodes que j'ai hautement apprécié quand ils se sont produits.Ca c'est un peu arranger avec le temps cette solitude, et heureusement, mais j'en souffre encore trop. Je me rappelle surtout de la période entre le lycée et jusqu'à quasiment la fin de mes études où j'ai traversé les années complètement seul ou presque, et c'est durant ces années  que j'ai découvert les chats rooms et que très vite je me suis mis à avoir des dials de obscènes, en guise de passe temps. Je sais que c'est là, à cette période là que s'est construite mon addiction.Aujourd'hui j'ai bien conscience de tout ça, et des mécanismes de l'addiction qui entre en jeu quand elle se déclenchent, mais punaise c'est toujours aussi dur de lutter.Tu as certainement raison Fritz, il faut se construire sa petite et sa grande oeuvre, j'ai un peu de mal en ce moment à me passionner pour quelque chose, j'essaye malgré tout de chercher, ou disons que j'ai plein d'idées dans la tête mais n'arrivent à en concrétiser aucunes. Ca demande un effort évidemment, et aujourd'hui je suis encore incapable de payer le prix de cet effort. Ma petite compulsion me donne plus de "satisfaction"combien même elle m'est néfaste. Je suis pris à son piège, et j'ai du mal à m'en libérer, mais il faudra bien que j'y mette fin d'une manière ou d'une autre. 15 ans ! Voilà 15 ans que je traine cette putain d'addiction !Alors tu continues ou t'arrêtes ? Tu re-signes ou tu divorces de cette addiction ? Si tu veux bousiller encore 15 autres belles années de ta vie et plus, tu sais ce qu'il te reste à faire. Merci Fritz pour ta disponibilité, tes messages, tes conseils et ton écoute, ça n'a pas de prix ! Asmyr.

          

Salut Stef, Je pense qu'il ne fait pas trop non plus tout renvoyer à la tête de Fritz. Justement le forum sert aussi à tordre le cou aux fausses idées répandues. Et c'est justement important d'apporter tes éclairages et tes argumentations, qui permettent d'aller à l'encontre de ces idées, et qui nous ferons tous avancer.

Oui l'addiction est souvent une force au dessus de nous, qui anéantit tous nos efforts et notre volonté. Aussi je pense qu'il n'existe pas de solution toute faite et toute trouvée  et que c'est la combinaison de plusieurs actions qui permettent d'y mettre fin ou de la diminuer (je pense qu'on n'y met jamais réellement fin...) Après quoiqu'il en soit il faut toujours faire intention de se débarrasser de son addiction, il faut le vouloir, donc faire acte de volonté, même si c'est c'est loin de suffire évidemment pour y parvenir.Il y'a bien un 1er pas à faire, ce 1er pas on peut l'appeler intention, volonté, souhait, bref ça désigne ni plus ni moins l'envie de s'en sortir.

 Asmyr .

 

Merci Asmyr de prendre ma défense ! Y a du rififi sur le fofo !!! J'aime ça !!! Je n'aurai pas toujours le temps de répondre à tout et à tous, alors profitez en bien, ce temps est compté ! Pendant que tu répondais à Stef, j'avais fait ma propre réponse et la voici :

Bonjour stef ! merci pour tes remarques : Je t'avais déjà repéré, petit malin : tu es prompt à accuser les autres d'incompétence et à jouer les redresseurs de tord ! Je ne te répondrai pas sur ce registre, que j'attribue à la fougue de ta jeunesse, nous ne sommes pas de la même génération ! Je pense que ta réaction aurait gagné en efficacité à être mûrie et nuancée un peu. Et surtout à ne pas verser dans le règlement de comptes. On ne peut pas avoir raison en essayant de ternir la réputation d'un autre, mais en argumentant intelligemment, ce que tu as essayé de faire et donc je répondrai à tes remarques un peu plus tard si tu veux bien, et si j'ai le temps, je vais t'expliquer pourquoi un peu plus loin. Ce soir je suis crevé, j'ai passé toute la journée à faire des lettres pour essayer de répondre à tous sur tous les fronts et je pense que je ne pourrai pas tenir à ce rythme (car il se passe aussi des choses en coulisse). Je me moque de ce que peuvent penser untel ou untel de mes conseils : je parle selon mon cœur et ma conscience et c'est tout. Donc quelques remarques pour toi : 1- ces conseils s'adressaient à Asmyr et c'est à lui et lui seul de juger si ces conseils lui sont utiles ou non. J'ai avec lui une relation qui déborde maintenant un peu le cadre public et donc peut-être que je le connais mieux que toi, et que je peux me permettre de lui donner ces conseils personnalisés. 2- ces conseils sont naturellement subjectifs et proviennent tout d'abord de ma propre expérience que je partage et non de choses que j'aurais pompées dans un livre particulier. Des livres j'en ai lu des centaines et des centaines et maintenant je parle en mon nom et non en celui d'autres personnes même s'il m'arrive souvent de citer des sources pour montrer que je n'ai pas inventé mes idées mais qu'elles sont (même si je les applique à ma propre expérience) issues d'auteurs « autorisés ». Ces conseils fonctionnent donc pour moi puisque j'en suis à mon quarantième jour et que pour moi effectivement il est très important d'avoir une motivation solide, ce que j'ai essayé d'expliquer à Asmyr. 3- mes conseils sont sincères et désintéressés et n'obéissent pas comme je te l'ai dit à l'imitation d'une quelconque autorité. Il est fort possible qu'ils ne conviennent pas à ton cas, et cela ne présente aucun caractère d'anormalité. En effet c'est à chacun de savoir si un conseil peut lui être utile ou non, le prendre ou le laisser, et ne pas accuser son auteur de tous les maux de la terre si un conseil ne lui correspond pas ! Tous les conseils ne peuvent convenir à tout le monde et si le conseil que je donne à Asmyr ne te convient pas, tu le laisses et c'est tout ! sans faire de scandale : c'est déjà assez compliqué de parler de ces choses sans devoir y ajouter un élément passionnel qui ne fait que troubler le débat sans le faire avancer beaucoup. 4- la teneur de tes remarques montre que tu n'as pas lu tous mes posts, ni tous mes sujets, puisque tu me ramènes (crois-tu pour me contredire) des arguments que j'ai déjà moi-même expliqués ailleurs. Alors avant de t'adresser à quelqu'un dans les termes où tu l'as fait, je te prierai, par respect pour le débat, pour les lecteurs et pour la personne à qui tu t'adresses, de prendre plus ample connaissance avec le fond de sa pensée, avant de porter des accusations d'incompétence.

