Dépendance sexuelle

Version complète : retour sur une semaine....
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bonsoir à tous,moi qui ne pouvait pas taper une semaine sans mater de site de blacks bien en chair, j'ai tenu une semaine entière...(1 semaine demain vendredi) je n'avais jamais pensé pouvoir tenir toute une semaine comme j'ai tenu cette semaine, ça n'a certes pas été facile, la tentation de retourner voir mes actrices préférées se faire démonter était très forte surtout hier et aujourd'hui mais jusque là j'ai tenu ... recette simple, pour moi en tous cas :0 - Dieu, bcp de prières, croyez moi...il existe. pour le non croyants, Dieu n'est pas un gros personnage barbu dans le ciel sinon Appolo 11 l'aurait découvert, c juste cette supra conscience qui a écrit un super livre qu'on appelle la bible, apprenez à l'utiliser   

1 - attendons de voir si je vais mourir si je me branle pas2 - X , mon pote , beh quand il a la trique, il se trouve une copine pour baiser3- tous mes potes ont arrêté la branlette, pkoi j'en suis toujours à ça moi4- le sexe, c comme au tennis, il faut etre deux les avantages de la non branlette après une semaine  :même si le cerveau vous triture l'esprit de fausses idées négatives sur vous mêmes ou sur vos performances les premiers jours de l'application de votre décision, restez séreins, dites vous "j'attends de voir si je vais mourir si je me mets pas la main à la bite" ou encore  imaginez vos potes en train de vous traiter de petite frappe alors que vous venez de rater un rapport avec une meuf parce que la branlette vous a auparavant tiré toute votre énergie donc les avantages :0 - les idées plus claires : on est moins a penser à soi mm 1 - plus le temps passe, moins la branlette devient un acte "quasi obligatoire "2 - quand t'as passé une semaine sans branlette et que tu viens poster, tu t'imagines que si après le post , tu vas te branler, t'as l'air tout à fait débile d'avoir posté3 - une volonté qui s'accroit au fil du temps dernier conseil : éviter de se dire, "j'arrête pour de bon à partir d'aujourd'hui" mais plutot "faisons l'effort aujourd'hui de ne pas mettre les pieds sur un site porno"c'est une tentation constante donc chaque jour de gagné est une victoire, vous n'avez pas besoin de cumuler des mois pour vous sentir bien et motivés.  et encore une chose, Dieu, c important ! moi ça marche...en tous cas depuis une semaine Smile et sans trop de pression

Alors il y a un point sur lequel je suis absolument d'accord à 200% :1 - attendons de voir si je vais mourir si je me branle paset celui là aussi en fait :ernier conseil : éviter de se dire, "j'arrête pour de bon à partir d'aujourd'hui" mais plutot "faisons l'effort aujourd'hui de ne pas mettre les pieds sur un site porno" ah, et ça aussi :donc les avantages : 0 - les idées plus claires : on est moins a penser à soi mm 1 - plus le temps passe, moins la branlette devient un acte "quasi obligatoire " J'approuve totalement cette approche, surtout le premier truc. Pour ce qui est de Dieu, je ne suis pas croyant mais j'approuve totalement la prière (enfin je pense bien que tu n'attendais pas l'approbation de quelqu'un). Mais le fait de croire ou non en Dieu n'a pas trop de rapport ni avec la dépendance ni avec ce forum. C'est juste notre vérité à chacun et je pense qu'on peut discuter beaucoup de vérités sur ce forum mais pour celle