Dépendance sexuelle

Version complète : Vous sentez vous sevré ?
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Honnêtement je ne sais pas si je m'en suis sorti. Mon sevrage tient depuis 9 mois, mais quelque part, je sais que la guerre n'est pas finie. J'ai développé l'addiction au porno pendant près de 15 ans, ce n'est pas en 9 mois que je peux m'estimer tiré d'affaire. Mais j'ai confiance en moi! La simple idée de me retrouver devant l'écran le zgeg à la main suffit à me dégoûter pour l'instant, et pourvu que ça dure^^
Oui, le souvenir de l'humiliation, de la terrible raclée auto-infligée en tant que victime consentante à la misère et la frustration des industriels du prèt-à-bander, ça calme.Ca, et le fait de trouver de nouvelles nourritures, moins toxiques et infâmantes. 
Après avoir fais la thèse, l'antithèse puis la synthèse de vos remarques, j'en déduit que : - même après plusieurs mois voir années de sevrage, rien n'est jamais gagné- la rechute peut revenir à tout moment et peut être au moment où on s'y attend le moinsMais que, si rechute, il y a :- elle est plus "contrôlée" ou peut être différente- le sevrage antérieurement vécu, aide à s'en sortir plus vite ou mieuxPar contre, pas trop de commentaires sur la durée nécessaire (ou minimale) d'une psychothérapie.Si d'autres remarques il y avait ou si vous n'êtes pas d'accord avec ma synthèse, je suis prenante.
Je crois à un sevrage complet...ex: je ne refumerai jamais...donc sevré et sobre de la nicotine. Pour la dépendance au sex...sevrage mais encore des pulsions...des désirs...des mauvais réflexes...Mais en continuant le cheminement...je vois que ma sobriété peut-être envisageable...Donc plus jamais peur de rechuter...car mécanisme enlevé de mes comportements et réflexions réflexe...rapide...immédiate.Mais à te lire...ca me décourage...cherche tu la déception ou le réconfort...ou la vérité. La nature humaine fait de nous une personne fiable...ici...je me rends compte que je suis avec des geans fiables...mais qui on des réflexes de menteurs...Bientôt un an sans mensonge, 1 ans sans passage à acte selon SA... Mais selon mon thérapeute...spécialisé...je compulse et j'ai encore des rechutes...exemple hier en cie de ma conjointe et 2 amis...incapable de me concentrer sur la conversation...je fixais une jolie déesse...jeunne fille style manequin...Je ne compulsais pas, mais était dans l'attente...la porte d'entrée de mes fantasmes (sexuelles)...ca m'écoeur ce matin...tellement que je me suis justifié auprès d'un autre gars que je sais dépendant sexuel aussi...(mais lui n'a pas règlé et ne désire pas régler...)Aujourd'hui victoire....n'ai pas compulsé jusqu'au mal aise...j'ai contrôler mes regards...mes actes réflexe...même si incapable je fesais des aller retour entre mon vice et ma vie...Je suis un peu fier...pas décus...Mais certe encore compulsif...  après un an de sevrage!Quel merde ce mécanisme de défense psychologique! 
 Mais à te lire...ca me décourage...cherche tu la déception ou le réconfort...ou la vérité.Je ne comprends pas bien ce qui te décourage. Je me pose des questions, c'est tout. J'essaye de comprendre qqch que je n'aurais voulu connaître pour rien au monde, qui m'est tombé dessus un matin d'été  et qui au fond me dépasse. Je suis qqn de cartésienne, 1+1 =2, et la dépendance est tout sauf cartésien, alors  j'essaye de comprendre et de me dépatouiller comme je peux en venant sur ce forum et en posant des questions !  
salut,le problème dolce c'est que notre addiction n'a rien de cartésien,et de plus il est propre à chacun!c'est bien normal que t'aimerais savoir ou tu mets les pieds,la vie a deux est déja pas facile.....et ici tu as déja beaucoup de réponse à tes questions,je vais pas la jouer fleur bleu,mais pour moi la solution c'est la volonté et l'amour.Derrière chaque gros cochon se trouve quelqu'un en souffrance,qui peut faire de gros dégat,mais la lutte et la victoire n'est pas impossible mais l'addiction, elle est toujours la y faut juste savoir la laisser dormir....Aimait un gros cochon c'est aussi adopté son addiction,son mal etre,ces compulsions,son deuxième visage,le 1+1=1,toi et lui vous ne faites qu'un,le jour ou ça fait 2 c'est qu'il ne faut plus continuer.je me suis longtemps rassurer en me disant je fais tout ce qu'il faut pour un mec bien,et c'est pas un petit paluchage qui va changer la donne,les femmes sont si jolies etc...,à présent j'ai compris beaucoup sur moi méme grace a ce forum,et surtout qu'on est pas surhumain!
oui...dolce...tu peux peut-être essayer de refaire confiance peu à peu selon tes critères... moi en fds...je me retrouvais 2 ans plus tard, dans le meme chalet ou j'ai eu un passage à acte...j'ai réfléchis, combatus et angoissé en y repenssant...QUE veux-tu il y avait un certain plaisir dans ce vice...un plaisir malsain, égoiste...Je ne peux te dire que nous avons tous notre pleinne capacité...quand nous y repensons...mais j'aime mieux avoir peur de mes actes (comme la plus part des gens face aux interdits) que de m'y laisser aller et d'avoir honte et me cacher par la suite pour ne pas me faire pogner.... Tu roule dans les limites...tu ralentis devant la police...ou tu paie pur tes conneries...et si tu es con tu tente le délit de fuite...Mais bon...peu de personne s'y trouve gagant...Apprendre l'honnêteté, la confiance en sois à ses enfants...c'est la seule manière de revenir et pardoner mon passer...tendresse...lâche pas! 
ben moi je suis l'exemple vivant du fait qu'on peut rechuter, même après des mois ou des années d'abstinence (je ne comptais pas ma durée de "sevrage " quand j'étais en couple...). tout ça à la faveur de deuil+rupture+problèmes professionnels+alcool+solitude +internet... ça fait un peu trop pour un seul homme parfois. alors non, on n'est pas "définitivement sevré " ou guéri, ça ne veut rien dire. mais tout de même on voit venir la chose, ça ne retombe pas sur ta gueule brutalement, c'est progressif. donc si on est paré mentalement (qu'on a affronté le pb par lectures d'orroz, forum, efforts soutenus, etc.) je pense qu'on est mieux armé pour ne pas replonger même en cas de rechute passagère. ce n'est pas du tout la même chose que de s'y vautrer 10 heures par jour pendant des mois ou des années. si on en est arrivé là, un gros effort s'impose, mais ce gros effort est aussi une garantie de ne plus se laisser entraîner aussi loin dans l'addiction. car on mesure à quel point il est malaisé d'en ressortir.
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