@ Asmyr, je te réponds demain.

Si tu ne l'as pas encore lu, remonte d'un post pour avoir ma réaction à chaud, hier soir, à ton intervention sur le fil d'asmyr.

Je ne vais pas avoir beaucoup de temps aujourd'hui pour écrire. Je vais donc me contenter d'une petite note de synthèse rapide pour résumer l'essentiel de mes « enseignements » pour ceux qui comme toi n'ont pas le temps de tout lire. Je vais tout d'abord t'en remettre une petite couche (t'es vernis !) : Il va falloir t'habituer mon lapin à ce que « n'importe qui », comme tu dis, puisse s'exprimer sur le forum ! Ne t'y exprimes-tu pas toi-même ? Tu viens de faire une grande découverte, je crois stef : ceux qui essaient d'aider ne sont pas des surhommes, comme disait asmyr, ayant toujours raison dans tous les cas et pour tout le monde, et on a même le droit de les contredire ! Il faut seulement être respectueux et rester conscient qu'on ne peut parler qu'en son nom et que chaque intervention que l'on peut faire est circonscrite à notre évolution présente, notre temps de « sevrage », notre âge, notre sexe, notre personnalité, notre expérience et notre niveau de compréhension du phénomène addictif, bref tout ce qui fait qu'un avis à un moment donné (même éclairé) ne peut que rarement atteindre une portée universelle et générale, ni s'appliquer indifféremment pour tout le monde. J'insiste sur ce point, cela me semble nécessaire à ton éducation !

@ stef & asmyr :

