Dépendance sexuelle

Version complète : L'ours
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Pas trop certain de par où commencer. Ni même pourquoi je commence, en fait. J'ai 32 ans. Une blonde depuis presque 10 ans, un petit garçon de 2 ans et une petite fille en route. J'ai toujours eu une sexualité en marge de ce qui m'apparait comme une norme socialement acceptée. Je me rappelle de ma première éjaculation, la bite appliquée contre une revue piquée en cachette à mon père. Ma première jouissance que j'ai tout de suite voulu répéter à l'infini, ce pouvoir de me donner autant de plaisir. Durant toute mon adolescence, j'en suis venu à me masturber plusieurs fois par jours, essayant toujours de briser mon record de la veille. Je me suis rendu à 16 éjaculations. Les soirs, j'attendais le film de cul de type Emmanuelle en zappant sur toutes les chaines, m'autorisant à changer de canal seulement lorsqu'une fille baisable apparaissait. Je ne voulais pas m'endormir sans avoir vu une nouvelle paire de seins. J'ai commencé à enregistrer des films lors des grands débrouillages de chaines payantes, à me masturber de plus en plus souvent en m'imaginant être celui qui se glissait entre les jambes des femmes.   Le jour de mes 18 ans, je me suis payé une pute. Je pense que ca en dit long sur mon estime de l'époque, et sur les chances que je m'accordais de perdre ma virginité autrement qu'en payant. C'était bien, en fait. Elle était hyper douce, gentille et je pense qu'elle se doutait un peu de mon inexpérience. Après j'ai commencé à fréquenter les agences de rencontre téléphonique. J'ai rencontré des femmes qui, pour la plupart, ne me plaisaient pas vraiment. Mais pour baiser, pour mettre ma bite dans une chatte, peu importe à qui elle appartenait, ca m'allait. Réussir à ce qu'une femme m'ouvre les cuisses ne marchait pas souvent, probablement parce que je ne savais pas trop comment m'y prendre, et que le seul modèle venait des films de cul à l'eau de rose, où chaque fille un peu gnognoche s'offre avant même que l'on ne le demande. 

Un peu plus tard j'ai découvert les cinés pornos. Me masturber entouré de gens qui en font autant m'excitait énormément. Se sont vite enchainé mes premières expériences homos. Masturbation en groupe, sucer pour me faire sucer, découvrir à quel point je plaisais, tite chaire fraiche que j'étais. Encore une fois, peu ou presque pas d'individus qui me plaisaient, même un peu. Je bandais, je faisais bander, je jouissais. Les cinés pornos, éjaculer dans des bouches inconnues, des boisés, éjaculer dans des bouches inconnues, des haltes routières, éjaculer dans des bouches inconnues, des saunas, éjaculer dans des bouches et des culs inconnus. Le risque, l'intensité, les limites qu'on repousse et la fréquence qui augmentent toujours.

Je ne me suis jamais considéré gai. Ni bi. J'ai des comportements bisexuels, mais pas l'orientation. Je crois que je choisissais l'option facile. Je baisse mes culottes, je bande, je rentre ma queue dans un orifice, je jouis et je remonte mes culottes. Avoir le choix entre une femme qui veut baiser et un homme qui veut baiser, je n'hésite pas. Mais la sexualité féminine demande généralement plus. Lorsque j'avais des relations avec les femmes, il s'agit de femmes rencontrées sur Internet qui souvent demandait générosité en retour. Quelques folles. Ou des prostituées ramassée dans les quartiers crasseux. Beaucoup de prostituées. Trop pour mon budget. Quelque fois j'allais dans les clubs échangistes, mais le ratio homme/femme me laissait souvent sur ma faim. Je préférais payer une entrée dans un sauna gai et avoir l'assurance de jouir. Et à travers tout ca ma consommation de porno qui perdurait, se radicalisait, se banalisait.