là ça n'est peut être pas la bonne place. Enfin, je veux dire qu'on peut très bien parler de Dieu ici il me semble, mais dans ce domaine il faut respecter la vérité de chacun. Mais après, pour tout le reste des choses que tu proposes, je te le dis tout de suite pour que tu perdes pas temps, ça marche pas. Pour s'en sortir il faut apprendre de nouvelles choses et désapprendre de vieilles choses. Et fais moi confiance, les choses que tu dis sont parmi celles qu'il va falloir désapprendre. On a presque tous eu des idées très semblables. Je te conseille de lire les autre messages sur le forum et tu verras que beaucoup de gens sont passés par ces mêmes idées et que c'est ceux qui s'en sont débarrassé qui s'en sont sorti.2 - X , mon pote , beh quand il a la trique, il se trouve une copine pour baiserLa dépendance sexuelle n'est pas un problème de masturbation, c'est un problème de dépendance. Ce qu'il faut c'est arrêter d'être dépendant. Etre dépendant ça n'est pas juste consommer UNE drogue, c'est une manière d'être et d'appréhender les choses. Sache qu'il y a énormément de dépendants sexuels qui sont dépendants à "baiser" à deux. Ca n'est pas une solution. Le problème de la dépendance est beaucoup plus complexe que ça. Si tu fais ça tu vas peut être "baiser" beaucoup mais tes problèmes seront toujours là. J'aurais même tendance à dire qu'ils vont empirer car c'est une dépendance qui, je pense, est beaucoup plus problématique. 3- tous mes potes ont arrêté la branlette, pkoi j'en suis toujours à ça moiencore imaginez vos potes en train de vous traiter de petite frappe alors que vous venez de rater un rapport avec une meuf parce que la branlette vous a auparavant tiré toute votre énergieCa c'est absolument contraire au rétablissement. La honte ne marche pas. En lisant des choses sur la dépendance tu verras bien vite que la honte c'est justement ce qui te pousse à la dépendance. Tu te rendras compte que de la honte tu en as déjà plein, et c'est pour ça que tu es tenté de l'utiliser comme moteur. Mais tu ne vas faire que de l'exacerber et tu vas rechuter. Un des problèmes des dépendants c'est justement qu'ils veulent utiliser la honte, ils pensent justement que c'est la honte qui va les aider à s'en sortir alors que c'est la honte qui les as mis dedans.
3 - une volonté qui s'accroit au fil du temps ?ême si c'est peut être plus subtile tu verras aussi que ça n'est pas la volonté qui va faire que tu t'en sors. La volonté à elle seule ne suffit pas. Sinon on s'en sortirais tous en deux secondes. Ce qu'il faut faire c'est un désapprentissage de nos mauvaises habitudes (et il y en a plein et il faut du temps pour les reconnaître) et un apprentissage de meilleures habitudes. Je pense que ce que tu prends pour une volonté qui s'accroît c'est en fait certaines nouvelles habitudes qui se mettent place. La volonté reste ce qu'elle est. De façon générale, il est absolument impossible de s'en sortir simplement en essayant d'arrêter de consommer sa "drogue", même en essayant tous les motivants possibles. Je te conseille de lire des choses sur le sujet et tu verras que le problème est bien plus complexe. Le fait que des gens arrivent à rester dépendants parfois pendant des dizaines d'années est justement du au fait qu'ils pensent pouvoir s'en débarrasser simplement par le sevrage. Mais bienvenue sur le forum en tout cas, et bonne continuation.  