Néanmoins, comme l'a souligné fort justement asmyr, de la contradiction et du débat peuvent s'élaborer davantage de clarté, c'est pourquoi je te remercie de nouveau de ta participation (bien qu'elle m'ait semblé au premier abord un tant soit peu irrespectueuse : je trouvais qu'avec tout le temps que je passe à essayer d'aider ici, j'aurais eu droit à plus d'égards ! -- mais ça c'est mon petit ego qui le dit, et ce n'est pas le plus important--). En bref, il faut prendre les gens comme ils sont, et j'en profite ainsi pour remercier tous ceux qui m'ont lu et qui ont fait leur profit d'une ou deux remarques clés que j'aurais pu faire négligemment parmi tout un fatras de provocations et de pitreries. Cela justifie le mal que je me suis donné à les écrire et les enfouir parmi des fantaisies qui n'étaient destinées qu'à masquer ce trésor (attention hein, je ne parle pas par orgueil : l'enseignement ne vient pas de moi, il vient de l'Esprit, et de l'esprit de tous mes maîtres, qui ont su humer la saveur de ce grand Esprit Universel, moi je ne suis rien, au mieux un porte parole). Je vais donc résumer très brièvement ce qui s'étale sur plus de 150 posts, afin d'aider une fois de plus les gens qui comme stef survolent le forum et n'approfondissent peut-être pas les sujets suffisamment. 1- Tout d'abord (et ceux qui m'ont lu en entier -s'il y en a !- le savent bien), je n'ai jamais prétendu que la volonté seule pouvait suffire à déjouer le piège de l'addiction. J'ai même ce me semble dit qu'il fallait travailler sur plusieurs niveaux et qu'il était insuffisant de travailler uniquement au niveau mental (et mes conseils pour asmyr visaient à se servir du mental --encore ici l'autosuggestion dont on a parlé déjà assez longuement avec plouf-- pour renforcer l'attention volontaire et la vigilance, donc agir depuis le mental pour développer les émotions positives qui viendraient à leur tour donner plus d'efficacité à une volonté quelque peu défaillante en soutenant la motivation). 2- On doit au préalable (ou en même temps), et c'est d'ailleurs le plus gros et le plus difficile du travail, assainir le niveau émotionnel. Je donne dans le topic viewtopic.php?topic_id=3729&forum=2&post_id=45221#forumpost45221 une description du genre de travail que j'ai fait sur moi il y a quelques années et qui me donne le droit d'en parler puisque je l'ai fait, ce qui n'est peut-être pas le cas de tout le monde (ce qui explique la teneur un peu décalée de certains propos de contradicteurs), cela dit en toute humilité et sans vouloir blesser personne. Je ne me permettrais pas de prendre quiconque de haut sur un sujet aussi grave (malgré ma propension à alléger le propos par de l'humour), car je sais pour l'avoir vécu que ce travail est difficile et éprouvant et qu'en conséquence il faut une forte motivation à le faire. 3- Et même tout d'abord, avant toute chose, et avant même de songer à réussir un sevrage, (relis moi stef, c'est écrit en toutes lettres), il faut assainir le niveau physique par un contrôle du modus vivendi, en particulier un contrôle alimentaire (régime hypotoxique à tendance végétarienne). Nous avons même évoqué récemment, en parlant avec roul, l'aide possiblement apportée par la diète ou de très courtes périodes de jeûne pour détoxifier l'organisme et alléger les congestions dues à une pléthore alimentaire. 4- J'ai aussi précisé qu'il fallait songer à combattre toutes les addictions et non seulement viser un sevrage de porno ou de mb. (C'est ce que j'ai fait : j'ai arrêté successivement de fumer, manger de la viande, boire de l'alcool, du café, du thé, prendre trop de sucre (quoi que sur ce point j'aie encore des faiblesses, je dois le confesser). 5- J'ai dit que de remplacer une addiction grave par une autre moins dangereuse (intervenir sur le forum par exemple) pouvait être une aide précieuse en attendant d'avoir avancé dans la compréhension de sa propre névrose. 6- J'ai évoqué le fait que peut-être parmi toutes les addictions, l'addiction sexuelle était la plus difficile à juguler car c'est, malgré les apparences, une maladie qui est plus psychique que physique. Ses retentissements altèrent la sphère spirituelle aussi bien que la sphère sexuelle et il est très important de concentrer ses efforts à renforcer la spiritualité, car là se trouve le véritable antidote pour développer enfin une vraie volonté qui ne soit pas seulement qu'une velléité inefficace. Stef l'as très bien remarqué, je le cite :

 Donc la question n'est pas de "céder à la tentation" ou non mais d'avoir les moyens de ne pas y céder. 

Jusque là je suis parfaitement d'accord. Il ajoute ensuite :

Et ces moyens ne relèvent pas de la volonté.

Il faudrait ici apporter des nuances et un petit développement pour expliquer tout d'abord ce qu'est la volonté, à quel niveau elle peut être utile, et quelles sont ses limites. Je dis moi qu'une personne qui n'a pas affiné suffisamment son énergie pour la rendre plus forte et plus « ignée » (c'est-à-dire plus yang, contenant plus de Shen, selon la terminologie employée par les taoïstes chinois auxquels mantak chia se réfère souvent) ne possède pas de vraie volonté agissante. Il le croit seulement, et c'est pour cette raison que ses efforts « volontaires » se heurtent la plupart du temps aux émotions produites et stockées par le système « aqueux » inférieur qui déborde ce feu trop faible et l'éteint. (D'où les éclipses de volonté observées dans les rechutes.)

Lorsque la spiritualité s'est suffisamment développée, c'est le feu, le Shen, relié au feu céleste, qui doit contrôler l'eau (il la fait évaporer, et c'est l'essence même de l'alchimie intérieure, qui permet de sublimer l'énergie sexuelle terrestre et aqueuse des 2 premiers chakras -le Jing- et la transformer en une autre qualité énergétique plus facilement contrôlable, une sorte de vapeur -le Chi-, qui lui-même est transformé plus tard par une seconde transmutation en Shen -ou esprit ou volonté réelle-.)