Lorsque je rencontre une femme, peu importe son âge, son poids ou sa beauté, je l'imagine nue, j'imagine son sexe, le miens qui glisse dans le siens. Je ne peux pas discuter avec une fille sans vouloir la baiser. Je ne lui exprime pas mais l'idée est là, derrière la tête, l'image vient avec. Dans les transports en commun, dans une conférence, dans un resto ou au cinéma, je dresse une liste mentale de qui je baiserais en premier, si elles le voulaient toutes. Je fantasme souvent éveillé que je suis le dernier homme sur terre et que je devrai combler les désirs de toute les femmes jusqu'à la fin de mes jours. Pendant longtemps, des années, la seule idée de jouir m'obsédait. J'étais comme un fauve en cage, un prédateur à la chasse. Je pouvais faire l'amour à ma copine, me masturber 2-3 fois au travail, aller dans un sauna gai après le boulot, me ramasser une pute que je prenais dans l'auto à la va-vite et revenir me coucher auprès de ma blonde en en redemandant.  <b../../../span>

Ca changé un peu, depuis un an. Pour le travail, j'ai quitté la grande ville pour une petite région tranquille. Aucune communauté gaie organisée, donc pas d'endroit officiel pour les rencontres. Moins de prostituées aussi. Elles sont plus ravagées, plus dangereuses, moins heureuse dans leur rôle. La culpabilité est toujours présente. Avant, je tombais régulièrement sur des filles qui semblaient (je dis bien semblaient) apprécier quelque chose dans le service, qui ne me faisait pas sentir comme un salaud c'était du donnant/donnant, ''je te donne du bon temps tu me donnes de l'argent et nous en sommes tout les deux reconnaissants''. Plus maintenant. Elles sont mals, malades, machinales, mécaniques. Je les fréquente moins, ces femmes brisées, peut-être une fois par mois, parce que je sens qu'elles me brisent en retour, comme une douce vengeance. Et je n'ai pas beaucoup de temps seul à la maison, donc les possibilités de me branler devant de la porn sont limitées à 1 ou 2 fois semaine.

Bref, je me sens comme un ours en hibernation. Je sais que cette trêve est contextuelle, circonstancielle. Je sais que l'ours en moi peut se réveiller à tout moment. Comme je l'ai mentionné en début de texte, je suis en couple depuis 10 ans. Je crois que j'ai réussis, jusqu'à maintenant, à maintenir cette double vie secrète. Je ne ressens pas vraiment de culpabilité mais plutôt de la peur. La peur qu'elle découvre tout, la peur de lui du mal, la peur qu'elle me quitte. Notre vie sexuelle est routinière, mais agréable. Rien d'extravagant, toujours en terrain connu, peu régulier mais chaque fois réconfortant. J'ai longtemps cru que c'était un peu de sa faute, en fait. Que si elle avait été plus ouverte, plus chaleureuse, plus sexuelle et sensuelle, je n'aurais pas été combler ailleurs ma libido astronomique. Aujourd'hui, je n'en suis plus si certain. Aujourd'hui, j'ai 32 ans, et j'ai eu plus de 500 partenaires sexuels.Si ce n'avait été que ca, je me serais arrêté avant.

J'ai approché les S.A. Je crains que ca ne réveille l'ours. Que de parler de tout ca, de brasser tout ca, avec des gens ayant la même fragilité me propulse dans l'abime, me fasse sortir de ma retraite prématurément. Je ne sais pas si je pourrai y aller sans intention sexuelle.