je dis juste comment les choses fonctionnent dans mon esprit...autrement j'aurais jamais fait une semaine, je sais de quoi je parle dans mon cas...et personnellement, c pas la honte qui m'a fait tomber dans la mb et la porno, certes les mécanismes par lesquels je suis tombé dedans ont été quasi les mêmes mais c'est pas parce que j'avais honte de ma vie ou quoi que ce soit.1 - c clair que  c pas un forum religieux et d'ailleurs je ne m'étale moins sur le chatiment divin que sur les processus psychologiques qui m'ont permis de tenir une semaine. je dis juste que pour les croyants, lachez la branlette et priez,après c chacun qui voit..2 - tu dis que la quasi majorité de mes propositions ne marcheront pas parce qu'il faut désapprendre les vieilles habitudes et les remplacer par des plus saines... jusqu'à présent, la plus mauvaise habitude que les dépendants ont eu, c de mater des videos porno et de se branler, moi mon probleme, c de lacher la mb pour de bon parce que c'est devenu un réflexe associé à la porno. donc moi ma solution, c'est d'arrêter les sites X et les videos, résultat : point de branlette parce que je me branle que quand je regarde des videos X. jamais envie de me branler quand ya pas de contenu sexuel de type video. je fais pas de chat, je vais pas aux putes. pour couper la dependance, il faut arreter ce qui a occasionné la dépendance et ce qui m'aide à renforcer ma volonté, c'est tt ce que j'ai expliqué. la plupart de mes potes ont arreté la branlette et mm très tot. moi j'en ai plus envie de ça et s'ils peuvent constituer un exemple de motivation, je dis pourquoi pas. je prends le meilleur de ce qui m'entoure

3 - contrairement à bcp de threads que j'ai lu, j'ai pas envie de venir poster un jour sur le forum pour dire "j'ai perdu ma copine parce que je me branle". j'ai pas trop envie d'être dans le "j'aurais du" ou "j'aurais pu". je pense personnellement que chacun des dépendants ici a la force interieure nécessaire de prendre le taureau par les cornes et personne ne sera seul dans la lutte parce que le forum existe donc pas forcément besoin de le crier sur tous les toits, à tous les proches. il s'agit de perception des choses pour moi, de mettre d'un coté ce qu'on y gagne et ce qu'on y perd et de faire un choix ferme...quand tu penses à ta copine qui te largue parce que t'as préféré ton ordinateur , c pas gai. donc fais un choix. je n'occulte nullement le fait que ce type de combat est d'abord psychologique et constant contre qqchose qui tente de reprendre le dessus par tous les moyens. c pour ça que je pense qu'il faut éviter de se fixer des objectifs surréalistes comme arreter pour trois mois d'un coup, il faut commencer par un jour puis puis un autre, mais avoir une approche brutale du problème parce que le problème s'attaque brutalement et violemment à notre conscience4 - je n'ai jamais été personnellement très inspiré par les threads des autres mm si c clair que dans la description de toutes les histoires, on s'y reconnait quelque peu(ou parfois pas du tout). je suis le genre à croire que chacun a sa propre expérience et son vécu et que les mécanismes qui nous ont poussé à la porno+mb ne sont pas forcément une adolescence pourrie(pas dans mon cas), il s'agit de peser le pour ou le contre d'une situation qui pourrit la vie depuis plusieurs années et dont tout le monde parle en mal. j'ai jamais entendu quelqu'un dire qu'il a une existence plus heureuse après une dizaine d'années de mb+porno, so c'est au dépendant d'abord de savoir ce qu'il veut faire de sa vie sociale et de sa sexualité

le sexe, c comme le tennis...ça se joue à deux minimum