Pour faire tout cela il n'y a pas forcément besoin de théoriser comme je viens de le faire (ça peut aider mais n'est pas l'essentiel). Un programme de méditation, en particulier de type chi kung (tel que celui enseigné par mantak chia dont parle brièvement Orroz sur son site) peut être d'une aide irremplaçable dans ce but. J'ai dit aussi quelque part que j'avais pratiqué les exercices de mantak depuis 1992, pratiquement tous les jours, et que je connaissais donc très bien cet enseignement. 7- J'ai précisé en outre ailleurs que comme cette addiction plonge ses racines ou plutôt ses méfaits dans la sphère sexuelle, il est assez difficile de débroussailler ce qui ressortit du naturel et ce qui relève du pathologique. 8- J'ai aussi mis en garde contre le danger d'un intégrisme et d'une « volonté » de sevrage trop irréaliste qui amène fatalement à la « rechute » : (on ne peut en effet « supprimer » totalement toute sexualité : une telle espérance est vouée à l'échec et dénote une méconnaissance du sujet qui est vaste et complexe et englobe des notions qui pourraient paraître de prime abord assez éloignées de la question sexuelle proprement dite).

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, bonne lecture et bon courage à tous.

Bonjour fritzecat,Je viens seulement de prendre connaissance des deux posts qui me sont adressés. Je suis désolé si tu m'as trouvé "irrespectueux" mais mes propos ne visaient pas ta personne directement mais plus tes propos ou ce type de propos. Tu mets mon attitude sur le compte de mon âge mais je ne pense que cela provienne vraiment de mon âge. Je considère que la confrontation seule peut faire avancer le débat, quitte à ce qu'elle soit parfois violente. C'est ma posture intellectuelle.Je n'ai rien contre le fait que "n'importe qui" puisse venir poster ici (car j'en fait effectivement partie) mais à la lecture de certains de tes posts je trouve que tu ne fais pas preuve de beaucoup de modestie (c'est mon ressenti, ressenti par définition subjectif). Il faut en permanence rappeler que nos avis n'ont que la valeur de nos expériences et qu'ils ne sont en rien ceux de "spécialistes" des addictions. Sur le reste il y a plusieurs choses sur lesquelles j'ai envie de réagir mais comme je manque de temps ce matin, je reviendrai réagir ici demain ou après-demain.     

Il y a une tendance sur le forum de personnes qui défendent une approche religieuse ou spirituelle pour faire face à l'addiction, dont tu fais partie. Nous avons donc un rapport science/médecine <=> religion/spiritualité sur lequel j'aurais l'occasion prochainement de réagir car je crois que cela pose question.