tu as un problème...tu as des solutions?Si oui...commence à appliquerSi non, va chercher aide...psy, clsc, police...Tu as les meeting SA aussi qui peuvent t'aider si tu crois que la sobriété est la solution... Tu dois arrêter de te MB et toute compulsion... comment? Actions positives peu à peu...avec toujours plus efforts...et retenir de plus en plus tes désirs/compulsion...meme si douloureux...difficile... Peu à peu...ca va changer...tu serra heureux...tu arrêtera d'angoisser sur ceci... Tu découvrira certaines choses sur toi...la vie...et découvrira ce que nous avons...la liberté... moins d'angoisse...plus de liberté...Moins de remords...plus de gratitude et de confianceUne diminution des mauvais sentiments...et une augmentation des sentiments agréables de la vie: partage, sourir, écoute, moins de chicanes, travailler sur sa productivité, travailler avec le sourir, être plus là...redécouvrir ce que tu aimais avant de débuter tes compulsions 16 ans...(sport, ballon, balle, cerf volant, byciclette, un repas, une chambre propre et net, un calin, une session de cinéma popcorn... un chateau de sable...avec tes neveux...enfantsà la place de lunette soleil pour mater les filles en bikini et compulser...ensuite...  Arrête de boire aussi...si tu as un problème d'alcool, règle le avant...(si tes passages à acte se justifient par la boisson...)AA...AVANT...SABonne chance... 8 mois de sobriété...bonheur... pas facile tous les jours...mais plus agréable! Alex 
Merci Corvus de ta réponse. Je sais que j'ai un problème,  c'est évident. Je suis assez lucide pour constater que je n'agis pas comme la majorité, et au delà de ca je reconnais que je n'ai aucun contrôle sur ma sexualité, que celle-ci peut (va) me détruire si je ne tente pas quelque chose. Mais tenter quoi? Je me sens tellement faible, fragile et sans volonté lorsque mes pulsions apparaissent. Je le répète: je n'ai pas de contrôle. Si j'arrive à me contenir, ce n'est que temporaire. Et je sais par expérience que si je me retiens trop longtemps, la dérape est pire lorsque je cède.  Pour te répondre, je ne bois pas. Ou enfin pas beaucoup, pas de manière régulière. Ce n'est pas ce qui m'amène là, c'est autre chose.  Ce n'est pas non plus, comme ton expérience semble le suggérer, une incapacité à jouir de la vie d'autres manières. J'aime la vie, mon quotidien est parsemé de belles choses, que j'apprécie. Je me sens libre (quoique pour ce que ca veut dire)sauf lorsqu'apparaissent des idées, des tentations, des pulsions. Elles ne sont pas omniprésentes, plutôt latentes. Elles arrivent sans crier gare, et ne disparaissent que lorsque je me sens satisfait (après un orgasme, 2-3 ou plus). Je peux traverser de belle périodes sans en ressentir le besoin.  Pour l'instant, je me raccroche à mes proches, ils sont ce que je ne veux pas perdre, et je me maintiens par amour pour eux. Ca ne fonctionne jamais longtemps. Mais ca fonctionne un bout.

Nous n'avons peut-être pas la même façon de vivre une problématique similaire, et ce n'est peut-être pas les même raisons qui nous y poussent.  Alors peut-être que ce ne sera pas la même façon de s'en sortir?

salut,si tu viens sur ce forum c'est que tu admets que tu as un problème,et qu'il faut tenter de le régler,j'ai le méme age que toi,et je pense beaucoup à ma vie sexuelle passée tout comme toi,mais c'est impossible de la continuer(marié 2enfants),ou alors y faut te séparer de ta petite famille......mais les deux sont incompatible,ta libido est astronomique ce n'est pas bien grave au contraire,le problème c'est comment tu compte la combler.....ton discours nous fait penser que tu va retomber ladans,que tu savourais méme ce moment ou tu n'as pas encore chuter mais que tu penses déja à ce que tu vas faire,arréte de développer ce sentiment il va te submerger et tu feras n'importe quoi,ta vie sexuelle passée,est derrière toi,regarde devant et ne refais pas les mémes erreur car tu as bien plus à perdre à présent!bon courage
Merci Mauditzob69J'aime bien l'idée que ce n'est pas tant ma libido qui est un problème que comment je la vis.  Et effectivement, j'ai beaucoup à perdre. Pour l'instant, ca va. Comme je le disais plus haut, depuis presque 1 an je me sens en relatif contrôle.  Et t'as raison, en me relisant je vois bien que je m'exprime comme si je baissais déjà les bras, comme si je n'avais pas d'emprise sur ce qui allait arriver. La tête tranquille, j'en ai conscience, je prends de bonne résolutions et me jure volonté. C'est quand l'idée s'installe que tout bascule. Quand tout à coup, j'ai l'impression que je pourrais me ramener la petite brunette accoudée au bar qui m'a jeté 2-3 regard, quand au volant de ma voiture je croise une prostituée, quand en me levant le matin et que je suis seul, je réalise que je n'ai pas joui depuis quelques jours et qu'avant d'aller prendre ma douche, un petit tour sur quelques sites fera du bien. C'est dans ces moments où je n'arrive pas à me contrôler. Je relativise, je justifie, je nie, je dédramatise. Pour moi, la masturbation n'est pas trop mal. À la limite, elle me fait du bien, m'aide à contrôler mes autres envies. Maintenant, je ne me touche qu'une à 2 fois semaines, rarement plus.  Encore une fois, c'est le contexte qui me permet de ne pas dégénérer: je n'ai pas beaucoup de temps libre seul devant l'ordi. Je considère ce besoin comme étant sain, même si le support visuel que j'utilise ne l'est pas nécessairement. Ca me permet d'avoir les idées plus claires. J'ai envie d'entamer une démarche de sevrage, mais en incluant seulement ce qui me détruit, ce qui me fait honte, ce qui m'amène d'avantage regrets et remords que plaisir et satisfaction. Je veux, je dois me sevrer de mes relations qui incluent d'autres partenaires que ma copine. Et pour ca, tu l'a bien dit, je dois arrêter de développer le sentiment que je vais flancher anyways. Je dois me croire fort, capable. Je dois me savoir fort, capable.
J'ai envie d'entamer une démarche de sevrage, mais en incluant seulement ce qui me détruit, ce qui me fait honte, ce qui m'amène d'avantage regrets et remords que plaisir et satisfaction. Je veux, je dois me sevrer de mes relations qui incluent d'autres partenaires que ma copine. Et pour ca, tu l'a bien dit, je dois arrêter de développer le sentiment que je vais flancher anyways. Je dois me croire fort, capable. Je dois me savoir fort, capable.  