D'accord. Excuse moi si j'ai donné l'impression de te prendre de haut. Ce que tu fais est très bien en tout cas et tu as raison de vouloir t'en sortir. Et je suis le premier à dire qu'il faut choisir sa voie et ne pas suivre les autres comme un mouton. Et je te demanderais pas de suivre les autres comme un mouton. Simplement si tu es vraiment dépendant alors ta dépendance va très probablement finir par te retourner le cerveau pour te ramener vers ce qu'elle veut. Pour éviter ça il y a différentes erreurs à ne pas commettre. Et ce forum est aussi fait pour profiter de l'expérience des autres (je parle pas de moi, je parle de tous les autres). En général, et je parle pour les gens qui sont vraiment dépendants, vouloir adapter la "méthode qui marche " à son cas ça tourne souvent très mal parce que ta manière d'adapter la méthode à ton cas sera forcément influencée par se "retournage de cerveau" piloté par la dépendance. C'est une forme de déni. Alors la "méthode qui marche" peut sembler louche pour certains, on peut ne pas comprendre pourquoi il y a certaines choses à faire, au début, on peut ne pas être d'accord sur certains points, mais si on veut être sûr de pas aller droit dans le mur il vaut mieux suivre cette méthode. Ce qui ne veut pas dire que si tu la suit pas tu vas forcément aller dans le mur. Peut être que ce que tu fais va marcher et je te le souhaite. Mais il y a beaucoup de gens qui ne veulent pas la suivre et restent dans leur dépendance pendant des années en continuant de croire qu'ils peuvent s'en sortir en faisant à leur manière. Et les mauvaises habitudes dont je parle ne sont pas simplement la consommation de la dépendance. Pour les "vrais" dépendants (et je ne peux pas savoir si tu en es) la masturbation ça n'est que la surface de l'iceberg. Ca n'est que 1% du problème. Je parle d'autres choses. Il y a énormément d'autres habitudes et manières de penser dont il faut se débarrasser pour arrêter la dépendance. Et il y a beaucoup d'autres choses qui entourent la dépendance, comme les problèmes sociaux, la procrastination pour certains, ou l'anxiété ou la dépression. La dépendance est un problème beaucoup plus compliqué que simplement "j'ai très envie de me faire plaisir". Un dépendant peut avoir l'impression de s'en débarrasser simplement par la volonté, et il peut croire que ça marche parce qu'il va tenir une semaine, ou un mois, ou même 6 mois. Mais vouloir simplement arrêter sans vraiment s'attaquer au problème en entier c'est comme vouloir arrêter de mettre de l'essence dans sa voiture pour faire des économies mais continuer d'utiliser sa voiture autant qu'avant. Tôt ou tard y'a un moment où cette logique ne marche plus. Mais peut être que chez toi la technique va marcher. Mais si c'est le cas, j'aurais tendance à dire que tu ne souffres pas vraiment de dépendance. Enfin, ce qui a marché pour tenir un sevrage d'une semaine ne marche pas forcément pour s'en sortir complètement. Des sevrages d'une semaine, beaucoup de gens les enchaînent sans s'en sortir pour autant.  Et quand je parle de honte, ce ne sont pas des choses évidentes. Moi, jusqu'à il y a quelques années j'ai toujours cru que je venais d'une famille parfaite.Et sinon, une question innocente: pourquoi est ce que tu penses que toi tu as un problème de dépendance alors que tes amis non ? Pourquoi est ce que toi tu dois faire des efforts pour t'arrêter alors que tes amis n'ont pas eu à en faire ? Ensuite sache qu'une vraie dépendance ça peut très bien se déplacer, dans certains cas. On peut très bien commencer dépendant sexuel et finir alcoolique ou les deux à la fois, ou encore devenir accroc au travail ou au sport, ou aux jeux d'argent. C'est parce que la vraie maladie c'est la dépendance, le fait que tu utilises le sexe pour ta dépendance plutôt que l'alcool ça n'est presque qu'un détail. Et souvent ça dépend juste de ce qui est accessible dans ton milieu. Souvent, les gens qui se fixent simplement sur l'objet de leur dépendance ne voient pas que le problème est beaucoup plus vaste, ils arrivent à arrêter cette dépendance mais comme il n'ont pas vraiment changé ils retombent dans une autre, parce que la logique de la dépendance est toujours en eux. Je pense que ça montre bien que la dépendance n'est pas juste une affaire de consommation d'une "drogue" mais un problème profond qu'il faut résoudre.

En général, ceux qui s'en sortent sont ceux qui suivent un long parcours pour comprendre cette dépendance, dans les groupes de paroles par exemple. Ceux qui pensent que pour arrêter la dépendance il suffit de "se sortir les doigts du cul" ou de "se faire violence", ceux là sont ceux qui restent dépendants. Et on a tous commencé comme ça, avec cette idée.