Stef a écrit: Je considère que la confrontation seule peut faire avancer le débat, quitte à ce qu'elle soit parfois violente. C'est ma posture intellectuelle.[/quote] Contredire ne devrait pas s'accompagner de violence selon moi, du moins dans la forme, de façon justement à ménager la susceptibilité de « l'adversaire », et empêcher que le débat ne tourne à l'affrontement, à cause de l'élément passionnel qui s'y mêlerait et qui n'aurait pour conséquence que de faire naître une incompréhension ; car alors il y aurait effectivement un combat de deux ego, parfaitement stérile, au lieu d'une recherche de la vérité. La découverte de la Vérité (au sens spirituel, pas à celui d'une opinion contradictoire qui peut être remise en doute dans des polémiques sans fin) doit selon moi aboutir à une pacification. Je ne crois pas à une vérité qui s'obtienne par la guerre : tant qu'il y a un vainqueur et un vaincu, il ne peut s'agir que d'une fausse vérité. Car alors le désir de revanche et de justice, couvant sous les cendres de cette fausse paix, seraient les ferments d'autres affrontements futurs. La vérité est intelligence, beauté, amour et paix. Les vérités parcellaires intellectuelles ne sont pas compréhension spirituelle et peuvent difficilement y mener, c'est bien la raison pour laquelle tout discours sur la spiritualité peut être continuellement remis en cause par des gens qui ne comprennent pas le premier mot de la chose. C'est ainsi, ça fait des milliers d'années que ça dure. Je dirais que ceux qui savent (connaissance spirituelle s'entend et non pas mentale ou intellectuelle) n'éprouvent pas le besoin de contredire, ni polémiquer sans fin, tout ça leur paraîtrait vain et même destructif de leur trésor intérieur. Ils ne sont plus dans la séparativité de « mon point de vue contre le tien », ils sont dans une compréhension vaste et unitaire de toute chose. Et la caractéristique principale de cette connaissance est la paix du cœur et le silence mental.
Citation :je trouve que tu ne fais pas preuve de beaucoup de modestie (c'est mon ressenti, ressenti par définition subjectif). Il faut en permanence rappeler que nos avis n'ont que la valeur de nos expériences et qu'ils ne sont en rien ceux de "spécialistes" des addictions.
Je te rejoins sur ce point. Mon cas est très problématique, j'en suis conscient crois-moi. Je suis affublé d'un intellect disproportionné qui, de plus, a étudié tous les sujet, notamment les addictions (pour m'en libérer justement), et ce depuis des décennies. J'ai même dans le temps écrit un bouquin sur la désintoxication alcoolique où je me livre à une analyse approfondie des dépendances physiques, sensorielles, psychologiques, naturelles et artificielles, et qui m'a permis justement de décrocher de l'alcool. Pendant ce temps tu devais user tes fonds de culotte sur les bancs de l'école primaire, peut-être même de la maternelle, je ne sais pas ton âge, et d'ailleurs c'est sans importance. Tu vois que ma réflexion sur ce sujet ne date pas d'hier… et que sans être un « spécialiste », j'ai quand même mon mot à dire. Je serais même plutôt de l'avis de Boris Vian qui considérait que « l'antispécialisme » (entendre une pensée « universaliste » ou « universelle ») était une qualité indispensable à tout penseur qui se respecte, et moi je respecte Boris. En conséquence, je dois lutter de toutes mes forces pour vaincre une certaine propension à laisser paraître un complexe de « celui qui en sait plus long que les autres » ou celui « qui a tout compris » afin de ne pas trop paraître pédant et répulsif et, justement, être lu car je pense avoir des choses à dire. Si tu ne l'as pas fait, me lire, c'est un échec pour moi (ou un simple manque de temps de ta part). Mais peu importe, je reprendrai plus tard les points saillants de ce que je dis ici, et prendrai cet essentiel pour l'exposer ailleurs où ce sera peut être mieux compris, ou en tout cas plus à sa place. Il peut sembler immodeste, j'en conviens, de posséder une grande intelligence alliée à une vaste culture, je n'y peux rien : il faut appeler un chat un chat. Je me suis assez dévalorisé dans ma vie par le passé, pour « faire plaisir » et « ne pas m'attirer de haines » ou de « jalousies de la part de gens ni intellectuels ni cultivés» pour savoir que je n'ai plus envie de faire cela. Alors tant pis pour le « qu'en dira stef ». Je vois tellement quelles sont tes limitations en sociologie et en économie politique (je l'ai vu depuis la première fois où tu m'as contredit à propos du millepertuis (ta remarque était juste et utile, mais c'est dans la façon de la formuler que j'ai vu ça). J'ai vu que tu citais la « science » ou la « médecine » comme références absolues sans voir qu'elles sont dévoyées (prostituées) depuis longtemps et utilisées de façon malhonnête par des trusts pharmaceutiques et des institutions politiques à la solde de sociétés secrètes mondialistes qui dominent la finance internationale (ou plutôt en sont l'outil). Ces gens désinforment sciemment le public par tous les moyens (ils contrôlent les médias car ils les possèdent, et financent les recherches scientifiques qui arrangent leur commerce uniquement même si, parallèlement, des méthodes alternatives naturelles sont objectivement plus efficaces pour soigner - à condition d'en avoir compris les limites et le sens profond évidemment- ce qui n'est pas gagné à cause de la désinformation précisément). Tout cela est au service du commerce, je l'ai dit, mais aussi et surtout d'une prise de pouvoir mondiale (qu'on appelle le new world order) ; et tout ça se fait au détriment de la santé publique, car détruire la santé publique fait justement partie de leur agenda… Car ils essaient par tous les moyens et depuis plusieurs décennies, de réduire le nombre de gens qu'il y a sur cette planète (l'augmentation de la surpopulation, avec la course à l'industrialisation, représentent une menace vitale pour la survie de l'écosystème entier et nous menacent d'extinction). Je sais que ça peut paraître parano ou hors sujet de dire ça, mais renseigne-toi un peu sur la question, tout est lié, tu as entendu parler des chemtrails ? Renseigne-toi aussi là-dessus… Je ne peux malheureusement pas développer ici toutes les preuves et références qui vont à l'appui de ce que je viens de dire : il y faudrait un livre entier. J'ai étudié ce sujet à plein temps pendant 3 ou 4 ans afin d'écrire un roman qui n'est même pas encore terminé… et je passe du temps à répondre à des gens comme toi, par respect d'abord, et parce que je pense que même désinformés, ils sont assez intelligents pour tenir compte des pistes que je leur indique.