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essaie une semaine...bonne chance 
En fait, si je me lance le défi de m'abstenir de toute relation extraconjugale, j'en suis déjà à ma 3eme semaine de sevrage. Ma dernière expérience remonte au soir de ma fête, où j'ai menti à ma copine en lui disant terminer le boulot plus tard qu'à l'habitude.Au lieu de quoi, j'ai embarqué dans mon auto, et sachant très bien dans quoi je m'aventurais, je suis allé exactement là où je pouvais trouver une des quelques prostituée du coin. J'ai tourné dans le quartier longtemps, parce qu'il n'y en avait aucune de présente sur le coup. Peut-etre 45 minutes à virer d'une rue à l'autre, à faire le même quadrilatère, à m'assurer qu'aucune police n'était présente. 45 minutes à me dire man qu'est-ce que tu fous décrisse d'icitte. 45 minutes à me dire ok encore un tour et si ya pas de fille je rentre. 45 minutes à ne pas rentrer finalement même si y'avait personne. Jusqu'à ce qu'elle apparaisse. J'avais déja utilisé ses services cet hiver. Mais je doute qu'elle s'en souvienne. Elle était jeune, peut-etre mi-vingtaine. Gelée comme une balle, le regard vide, le visage gris. Quelque part en janvier ou février, je ne sais plus trop, je l'avais baisé. Sans capote. Comme un gros cave qui ne pense pas plus loin que sa bite. Elle me proposait une pipe, mais je voulais plus. Elle n'était pas équipée pour, elle a dit oui quand même, avec la condition que je ne vienne pas en elle. J'ai pris le risque, sachant très bien que je pourrais pas gérer une ITS dans ma vie conjugale. Pas la première fois que ca m'arrive, et souvent je crois que c'est une forme d'autosabotage. Une manière de m'obliger à faire face à la chanson.Mais là c'est le printemps, je la ramasse à nouveau. Toujours le même manège. Je feint le gars timide, qui ne fait pas ca habituellement, qui ne sait pas trop comment ca marche. Elle me propose un prix pour une pipe, on s'arrête dans un terrain vague derriere une usine désafectée. Et comme chaque fois je me dis: il peut tellement m'arriver n'importe quoi, je peux tellement crever si c'est ce qu'elle décide. Chaque fois, en baissant mon pantalon, je me dis que c'est la dernière fois. Comme la fois précédente, je tente d'avoir plus qu'une pipe. Je lui dis que j'ai l'argent pour plus. J'ai envie d'une chatte, de l'odeur de mouille qui envahit l'habitacle, j'ai envie d'avoir des seins dans le visage, j'ai envie de sentir la chaleur, la pression, le mouvement.Mais cette fois-ci, elle refuse. Décu, je baisse tout de même mes pantalons, en me disant que je n'aurais pas du la choisir elle, d'en attendre une autre. Je suis même en train de penser pendant qu'elle me suce que je pourrais, après, en attendre une autre après, que j'ai encore le temps. Pendant qu'elle me suce -mal en plus-, j'entends un froissement de papier, et soudain je réalise qu'elle doit être en train de fouiller dans mes poches. Je lui prends la tête, me relève un peu, le bruit de papier arrête. Elle ne veut pas que je lui éjacule dans la bouche, elle n'a pas de mouchoir non plus, décidémment je me dis que je paye pour rien. Je ressens à peine un peu de plaisir lorsque je viens, c'est plus machinal qu'autre chose. Elle regarde par la fenêtre, déjà ailleurs. Lorsque je la redépose au coin de la rue, je la vois tout de suite monter dans une voiture qui attendait. Son chum, que je me dis. Ou son pimp. Va savoir. J'ai soudain le réflexe de vérifier dans mes poches, avant de repartir. Elle m'avait piqué tout mon argent. 