Dépendance sexuelle

Version complète : Une thérapie? Oui mais quel genre?
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  <p style="margin: 0cm 0cm 10pt" class="MsoNormal">[color= black; line-height: 115%; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; font-size: 10pt]Bonjour, Je suis nouvelle sur le site et pas mal désespérée. Je me promène d'une compulsion à une autre, alimentaire, sexuel, gaming... Quand je pense que je me sors d'une compulsion, ce n'est que pour la remplacer par une autre. En gros, j'ai réalisé que j'avais un foutu problème! Ces temps-ci, je coupe dans mon sommeil et mon alimentation pour avoir plus de temps pour me masturber. Je m'en fais carrément mal, mais ça m'envahis complètement. Je pense qu'à ça du levée au couchée. Mon travail en souffre : retard ou absence maladie car pas dormi de la nuit ou carrément dans lune, dans mes pensées... Même les sorties avec les amis me pèse, je calcule le temps qu'il va me rester pour compulser... Je n'arrive pas à en parler avec qui que ce soit, trop honte de ça. Déjà pour une femme, avouer qu'elle se masturbe c'est ÉNORME, mais dire que je peux y passer 3-4-6... heures dans une journée! Seigneur! Donc je me suis décidée à aller consulter un psy. Rien à faire, je suis devant elle et je fais pleins de détour, parle de tout sauf ça, je n'y arrive pas, ça sort pas! Je réalise que ça va être pénible de le dire pour la première fois, l'enfer. Je me dis que si j'ai à le dire, ce sera une fois, donc faut que je sois entre bonnes mains, sinon, j'ai bien peur de me refermer comme une huitre et subir longtemps avant d'avoir le courage de rechercher de l'aide à nouveau. Alors voilà, avez-vous fait une thérapie? Si oui, quel genre de thérapie? Cognitive comportemental? Autre? Qu'avez-vous fait lors de ces thérapies? Parler? Fais des exercices? Je ne sais pas? Allez-vous dans les rencontres de groupe? Style Sexe anonyme? Si oui, ça se passe comment? Est-ce qu'il y a des femmes à ces rencontres, est-ce qu'elles sont bien accueillis comme les autres ou elles 'dérangent'? Merci de vos réponses[/color]
Bonjour,Tu ne dois pas avoir honte de parler de tes problèmes avec ta psy, je pense qu'elle doit entendre des confessions bien pire que la tienne. Ce sont des personnes qui sont là pour être à ton écoute, t'aider à avancer, à te sortir de ta dépendance, mais pour ça, encore faut il lui ouvrir ton coeur et lui faire confiance.Si tu n'en parle pas, tu ne t'en sortira pas tu dois te dire ...Courage à toi.
Bonjour Julien,Je n'arrête pas de me répéter ces phrases depuis des semaines : "je pense qu'elle doit entendre des confessions bien pire que la tienne." Et je sais que c'est vrai! Mais non! Ça ne s'imprime pas dans mon cerveau. Je pense que je ne suis tout simplement pas assez à l'aise avec elle. J'envisage de changer de psy, peut-être n'ai-je pas trouvé la bonne personne avec qui parler? Ce matin, je me disais que peut-être ce serait mieux avec une sexologue, que je serais peut-être moins gênée de discuter de problème sexuel avec une personne qui se spécialise là dedans. Je ne pourrais pas 'éluder" la question durant des siècles car c'est entendu dès le départ que si tu vas voir ce genre de thérapeute, c'est que tu as un problème à ce niveau! Un bout de chemin de fait sans avoir dit un mot...Fais-tu une thérapie? Si oui, ça t'aide?
Oui, il est important de trouver un psy avec qui tu puisses te sentir à l'aise, il ne faut pas avoir peur d'en essayer plusieurs jusqu'a ce que tu trouves celui qui te correspondra le mieux.Sexologue ? Ca peut être une solution, surement plus adapté dans le domaine, alors qu'un psychologue ça sera plus dans l'état général du patient ... mais là encore tout est une question de feeling, l'important est de se sentir à l'aise avec la personne que tu auras en face de toi.Pour ma part, non, je ne fais aucune thérapie pour le moment, mais je ne ferme pas la porte à aller consulter un jour si je vois que de moi même je n'y arrive pas.
nous sommes tous et toutes dans le meme bateau !! ne reste pas seule !  parle au psy, tu peux aller au sexoliques anonymes.  tu es dans le meilleur pays pour cela.si j'avais un groupe sa a coté de chez moi, j'irai.malheureusement il n'y en a pas.n'est pas peur d'etre juger canam.