Citation : Nous avons donc un rapport science/médecine <=> religion/spiritualité sur lequel j'aurais l'occasion prochainement de réagir car je crois que cela pose question.
Cela pose question en effet. Mais je pense que ma réponse et la tienne seront certainement différentes pour des raisons qui tiennent en partie à ce que j'ai expliqué dans le commentaire précédent. Je ne suis pas d'accord avec une analyse qui semble ne poser la question de l'affrontement entre science et spiritualité que pour en déduire (je peux me tromper mais c'est ce qui ressort en filigrane de ton discours) que la science est supérieure aux croyances spirituelles car ces dernières sont improuvables. Ceux qui persistent à considérer que la science (matérialiste) et la spiritualité se trouvent dans un conflit irréconciliable montrent qu'ils n'ont pas approfondi ce sujet. La science et la spiritualité de mon point de vue doivent être harmonisées, c'est primordial, car les deux sont indispensables à l'humain et toutes deux font partie de sa structure psychique. Einstein était un mystique et un artiste, en plus d'être un grand scientifique. Si tu ne comprends pas cela, ce n'est même pas la peine de pousser le débat plus loin. Tu aurais beaucoup à apprendre sans doute si on le faisait, mais les dés sont pipés depuis le départ dans notre échange, et moi je n'en ai pas le temps, cela dit en toute humilité (et contrairement à ce que ton petit ego pourrait sans doute tenter de te faire croire). Bien que je sois d'un naturel mystique, je ne m'en cache pas, ce n'est pas à moi qu'il faut expliquer la valeur de la science : j'ai fait des études axées sur « physique-chimie et sciences de la nature », et je ne suis pas quelqu'un qui dénigre une chose sans l'avoir étudiée ni en comprendre le fonctionnement. Mais c'est précisément d'avoir étudié le rôle de la science (à la lumière il est vrai de mon expérience spirituelle et d'analyses sociologiques notamment sur le rôle des médias et du rôle de l'économie dans le discours scientifique « autorisé » et celui « non autorisé ») qui m'en a montré les limites. Tout se tient et il faut comprendre le monde dans son ensemble. Tout vérité parcellaire et non unitaire est dangereuse en cela qu'elle ne demande qu'à dériver vers des considérations erronées, car elle ne s'appuiera sur aucun contrargument pour pousser ses investigations dans le bon sens. Et sera donc parfaitement manipulable pour ceux qui ont compris ça, qui tronquent le discours public en supprimant ce qui dérange leurs intérêts, et qui utilisent la science en tant que la nouvelle religion qu'elle est, puisque statistiquement les gens y accordent probablement davantage de foi qu'en des religions sclérosées et de moins en moins satisfaisantes (socialement parlant surtout). Alors si la « science » ne doit être qu'un prétexte commode pour évacuer l'expérience spirituelle directe, alors c'est qu'il s'agit de quelque chose de néfaste. Ou du moins (pour nuancer ce propos trop lapidaire) quelque chose de bien commode pour ceux qui bien que très intelligents ne veulent pas avoir à faire un travail de type spirituel. Pourtant ce travail spirituel est le processus même de la vie. Ne pas vouloir le faire est stupide car il se fera quand même, avec ou sans notre consentement. Accompagner ce processus avec son intelligence et sa bonne volonté est une attitude plus intelligente que de le nier. Car en niant le processus nécessaire de découverte « spirituelle » en soi, (appelons ça tout simplement guérison de notre aliénation et de notre aveuglement, enfermement dans l'illusion de l'ego, du moins plus exactement du faux self dont on a amplement débattu avec plouf), il se pourrait que nous soyons brisés par lui : la vie est plus forte que notre volonté d'aveuglement. Si nous refusons d'admettre cela, nous sommes potentiellement en danger. L'homme est double : rationnel et irrationnel. Vouloir supprimer le deuxième terme, parce qu'il fait peur dans son aspect incontrôlable est précisément ce qui mène notre société au désastre. Tout cela procède d'un manque de lumière sur ce qu'est réellement la spiritualité. Si tu m'avais lu avant de porter des jugements hâtifs, tu aurais compris que mon approche de la spiritualité est précisément axée sur une analyse psychologique, psychanalytique, psychiatrique, hermétique, initiatique des phénomènes religieux et des spiritualités. J'ai étudié et fait des rapprochements entre TOUTES les disciplines pour les sortir (dans ma compréhension du moins) des ghettos où elles sont enfermées, et qui ne permettent pas de comprendre la question de la vie en profondeur  et du moins dans sa vastitude… J'aimerais, avant de continuer ce débat plus avant, que tu lises ce que j'ai écrit (y compris les nombreux liens hyper texte que j'ai disséminés un peu partout dans le but d'attirer l'attention sur certaines choses qu'il faut savoir pour comprendre ce que je dis). Je n'ai pas beaucoup de temps à perdre, comme je te l'ai dit, dans des débats inutiles (pour moi en tout cas, peut-être pas pour les lecteurs et c'est pour eux que je m'astreins à les soutenir), soit dit encore une fois sans avoir l'air de vouloir paraître quoi que ce soit, ou fuir l'affrontement : je ne crains personne, et je ne crains pas d'être vaincu car je ne cherche pas à vaincre. Je ne parle pas avec mon ego, je cherche seulement à montrer à quelles vérités je suis arrivé. Et si ce que j'ai dit est vrai (ce que je crois), alors je serais obligé de tenir pour quantité négligeable les gens qui ne peuvent où ne veulent le comprendre ni faire l'effort de savoir de quoi je parle. C'est une question de temps surtout, je te dis. Et crois moi il me coûte de devoir dire cela car je n'ai pas de plus grand plaisir que de partager des idées qui me semblent utiles et même, osons le dire, salvatrices. Et d'en débattre avec ceux qui comme toi aiment le dialogue. C'est pour cela que, comme ces sujets sont très vastes, il faut pouvoir aller à l'essentiel, et ne pas devoir tourner en rond ni redire trois fois la même chose.