4 fois le prix demandé pour le service rendu. Ni une ni deux je sors, va cogner à sa fenêtre, elle refuse de la baisser. Et dans un tourbillon de rage, je me retrouve en plein milieu de la rue à crier OSTIE TU M'AURAS PAS MAL SUCÉ POUR 150$. J'ai ta plaque, je vais te suivre. 20 minutes d'argumentation, de cris, de colère devant quelqu'un qui visiblement, s'en foutait royalement de mes états d'âme. Se foutait royalement d'être une voleuse. Sans doute pas pire qu'être pute, qu'elle se disait. Elle dit qu'elle n'a rien pris. Mais elle sait je sais qu'elle l'a prit. Je la traite de salope, de conne, je lui dis qu'elle est une honte, je lui dis que chaque fois que je vais la recroiser je vais appeller la police. 20 minutes où je gueule dans la rue devant une voiture aux vitres fermées, avec à l'intérieur une fille maganée qui a encore le gout de ma queue dans la bouche et un petit monsieur qui ne dit mot. Jusqu'à ce que je réalise. Jusqu'à ce que je me vois agir. Les passants. Les autres voitures qui ralentissent. La scène que je fais. Je réembarque dans ma voiture, et m'effondre. ce soir là, j'ai perdu le contrôle ET DE MA SEXUALITÉ ET DE MES ÉMOTIONS. Je me suis mis dans une situation où ma vie aurait pu directement être en danger. Mais je m'en foutais. Je ne pensais qu'à la mauvaise pipe que j'avais recu et qui me coutais full cher. Je ne pensais qu'à l'argent que je n'avais plus pour me payer une meilleure baise. Et j'ai tout risqué, une fois de plus, pour ca. Le déclic, les recherches, l'approche auprès de S.A., l'inscription ici, et le forum. 3 semaines. Je ne veux plus revivre ca. Cette colère face à l'impression de m'être fait avoir, cette rage face à cette conne qui jouait l'innocente, cette honte face à moi. Il ne faut plus.
As-tu penser aux sentiments vis-à vis autres choses que cet événement...Réagis tu seulement de cette manière après une pipe?As-tu penser au SIDA...tritérapie...infecter une personne. Par mensonge...Tu n'angoisse pas de tuer une personne...empêcher ta conjointe de pouvoir donner la vie avec toi ou autre. Lui empêcher d'être heureuse. Moi je crois...que tu as bien fait de ne pas aller plus loin. Tu va dire la vérité à ta conjointe.Tu va dresser une liste de toutes tes tromperies, tes mensonges...et envisager le dire à ta conjointe...Et garder cette liste dans ton porte-feuille. Comme cela si elle a des doutes (ce qu'elle devrait avoir) et que tu lui ments en plein visage...alors elle pourra avec son courage te mentir et aller fouiller dans ton porte-feuille et trouver ta vérité...Et ensuite...tu envisagera vivre sans mensonge...En passant...sevrage = changer habitudes...changer habitude = mettre le sex en veilleuse une durée de temps X (mois, années) afin de replacer ses valeurs en ordre...normale...Tu oscille comme une feuille devant tes peur...tu te cache derrière une arme chimique (une dose d'andorphine, d'adrénaline...) pendant tes coups montés...Tu en jouis et après tu en pleur...Tu n'es pas faché contre la put...mais contre toi...Ta pute intérieur...Tu achète ta double vie...ta vie avec ta femme saine, tes amis sains, tes parents sains et ta job saines...Avec tes actes de prostitution (tu te proistitue l'âme...).Tu achète des doses pour ne pas gérer tes émotions...5 émotions...pas plus pas moins...dans celles-ci peur-peine...2 principales...Peur de ne pas être aimé...Peur de ne pas être remarqué...Peur de ne pas avoir des amis sincères...Peur que papa, maman ne t'aime pas asser...Peine quand on te critique...Peine quand on juge une mauvaise action...Peine quand tu fais une erreur...Peine quand on te refuse un besoin... Je ne te connais pas...mais pour mettre autant de détails factuels dans tes récits (ce qui pour moi est accessoire), que la fille t'aie sucer et après que tu aie pas eu de Kleenex...