Dépendance sexuelle

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Citation : koala a écrit:  Effectivement la difficulté est de faire ENFIN grandir cet enfant en nous.Je suis une thérapie avec un addictologue (c'est mon 3eme) mais il reste en surface prétextant que la masturbation est bénéfique même anticancéreuse. Je crois que je vais encore changer. Trouver qqun qui s'occupe enfin de cet enfant.... et merde en FINIR
Ton enfant, il faut le prendre par la main, et surtout ne pas la lâcher.Ton addictologue, pareil : soit il n'est pas au courant de la gravity of ze situation et tu peux tenter de l'éduquer, en lui suggérant de lire le bouquin que j'ai mis en lien sur mon topic récemment, soit son ignorance du problème le discrédite à tes yeux, et à ce moment-là il vaut mieux en chercher un autre. La phrase d'Henri Michaux que tu cites en signature est aussi un bon support pour créer une ile de propreté dans ta tête.
Ton enfant, il faut le prendre par la main, et surtout ne pas la lâcher.Quel type de psy consulter pour tenter de guérir son enfant intérieur ?
John,Quand je vois ton temps de sevrage, chuis encouragé. Je viens une nouvelle fois de rechuter...Tu sais pour ne pas souffrir je me rabâche des fois : "mais si tu n'arrête pas c'est peut-être que tu ne le veux pas vraiment..."Faux raisonnement suscité par un coeur meurtri et dépendant qui veut absolument s'accrocher à ce bonheur factice et ce plaisir dénaturé.Comme si la volonté avait quelque chose a voir avec tout ça.Au fond la volonté, uniquement basé sur des raisonnements intellectuels,ne peut RIEN face aux exigences et soif de récompense du centre des émotions, du cerveau primaire et instinctif, trop habitué à me voir lui obéir au doigt et à l'oeil.Fichtre ! ce que je suis las de tout ça.... Handicapé du bonheur, inaptitude à se sentir vivant, obsédé par la chimère du plaisir pour soi vers soi. Alors qu'il me semble qu'un grand sage à dit un jour :"il y a plus de bonheur à DONNER qu'à recevoir".Ne penser qu'à recevoir.... marre 
Citation : koala a écrit: Tu sais pour ne pas souffrir je me rabâche des fois : "mais si tu n'arrête pas c'est peut-être que tu ne le veux pas vraiment..."Faux raisonnement suscité par un coeur meurtri et dépendant qui veut absolument s'accrocher à ce bonheur factice et ce plaisir dénaturé.
un dépendant regrettait jadis qu'il n'existe pas sur le forum de dépendant sevré qui fasse un rappel synthétique de ce qui marche/ce qui marche pas, ben en fait si, c'est Orroz - il n'est pas au dessus du lot (en étant thérapeute en même temps, par exemple) sinon par la durée de son sevrage (y'a qu'à lire ses commentaires sur son forum pour s'en convaincre)donc lui c'est deux psys + chi kung + détermination à sortir du cycle "sevrage/rechute", enfin plein de trucs à lire, quoi !Mon parcours est indescriptible, parce que chacun découvre sa méthode en testant ce qui marche et ce qui ne marche pas pour lui.J'ai essayé tous les outils que je pouvais imaginer, parce que je pensais avoir très peu de chances de m'en sortir.Des psys, du sport, retourner aux AA, prendre un parrain, aller aux SA, changer de psy, ouvrir un blog, jouer de la musique, aller trainer chez les tibétains, fermer un blog, arrêter le psy...sinon, un petit dialogue lu sur un autre forum, et qui m'a bien plu :"Je connais une jeune femme qui, chaque fois qu'elle est confrontée à des difficultés pense "je suis un samouraï, je peux l'affronter", et une autre qui dans le même cas pense quelque chose du genre " moi je ne peux pas me débrouiller toute seule parce que mes parents ne m'ont pas aimée", et je constate que la vie de la première est incomparablement plus riche que celle de l'autre. On pourrait se demander dans quelle mesure ces interprétations sont réalistes, mais c'est bien plus marrant de s'amuser soi-même à changer les siennes pour constater un changement énergétique intérieur immédiat! "-La deuxième, ce ne serait pas plutôt : "je ne veux pas me débrouiller seule parce que le manque et la blessure sont le centre de mon cri" ? Si elle parvenait à s'en sortir sans papa maman virtuels, ce serait s'avouer qu'elle pouvait vivre sans le soutien refusé... tout un manque qui s'écroule... ouah le trou à la place !" Le problème du manque qui s'écroule et du trou à la place, c'est que si tu restes focalisé sur le sevrage, ça ne marche pas. Il faut imaginer et surtout pratiquer des activités, de telle sorte que dans l'idéal, tu n'as même pas à t'occuper du sevrage. Pas tomber dans l'hyperactivité, quoiqu'une overdose de sports, de contacts sociaux, et une cure sans ordinateur n'aient jamais fait de mal à un dépendant (je crois que j'ai dit récemment sur mon topic tout le mal que je pensais de cette identité envahissante de " dépendant" = qui s'accroche au manque... 
plus la bataille est rude plus la victoire est belle
"Je connais une jeune femme qui, chaque fois qu'elle est confrontée à des difficultés pense "je suis un samouraï, je peux l'affronter", et une autre qui dans le même cas pense quelque chose du genre " moi je ne peux pas me débrouiller toute seule parce que mes parents ne m'ont pas aimée" Pfiou ce que je me sens concerné voir 'définit' par la deuxième femme. Qu'est-ce que j'ai du mal à me comporter en samouraï.Hier encore je me lamentais auprès de ma tendre de ce que mon père ne m'avait JAMAIS félicité.Mais "s'avouer de pouvoir vivre sans le soutien refusé" c'est si bien dit.Dans "s'avouer" je comprends "regarder la réalité en face", ou "accepter la vie telle qu'elle est", ou "accepter d'être celui qui n'à reçu aucun intérêt ni protection de la part de son père", ou "vivre avec ses blessures".Ou mieux "ACCEPTER DE REGARDER DEVANT"  Je commence des cours de tennis samedi que mon épouse m'a offert.Merci les gars, vendredi je vais voir mon psy pour débriffer mes rechutes après 4 mois. Si il peut m'apporter le sentiment d'avoir "débriffé" pour repartir de plus belle c'est l'essentiel. Après tout ses propos n'ont "aucune importance" car pourra-t-il me toucher par ses paroles autant qu'Orroz ?? Ou que vous tous ?? JAMAIS Donc je vais continuer à le voir, sachant que la solution est d'arriver à ACCEPTER que même si il m'arrive d'avoir envie de regarder de la pornographie je ne suis pas un bon à rien et que un jour j'en serais débarrassé pour de bon et aussi de se transformer en samouraï !
Je ne suis pas fan des aphorismes a trois balles, sauf quand c'est moi qui les invente, mais tu as sûrement lu quelque part qu'on ne peut pas combattre les ténèbres, il faut juste allumer la lumière, et les ténèbres s'en vont, vers des endroits où c'est moins éclairé. C'est vrai. Ca marche. Il y a une version encore plus personnalisée où l'on dit qu'il vaut mieux alllumer une bougie que geindre dans l'obscurité, que c'est plus efficace.Je me rappelle aussi un personnage de l'ovni télévisuel "John from Cincinnati" qui fait une sortie sidérante : "je ne regarde jamais de porno, sinon je ne ferais que ça."Yo !  
les gars je suis ds la salle d'attente, rdv ds 5 min. j'ai aucune envie de lui parler mais il va bien falloir.... 
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