je comprends bien Hatt, et c'est clair que c'est pas faux ce que tu dis, que si je suis vraiment dépendant, la dépendance se transformera en autre chose, alcoolisme ou tabagisme... je comprends ce principe du "rien ne se perd, tout se transforme"...ce que je dis aussi, c'est que quand je vois mon parcours sur une semaine(c'est pas grand chose certes), et tous les bénéfices récoltés... je me dis, qu'est ce que ça sera dans 2 jours, dans 3 jours? comme je dis, j'évite les trop grandes estimations parce que j'en suis pas à ma première tentative d'arrêter mais c'est la première que je tiens une semaine entière sans trop de pression.tu parlais tout à l'heure de mon niveau de dépendance, j'en étais à une deux ou trois vidéo par jours+ 2 mb maxi, pas de cam chat ou de putes comme j'ai dit... donc je sais pas si je peux appeler ça la super dépendance. je suis designer donc je suis toujours coincé sur mon ordi, à mater des vidéos mais pas de cul...je veux dire que je ne vois pas mon pc comme un instrument de déchéance parce qu'avant tout,la déchéance vient de la perception qu'on a des épreuves ou du stress qu'on vit, donc moi je trouve que ça sert à rien de formater son ordi tous les mois, d'installer un contrôle parental dont le code se trouve chez Y (si en plus, y'à qu'à le désinstaller pour ne plus y avoir affaire).  il en résulte comme pour tous les dépendants un renfermement sur soi, angoisse frustration, on perd parfois pied avec la réalité objective à force d'être dans le fantasmagorique, c à ces choses que je ne veux plus avoir à faire... quand on fait presqu'une dépression parce qu'on a  une panne d'érection sur une de ses vidéos préférées de cul, je dis que ya GROS problème... je préfère une panne avec une partenaire normale parce que je suis fatigué ou une toute autre raison mais pas parce que je me suis branlé...  pour revenir à ce que tu disais, tant pis si ma dépendance se transforme en alcoolisme ou en tabagisme, ce que je ne crois pas susceptible d'arriver sinon je l'aurais été depuis longtemps EN PLUS de la mb, j'en connais qui sont "dépendants" des trois (alcool sexe + tabac). Pour l'instant, le problème que j'attaque frontalement, c 'est la mb+porno...en suivant ta logique (que j'espère n'avoir pas mal compris...) si je coupe la mb, le problème qu'elle est sensée resoudre va resurgir, il s'agira alors de le traiter d'une façon autre que la mb+porno.Même en disant tout ça, je t'assure que mon cerveau tente de me faire retourner à la porno  à n'importe quelle heure de la journée, moi étant plus susceptible d'y retourner le soir vers 23h ou minuit vu que c'est à ces heures là que je bosse pour être plus tranquille mais à ce moment, je me dis que ya pas beaucoup de gens "normaux" qui se lèvent en pleine nuit pour se branler en plus de la fameuse idée de voir si je vais mourir si je me branle pas ce soir là. après on a envie de se dire "je me suis branlé tous les soirs depuis tel nombre d'années, voyons voir où le contraire va mener"moi pour le moment, ça a l'air de marcher, le mur mental que je me suis créé en plus de la prière a l'air d'être solide mais comme j'ai dit je veux pas me lancer de fleurs pour ensuite marcher sur des orties, je fais les choses heure par heure, jour par jour, jusqu'à ce que j'arrive à imprimer cela comme réflexe à mon cerveau... si je chute, ce que je n'exclus pas dans mon processus, je ferai le point et je trouverais d'autres armes Moi dans mon processus, lire des choses sur le forum d'orroz m'ont bien aidé à avoir "LE CHOC" qui permet de se rendre véritablement compte du problème et de ses conséquences connues ou insoupçonnées et de prendre une décision. moi l'application de la décision a duré une semaine. j'affute mes armes tous les jours parce que je sais que le combat sera très long, parsemées peut etre d'embuches mais le but est unique, ne plus se branler, alors pour le moment je m'y tiens