(rire...aille réveille)! Soit ici on y a tous passé...soit on ne s'y est pas rendu mais on y allait...Tu vois...moi ma femme était enceinte de 8 mois quand je l'ai trompé...la dernière fois...Tu vois moi...je l'ai trompé quand mon fils était à 6-7 mois dans son ventre...Tu vois moi j'ai trompé ma conjointe avec une de nos amies...pendant qu'elle alaitait mon enfant...Tu vois ici...y rien de bien rose...Tu vois ici ce que tu recherche on l'a...mais tu va devoir arrêter...tout... Tu vois...y a rien de facile à prendre de la tritérapie...pas plus que d'avouer à ta femme que tu l'a trompé pendant 8 ans (pour moi!!!).Tu vois...on a tous eu des comportements adolescents...Tu vois aujourd'hui c'est pas tes parents qui te disent de te prendre en main...c'est toi même...Alors tu décides de vivre ta vie...libre!Je te le dis...y a rien de facile dans un sevrage...3 semaines sans MB Bravo!MB= MASTURBATION... Car tu vivera pas dans tes idées fantasmagorique et ton passé...en te disant que c'est acceptable...Tu vas aussi devoir, te trouver un psy...Passer des test CSLC (sida, herpes, sifilice...hépatite A ET b)...Tu va aussi aller te référer au site mère de ce forum ORROZ et appliquer la méthode de sevrage...Et aussi...applique le sevrage selon SA...Si tu es courageux pour te faire faire des pipe illégalement...Tu peux risquer des visites aux groupe SA...psychologue...Si tu mets autant d'année d'efforts et actions positives pour t'en sortir que le nombre d'année que tu as mis pour gâcher ta vie peu à peu...Alors tu es sur une bonne voie de détermination!!!à te lire...tu en as de l'énergie!à te lire tu es intelligent...à te lire tu es capable de sincérité...à te lire tu es sensible...à la lecture...a te lire...tu as une job, donc des revenus, donc les moyens pour de faire sucer 150$...Alors de voir un psy à la place ne devrais pas te mettre dans la rue...Si tu es de MTL...y en a en masse de psy...même des psy-sexologue...Si de Qc...il y a Jacques Larue (maison de la psychologie)... Si tu te sens mal au point du suicide...comme moi il y a 15 mois...CLSC...Si tu envisage une thérapie sérieuse...je te suggère d'arrêter de boire (au point de t'enivrer) durant ton sevrage...Et oui, l'alcool est inibiteur et en plus gèle des moments ou nous sommes souvent en état de compulsiuons (sortie Bar) ou sortie qui sont anxiogènes (fête de famille, 5 à 7 de job)...DONC... TROUVE TON TOTEM...Bravo...Écrit ce que tu veux...mais essaie de centrer ta démarche sur émotions...anxiété, peur, peine, angoisse,dans ta vie courante...Attentions aux excès de joies...se récompenser avec la dose...salutBonne chance...Bravo!   
salut difficile de répondre après toi corvus,mais j'ajouterais comme dans beaucoup de topic's que la lacheté est très présente dans notre addiction,qui nous fait sentir comme du caca,d'avoir un taf,une femme qui t'aime et des gosses en bonne santé,et d'avoir des périodes ou on en a rien a battre,alors que c'est pour cela qu'on se bat!des histoires aussi sordide que l'ours,ou corvus,j'en ai aussi quelques unes,et quand on se remémore cela,on se dit comment j'ai pu en arriver la,au point de pouvoir tout foutre en l'air parce que je n'ai pas de volonté,on pourra jamais se racheter de toute nos histoires mais on peut la combattre,basculer dans l'addiction un peu plus "noble"....donc comme corvus,et comme j'essai de le faire sur moi méme,y faut tenir le coup mais aussi te bouger l'ours,pour arréter de jouer avec la roulette russe,parce qu'un jour ça te pète à la gueule,et ça fait plus que mal!bon courage à toi
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