En prime un lien sur une analyse que j'ai faite [b]à propos de doute scientifique: (lien brisé) Bonne journée à toi.

Fritzecat, j'ai lu tes long posts et je vais prendre le temps de répondre à certains de tes propos mais pas à tous car je n'ai pas autant de temps que cela à consacrer à ce forum. Certains ici passent énormément de temps sur le forum et je n'ai pas envie d'en faire autant car d'une part je n'ai aucune « Vérité » à prêcher et d'autre part je me méfie d'internet qui peut facilement devenir une source d'addiction.

Quand je dis qu'un sevrage ne peut pas réussir sur le seul appui de la volonté, je veux dire par là qu'un sevrage nécessite de l'aide extérieure. Il ne s'agit pas uniquement de travailler soi-même sur soi-même en travaillant sur d'autres plans que le plan mental ou de s'astreindre à un « contrôle du modus vivendi » comme tu l'écris. Car tout cela ne repose que sur ses propres ressources. Bien évidemment que je pense qu'il est important de changer des choses dans sa vie pour réussir son sevrage mais je pense qu'il est encore plus primordial de se tourner vers de l'aide extérieure qui nous apportera tout d'abord une aide immédiate contre la sensation de manque. Et qui pourra par la suite nous aider à comprendre le « pourquoi » de notre addiction.

Tu écris:

Citation : Je vois tellement quelles sont tes limitations en sociologie et en économie politique (je l'ai vu depuis la première fois où tu m'as contredit à propos du millepertuis (ta remarque était juste et utile, mais c'est dans la façon de la formuler que j'ai vu ça).

Excuses moi d'écrire cela, mais moi aussi je vois très clairement les limites de ton approche spirituelle. Mais je sais que pour toi ce que je vais dire ne vaut rien car à tes yeux je reste enfermé dans mes « vérités parcellaires intellectuelles » incapables de saisir l'Unité Spirituelle de ce monde. Comment pourrais-je convaincre de quoi que ce soit, moi pauvre petit esprit cartésien, toi qui « vit » la Vérité Universelle ? Peut-être devrais-je parler de Vérité Cosmique ? Je suis peut-être plus jeune que toi mais je connais la spiritualité car je viens de là. Arnaud Desjardins, Sri Aurobindo, Swami Prajnanpad, le Tai-chi-chuan, la méditation, Qi Gong... tout cela m'est familier. Mon parcours part de la spiritualité et j'en connais bien plus sur le sujet que tu ne peux le croire. Ce que tu refuses de voir c'est que derrière ta Vérité Transcendentale se cache une conception idéologique du monde et de l'univers. C'est-à-dire un discours qui, s'il se prétend Universel, cache en réalité une conception du monde et de l'univers construite historiquement et donc relative. Quand je te lis je suis capable d'analyser très clairement les ressors idéologiques de tes propos. Je pourrais expliquer quelle idéologie se cache derrière cette Vérité mais cela serait trop long ici. Mais bien évidemment de ton point de vue j'ai tord car je refuse de reconnaître ou d'atteindre cet Esprit Universel dont tu parles. A tes yeux je reste enfermé dans les « mots », dans les discours qui eux divisent alors que l'énergie Universelle – celle que l'on ressent par exemple par la méditation – elle, nous rassemble dans l'Unité. Pourtant ne t'en déplaises, derrière ta Vérité Universelle de l'Unité de tout dans Tout se cache un « point de vue », une idéologie que tu refuses de voir parce que ton discours présente la particularité d'être totalisant, c'est-à-dire d'englober tous les aspects de nos vies et du monde.

Tu écris :

Citation : J'ai vu que tu citais la « science » ou la « médecine » comme références absolues sans voir qu'elles sont dévoyées (prostituées) depuis longtemps et utilisées de façon malhonnête par des trusts pharmaceutiques et des institutions politiques à la solde de sociétés secrètes mondialistes qui dominent la finance internationale (ou plutôt en sont l'outil).

Je suis d'accord sur le fait que la médecine et la science sont sous contrainte financière et qu'elles servent souvent le système capitaliste. Mais ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain ! Tu confonds science et scientisme. Toutes les dérives (médicaments ne servant qu'à rapporter du fric, nucléaire, OGM, nanotechnologies..) relèvent du scientisme et non de la science. Ce n'est pas parce que la science est trop souvent soumise aux intérêts économiques que cela doit discréditer la démarche scientifique en tant que telle ! Critiquer les abus de la science (le « scientisme ») ne doit pas nous conduire à condamner toute science !

Quand tu parles de « sociétés secrètes mondialistes qui dominent la finance internationale (ou plutôt en sont l'outil) » de quoi parles-tu ? Des Bilderberg, Council of Foreign Relations (CFR), Illuminati... ? Car si c'est de cela dont il s'agit tu es en plein délire ! Ta vision est celle d'un adepte des théories du complot qui sont persuadés que les puissants se réunissent secrètement et complotent dans notre dos...

