objectif premier sevrage 18 mois... après je vais envisager une potentiel idée de rechute...hahahahah Un calice de jeton...1 an... bientôt dans ma poche...Quel drôle de motivation!!! Mais bon...j'aime mieux rire avec mon jetton que de pleurer avec ma rechute...
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Il y a quelque chose dans tes interventions qui me laisse l'impression que tu aides et nuis en même temps. D'aucuns diront que la vérité choque et que c'est pour cela que je réagis mais ici, c'est autre chose. C'est comme si tu transposais ta propre expérience à travers celle des autres, comme si c'était la même chose qui nous avait tous mené là, comme si nous vivions tous la même réalité et donc, comme si nous devrons tous emprunter le même chemin pour s'en sortir.
Ca me laisse l'impression que tu me lis à travers ton filtre, en fonction de ton expérience, de ton modèle. Je ne crois pas que celui-ci me corresponde.
Penses tu sincèrement que je n'ai pas pensé 1000 fois au mal que je fais, penses tu que je n'ai pas pensé 1000 fois aux ITSS, penses tu que je n'ai pas pensé 1000 fois à tout arrêté? Tu joues avec la carte de la culpabilité, celle que je n'ai pas en main durant la rechute. Celle que j'ai en double tout de suite après. Lorsque j'ai la tête froide, je sais très bien que je prends des risques, je sais très bien que les ITSS existent, je sais très bien tout ca. Mais quand je perds le contrôle, par définition, JE PERDS LE CONTRÔLE.
Je n'en parlerai pas à ma blonde, Corvus. Je n'arrêterai pas de me masturber non plus, parce que comme je l'ai décris plus haut, ca m'aide, ca me fait du bien. Je n'ai pas peur de ne pas être aimé (en fait je le suis beaucoup et souvent), je n'ai pas peur de ne pas être remarqué (je m'en sacre pas mal en fait), je n'ai pas peur de ne pas avoir des amis sincères (ils sont précieux, peu nombreux mais d'une grande qualité), je n'ai peur que papa, maman ne m'aime pas assez (il y a longtemps que j'ai passé le stade de la reconnaissance parentale). Je te l'ai déjà dit, je ne bois pas. … Bref, tu ne me connais pas, mais tu te permet de me juger comme si. Tu ne me conseille pas, tu me donnes des directives. Tu l'as nommé, tu ne me connais pas. Je ne te connais pas non plus, alors je me demande qui tu es, j'essais de comprendre. Je reçois tes mots comme un jugement, et non pas comme un soutien.
Voilà. Je voulais le dire. Parce que depuis que j'ai lu ta réponse, ca me démange. Il y a du vrai dans ce que tu dis, mais il y a aussi beaucoup d'intuition non fondée.
Continue de réfléchir...Je t'encourage...Bonne chance...
salut,quand c'est l'addiction qui te guide,ton apaisement et le calme ne vient jamais,c'est comme un cycle,tu veux t'apaiser et sucombe à ton addiction,et c'est encore pire après,c'est encore plus méchant!!!tout ce film qui déroule et que tu fait dérouler,puisque c'est toi l'acteur principal et aussi le réalisateur,y faut arriver a le casser,a le briser avant que ce ne soit lui qui le fasse,tu te vois après coup alors que la solution c'est de se voir au moment du tournage....le sentiment d'emprisonnement est fort,tu ne vois pas de solution pour t'en sortir,alors que c'est pourtant toi qui est maitre de ce que tu fais,pense,décide.Y faut savoir que l'encouragement ça fait du bien,pour notre égo ,et les coup de pieds au cul beaucoup moins sur la forme mais meilleur sur le fond[img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif"[/img],tous ici avons besoin de faire le ménage dans notre vie,ce changement se traduit par une sensation de douleur,de manque,de souffrance,de ne plus pouvoir avoir ces petits moments,ces petits plaisirs,qui temporise la vie,et qui nous fait tenir le coup.Tous ici nous en sommes à différent stage sur la voie de l'eradication,on avance,on recul,on stagne,et on s'en prend plein la gueule,car ce qui n'était qu'une petite patisserie après le repas du dimanche s'est transformée en rail de coque tous les soirs!chacun vit son addiction différemment,et la traduit différemment,mais les dégats sont les mémes! penser et croire que l'addiction est incontrolable,est une faiblesse,une lacheté,c'est toi qui lui donne de la puissance pour te mettre encore plus à genoux!
