04-04-2012, 17:57
merci à tous et à toutes pour ce débat de bon goût et de bon sens.J'ai eu de bons résultats lors de mon sevrage avec une thérapeute qui pratiquait l'hypnose ericksonienne parmi d'autres outils, et plus tard avec une autre, a travers quelques séances de rebirth bien placées. Evidemment, il ne faut pas oublier que ça ne remplace pas le changement d'hygiène de vie - moins d'ordi, plus d'autre chose - des vraies relations avec des vrais gens, par exemple, au cours desquelles la pornographie (qui s'appelle alors l'érotisme) ne vient pas forcément tout de suite sur le tapis, mais qui offrent quand même de bons moments.Car comme le disait une copine, en face d'un thérapeute on peut se poser certaines questions :"J'aimerais bien savoir comment il soigne les dépendants, sauf à leur faire acquérir d'autres dépendances pour leur faire oublier la première, vu que lui-même ne semble pas avoir trouvé le chemin du bliss. Pour moi, si l'on veut être honnête, il faut proposer aux gens quelque chose de mieux que le sexe pour remplacer le sexe. Pas quelque chose de moins bien. Sinon les mecs ont l'impression de se faire arnaquer et c'est le cas. Ceux qui rechutent sont peut-être les plus lucides, d'un certain point de vue, puisqu'ils ont bien vu que les vessies n'étaient pas des lanternes. C'est un peu comme l'addiction à l'héro ou à la morphine. Les mecs sont dans l'état naturel (= le Nirvana, dans certaines traditions bouddhistes), et tu voudrais leur remplacer ça par métro-boulot-dodo ? Le problème c'est que les psys ne connaissent pas "mieux" que ces addictions là, seulement moins bien, et c'est pourquoi il est plus facile de soigner un fumeur qu'un cyberdep ou un héroïnomane (que je place sur la même échelle). Remplacer un paradis artificiel par un vrai purgatoire, je comprends que certaines refusent. "
Je vous laisse sur ce message d'espoir ! Bonne journée !