Toutes les actions que tu mettras en place pour toi te rendront plus fortes Canam...Comme dépasser la peur de parler. Une fois que tu auras commencé à lâcher les mots sur ta souffrance, que tu te seras sentie écoutée (c'est le rôle premier des psys ou des groupes de parole), tu te sentiras plus libre. Libre de ne plus être la seule juge &mdash; intransigeante, comme on l'est souvent avec soi &mdash; de tes actions, ou de tes compulsions.Courage, et fonce pour toi !Tu as déjà pu en parler sur ce site, c'est une porte qui s'ouvre... 
Bonjour,Merci pour vos encouragements. J'ai pris contact avec une nouvelle psy mais cette fois ci, j'ai utilisé une autre tactique de contact. Soit, j'ai fait ce que je fais normalement quand je n'arrive pas à parler, je lui ai écris. Donc je lui ai écris c'était quoi mes dépendances INCLUANT cette fois ci celle qui me fait honte plus que toutes les autres. Donc voilà, j'attends son retour, espérant qu'elle pourra me recevoir et m'aider. Si oui, il n'y aura plus possibilité pour moi d'éviter le sujet car elle le sait maintenant, le courriel est parti! J'espère que ça aura brisé ce silence que tout mon corps m'impose afin d'être en mesure de vraiment pouvoir lui parler et passer par dessus!Bonne journée!
Bravo!rends toi au rdv sans attente...assis toi seulement devant elle...attends...les mots viendrons.Tu sais, y a rien de mal à avoir honte...Avoir honte est humain...c'est ce que tu en fais ensuite...Immagine tous les enfants qui font pipi ou caca dans leurs culottes au primaire...est-ce qu'il arrête tous de fréquenter école...il y vont...on honte...et fonce...en faisant confiance en la vie...Tu va arrêter tes compulsions...un jour...ce jour est pas demain...ni aujourd'hui...mais disons que si tu y mets autant d'énergie que tu en as mis à gammer, manger et masturber...alors tu en sortirras avec un certain résultats...énergie...et certainement une certaine victoire...On ferra pas de moi un homo...mais peut-être que je vais regarder un peu plus les agissements des hommes, moins ceux des femmes et ainsi...me fair eplus d'ami de gas, moins gêner les femmes, moins peiner ma conjointe et plus respecter mes enfants et ceux des autres (car les filles que je regarde...sont les filles de certaines mère et père...).Regarde toi comme une personne...pas un corps obliger de subir...la vie. Apprends à vivre la peine...Apprends à vivre tes émotions angoissantes...Tu peux aller lire Anxieux mais heureux...cette semaine...Avant de te présenter chez ta psy...ou SA...ca va t'aider et dédramatiser ta situation...Masturber 6 hrs...ca ne blesse personne autre que toi...déjà cela! Tu peux cependant penser que tu aides les autres...bonne chance
Pour les thérapie si tu es de MTL...t'AS LE CHOIX. cOGNITIVAUX COMPORTEMENTAL..OUIPsychanalyse...si tu crois que certain truc sont enfouis...tel avoir été violée, battues, adoptée...mais je crois que cogn. comp en premier va te permettre de régulariser situation....Tu peux aussi faire une thérapie brève de situation de crise...ca aide...mais surtout engage toi dans 5-8 ans de démarche intense...18 mois de sevrage sec....ensuite quelques années de réflexion et de saines habitudes...à intégrer..commence par prendre un train à la garre...ensuite tu serra en chemin...
C'est très utile d'aller voir un psy ou plusieurs.Moi je vais voir une psychiatre addictologue et en plus une psychologue. Toutes les deux sont spécialisées dans le traitement des addictions, et même si elles sont peut-être plus habituées à recevoir des alcooliques, des dépendants au jeu et des toxicomanes, elles sont très compétentes dans mon cas. Elles me font réfléchir à des pistes auxquelles je n'aurais pas pensé, elles confirment ou infirment des réflexions dont je leur fais part, bref c'est utile pour réapprendre à s'ouvrir et à s'exprimer, chose qu'on ne s'autorise plus une fois que notre comportement est devenu déviant.Sexe, alcool, jeu, nourriture, tout est lié, et c'est souvent que l'on passe de l'un à l'autre, si bien que se sevrer d'une substance et tomber dans une autre n'arrange rien. Tout ce qu'on peut faire, c'est en parler à quelqu'un, et se lancer dans le sevrage pour être au plus clair.<p>Bon courage.
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