Merci roul et mauditzob69 pour votre compréhension et votre soutien, ainsi que pour votre absence de jugement. C'est très apprécié de vous lire. Je n'ai rien contre les coups de pieds au cul, au contraire je suis le premier à constater que parfois ils sont nécessaires. Mais j'ai eu tout de même un peu de difficulté à recevoir les mots de corvus parce qu'ils semblaient basés sur une vision limitée de ma situation, et j'ai trouvé qu'il manquait de délicatesse en donnant des directions à quelqu'un d'inconnu. Pour moi, la masturbation n'est pas une compulsion. Je peux m'en passer facilement, des jours voir des semaines. D'ailleurs, je ne me suis pas caressé depuis près de 2 semaines, et ce n'est pas par volonté de sevrage mais simplement parce que je n'en ressens pas le besoin, présentement. La masturbation m'apparait plus comme un outil pour contrôler ma pulsion, soit la consommation sexuelle, le besoin de copuler, de baiser avec quelqu'un. Éjaculer devant mon écran d'ordi ou dans la douche me permet de réduire mes tensions, et je trouve le processus tout a fait sain.
Je ne crois pas que tout acte sexuel en dehors des relations sexuelles avec notre partenaire est mal en soi. C'est plutôt l'utilisation que l'on en fait qui est problématique. À lire certains commentaires, j'ai souvent l'impression que tout est démonisé, alors que certaines pratiques sont naturelles, saines et bénéfique. La sexualité n'existe pas qu'à travers l'autre. Elle passe tout d'abord à travers soi.
Je ne peux te dire que tu n'as pas raison...car tu as ta raison...Moi je te dis seulement que j'y ai cru moi aussi...Mais les lignes courbes sont souvent dangereuse...dérapages...Je suis dans SA et nous considérons la sobriété d'une manière.Tu as ta définition...à toi de te sentir bien dans tous ceci.Je voulais t'aider...Je te demande pardon...car tu reviens souvent sur mon post...ou je t'ai ébranlé.Je crois que nous nous reparlerons un jour...Bonne démarche, bon sevrage (selon ta définition)sans rancune (tu peux me réponde en PV) ainsi ça serra plus simple pour les autres...respectueux et moins chiant pour toi et moi...exemple si tu as encore de la colère ou peine à me verbaliser...
lut,je pense pas qui est de jugement,on post ici suivant nos humeurs,notre expérience,y a des fois je suis en rogne de voir ce que l'addiction peut faire faire à certain,parce que c'est moi méme que je vois,et evidemment la première idée est d'ecrire ne fais plus ça arréte!!!!!y a des post ou le mec a le méme age que moi,deux gamins,une jolie nana,tout ce qui faut,et y fou tout en l'air,exactement comme moi!je le connais pas mais j'ai juste envie d'ecrire tu déconne mec,comme pour me le dire à moi méme,ouais c'est moche ce que tu as fait ou fais.......j'aimerais sincérement que toutes ces personnes qui me ressemble s'en sorte!"comme un junkie assoifé",ça résume telement bien ce sentiment quand tu te transforme,t'es plus toi méme,tu deviens un animal qui traque sa proie en y prenant un plaisir malsain,t'oublie tout,mais tu perds pas la téte car tu t'organise pour assurer ton futur plaisir!méme un junkie jubile pas à ce point avant d'aller chercher sa dose,il se sent peut etre aussi mal au moment de l'atérissage tout comme nous après avoir consommé,l'esprit et la conscience revienne peu à peu nous prendre la téte et nous envahir,juqu'au dégout de nous méme,jusqu'à ne plus savoir quoi faire pour ne plus subir cette pression,cette sensation d'autodestruction inévitable,mais qu'on fait toujours semblant d'oublier avant de replonger!je pense aussi que la sexualité ne se vit pas qu'avec l'autres,et malgré mon sevrage la masturbation sous la douche est naturelle,ne coute pas cher,et me détent,je suis moins agressif,bien moins de tension,et j'ai une approche beaucoup caline et douce avec ma femme!