Tu écris ensuite :

Citation : Tout cela est au service du commerce, je l'ai dit, mais aussi et surtout d'une prise de pouvoir mondiale (qu'on appelle le new world order) ; et tout ça se fait au détriment de la santé publique, car détruire la santé publique fait justement partie de leur agenda

Car ils essaient par tous les moyens et depuis plusieurs décennies, de réduire le nombre de gens qu'il y a sur cette planète (l'augmentation de la surpopulation, avec la course à l'industrialisation, représentent une menace vitale pour la survie de l'écosystème entier et nous menacent d'extinction). Je sais que ça peut paraître parano ou hors sujet de dire ça, mais renseigne-toi un peu sur la question, tout est lié, tu as entendu parler des chemtrails ?

Ces propos confirment mes craintes. Tu parles de « new world order », d' « agenda », de « réduire le nombre de gens qu'il y a sur cette planète »... bref du grand complot mondial dont nous sommes l'objet ! Tu es bel et bien un conspirationniste ! Rien ne prouve tout cela. Ce n'est pas parce que les puissants de ce monde méprisent la démocratie en se réunissant par exemple lors des rencontres Bilderberg qu'il faut en déduire qu'ils complotent dans notre dos et projettent de réduire la population mondiale par une guerre ou un virus... !

Quant au « chemtrails » on est à nouveau dans le délire là !! Pour ceux qui ignorent ce que sont les « chemtrails » - tu n'as pas de chance Fritzecat car je suis également familier des théories du complot – ce seraient des traînées blanches dans le ciel ressemblant à des traînées de condensation d'avions mais qui seraient en réalité constituées de produits chimiques ou aérosols. A quoi serviraient ces pulvérisations à hautes altitudes ? Plusieurs hypothèses existent comme le fait de lutter contre le réchauffement climatique en créant une sorte de bouclier chimique !! Imaginez-vous ce que cela impliquerait ? Des milliers d'avions partiraient chaque jour chargés secrètement de produits chimiques... Des milliers de camions citernes iraient chaque jour remplir des cuves secrètes cachées dans les avions... Des milliers d'employés seraient réduits au silence... Les mécaniciens chargés de réparer les avions ne pouvant ignorer l'existence de réservoirs cachés seraient eux aussi réduits au silence... Des usines produiraient secrètement ces aérosols...

Que répondre à cela ?? Je vais me contenter de citer Pierre Vidal-Naquet (1930-2006), un historien français, qui affirmait :

« Qu'il soit entendu une fois pour toutes que je ne réponds pas aux accusateurs, que, sur aucun plan, je ne dialogue avec eux (1). Un dialogue entre deux hommes, fussent-ils adversaires, suppose un terrain commun, un commun respect, en l'occurrence, de la vérité. Mais avec les "révisionnistes", ce terrain n'existe pas. Imagine-t-on un astrophysicien qui dialoguerait avec un "chercheur" qui affirmerait que la lune est faite de fromage de Roquefort ? C'est à ce niveau que se situent ces personnages. Et, bien entendu, pas plus qu'il n'existe de vérité absolue, il n'existe de mensonge absolu, bien que les "révisionnistes" fassent de vaillants efforts pour parvenir à cet idéal. Je veux dire que, lorsqu'il s'avère que les passagers d'une fusée ou d'une navette spatiale ont laissé sur la lune quelques grammes de Roquefort, il n'y a pas à nier cette présence. Jusqu'à présent, l'apport des "révisionnistes" à nos connaissances se place au niveau de la correction, dans un long texte, de quelques coquilles. Cela ne justifie pas un dialogue, puisqu'ils ont surtout démesurément agrandi le registre du mensonge. Je me suis donc fixé cette règle : on peut, et on doit discuter sur les "révisionnistes" ; on peut analyser leurs textes comme on fait l'anatomie d'un mensonge ; on peut et on doit analyser leur place spécifique dans la configuration des idéologies, se demander le pourquoi et le comment de leur apparition, on ne discute pas avec les "révisionnistes". Il m'importe peu que les "révisionnistes" soient de la variété néo-nazie, ou la variété d'ultra-gauche ; qu'ils appartiennent sur le plan psychologique à la variété perfide, à la variété perverse, à la variété paranoïaque, ou tout simplement à la variété imbécile, je n'ai rien à leur répondre et je ne leur répondrai pas. La cohérence intellectuelle est à ce prix  »

(extrait de l'Avant-Propos des Assassins de la Mémoire, éd. Maspero, 1981 ; rééd. La Découverte, 2005, pp. 8-9).

Je sais que je ne t'aurais pas convaincu. Peu importe. J'ai aussi écrit cela à destination de ceux qui pourrait être tentés de croire tes propos... pardon ta Vérité Universelle !

A bon entendeur, salut !

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