J'ai rechuté, hier. Rien de planifié, pourtant, tout allait bien, je me sentais même en contrôle depuis un bout. Et tout à coup cette fille sur le coin de la rue, que je remarque. J'ai à peine le temps de me faire la remarque qu'elle semble jeune que déjà je me gare, que déjà elle embarque, que déjà elle a sa main sur sa cuisse et qu'elle me donne ses tarifs. Sincèrement, 30 secondes avant j'allais tout bonnement acheter des accessoires pour la salle de bain. Encore aujourd'hui, je n'ai pas compris ce réflexe débile, cette réaction incohérente qui fait fit de ma volonté. Tout s'est enchainé rapidement, évidemment. Je me suis mis a bander intense, j'ai commencé à relativiser la situation, à me trouver de ''bonnes'' raisons de succomber. Elle m'a amené chez elle, s'est déhabillée en un quart de tour et je me suis retrouvé sur elle presque aussi rapidement. Rien de particulierement plaisant, rien de glauque non plus. C'était froid. En fait, j'ÉTAIS FROID. Pour une des rares fois en ces occasions, je n'avais pas envie d'être là à ce moment là. Habituellement, ca m'arrive après avoir éjaculé, cette envie de déguerpir, de quitter l'endroit-la femme-mon corps-mon ostie de dépendance. Hier, je le ressentais durant la baise. Je lui ai même dis de cesser de feindre, que je n'en avais pas besoin. Je n'appréciais pas être entre ses jambes, je n'appréciais pas non plus sa peau qui pourtant était douce et sentait bon, ni ses seins juste assez lourds... Je me suis contenté de va et viens mécaniques, d'éjaculer sans grand plaisir. Me suis retiré, me suis rhabillé, et j'ai quitté sans un mot. À quelque part, je crois que c'est un pas de plus dans la bonne direction. J'ai flanché, mais je considère m'être amélioré dans ma facon de rechuter. Maigre gain, vous me me direz, mais disons qu'aujourd'hui je m'y accroche. Mais merde que je suis cave. Faible. Insensé. Merde. Merde merde merde merde.
salut Orangecrush.Je viens de passer une heure a lire tes experiences.
Quand le dépendant sexuel compulse sur des sites pornos,ou passe directement a l'acte avec des prostituées ou autres personnes constatentes ce n'est pas à cause de besoin purement sexuels : bien sûr certains instincts primitifs aident, mais ce n'est pas du tout le fond du problème. Souvent il s'agit d'oublier quelque chose, de se réfugier là-dedans pour fuir des angoisses ( plus ou moins conscientes ) d'origine interne ou externe ; à toi de voir de quoi il s'agit,essaye de comprendre ce qui te pousse à agir contre ton vouloir est une des clés de l'affaire. La première étape, que tu peux aborder dès maintenant, serait de reconnaître ton impuissance face au produit, question de ne pas bêtement t'y exposer. Arriver à accepter ton incapacité à lui résister lorsque tu le croises, et en déduire ce qu'il faut pour ne pas rechuter : si tu comptes te lancer dans le sevrage, qui est une étape difficile mais nécessaire, c'est la première chose à comprendre. Ce qui te pousse à l'acte et te divise de la sorte parce qu'une part de toi même ne le souhaite pas, ce n'est pas un besoin primitif inassouvi, mais la fuite de tes problèmes. C'est en quelque sorte une défense que tu as mis en place pour échapper à des choses qui t'angoissent : seulement les béquilles aussi peuvent être encombrantes, et même te pourrir plus la vie que ta jambe cassée pour peu que tu les choisisse mal. Probablement quelque chose qui remonte à une période lointaine de ta vie, quelque chose qui cloche dans tes repères, dans ta construction : à toi d'identifier ce dont il s'agit, mais cela ne se fera pas tout seul. Le bonheur, ça se décide ? Pas sûr ... c'est une attitude, ça oui, mais je dirais plutôt que c'est la conséquence d'une sorte de "prise de conscience de notre moi profond". C'est se rendre compte qu'il y a tout au fond de soi un gamin ( ou une gamine ) plein d'espoirs qui attend qu'on lui donne sa chance, et de là le prendre dans ses bras et l'emmener faire le tour du monde ( sans forcément sortir de sa campagne ). C'est se rendre compte que dans nos moments de grande souffrance, c'est lui qui nous lance des appels. C'est se rendre compte que vivre heureux sur Terre n'implique pas le succès, la richesse, le fait d'être aimé ... et encore moins celui d'avoir des rapports sexuels !Pour moi, le bonheur ça nous tombe dessus un beau jour, et ça ne s'en va jamais tout à fait : nous pourrons parfois être très très tristes, mais il restera toujours comme un fond de paix et de confiance en l'avenir en nous. Et nous reviendrons petit à petit à ce qui est devenu une sorte de constante en nous, un état de calme et d'action qui, il est vrai, favorise nettement plus la joie et l'entrain que la misère et l'apathie.
salut,si le gout de l'addiction n'est plus aussi bon c'est une bonne chose!y a pas de préméditation mr le juge,j'avais pas mis mon plus beau caleçon,et j'allais juste chercher du pain[img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif"[/img]c'est clair que t'es dans la bonne direction,et que malheuresement on est pas dégouté du jour au lendemain de ce que l'on avait plus grand plaisir avant.Cette petite voix qui te dit vas y mec , a de la ressource,méme quand tu crois que tu l'a tué,elle se relève l'air de rien,s'immisse comme un serpent dans ta téte,c'est pour ça qui faut toujours etre sur ces gardes.....sachant que pas à pas tu marche vers le mieux,c'est pas trop difficile pour l'instant,fais gaffe à la suite.Bon courage a tous