Ok, je comprends ton approche alors. De toutes façons c'est ça qu'il faut faire au début, il faut simplement se sevrer et laisser les choses remonter, et ensuite, dans le sevrage on commence à mieux cerner la racine du problème. Moi je viens t'asséner de théories mais rien ne sert de presser les choses. Mais comme je peux pas m'en empêcher, je vais relever quelques choses. Le "niveau de dépendance" ne se mesure pas par si on va sur des chats, si on va aux putes, ou quoique ce soit de ce genre. Moi je me considère comme assez dépendant alors que le porno n'est pas très présent. C'est surtout la masturbation que je consomme quand je rechute mais ça n'est pas tellement la raison pour la quelle je veux arrêter. Je souffre aussi beaucoup de procrastination, qui est aussi une forme de dépendance, j'ai tendance à beaucoup fantasmer. Je n'ai pas tellement besoin de porno. Mon plus gros problème est la procrastination. On est tous différents et on a tous une dépendance différente. Il n'y a pas une seule dépendance sexuelle et un même besoin unique que partagent tous les dépendants. Un alcoolique profond n'a peut être pas du tout envie de se masturber, et pourtant il est aussi dépendant. Et quand je parle de déplacer les dépendances, ça peut être aussi vers des choses qui ont une connotation positive. J'ai l'impression qu'il y a deux catégories de dépendances, des dépendances qui sont non acceptables socialement et des dépendances qui sont bien vues socialement. La dépendance non acceptable, on ne veut pas tomber dedans mais c'est plus fort que nous. La dépendance acceptable on fait presque des efforts pour aller vers elle, pour déplacer notre dépendance vers elle et on croit ensuite que le problème est résolu. On peut par exemple travailler énormément, fair e beaucoup de sport, etc... j'avais écrit ce que j'en pensais ici :   LIEN BRISÉ vouloir tu juger, tu me diras si je me trompe, j'ai l'impression que tu as une idée assez négative des dépendants. J'ai l'impression que tu penses un peu que les dépendants viennent sur le forum pour se plaindre mais qu'au fond ils ne font pas ce qu'il faut pour s'en sortir. Un peu comme si ils se laissaient trop aller. Mais peut être que je me trompe complètement, je dis ça comme ça. Et toi tu aurais cette force qu'ils n'ont pas, tu refuses de te complaire dans cette dépendance, tu veux la détester pour t'en sortir. J'ai l'impression que tu ne comprends pas comment certains ont pu aller si loin et tu penses qu'il faut vraiment le faire exprès pour en arriver là, ou quelque chose comme ça. Mais détester la dépendance n'aide pas vraiment. Les parents de dépendants sont souvent dépendants eux mêmes à quelque chose. Un parent dépendant sexuel déteste sa sexualité et peut inconsciemment transmettre ce sentiment à ses enfants. Quand les enfants arrivent à l'age où ils ont des pulsions, ils culpabilisent, se sentent mauvais et sombrent à leur tour dans ce mal-être, cette angoisse, puis dans la dépendance. J'en ai aussi parlé ici :LIEN BRISÉ parents dépendants transmettent une dépendance à leur enfants justement en détestant la dépendance et leur comportement.  Ma mère, dépendante à plusieurs choses dont le travail excessif, était assez stricte et détestait "l'oisiveté" pour reprendre tes mots. Je pense qu'elle détestait cette part d'elle même qui était dépendante et qui voulait procrastiner et ne jamais souffrir, elle compensait par son travail (et la bouffe et la cigarette). De ce fait, elle était toujours en train de détester ses pulsions et elle le reportais sur nous en nous faisant faire le ménage tout le week end, en nous engueulant quand on avait des loisirs, et toujours de façon impulsive, selon son humeur, au milieu de rien. Inconsciemment elle essayait de nous protéger des problèmes dont elle se protégeait elle même. Mais ce qu'elle nous a appris c'est que quoiqu'on fasse ça ne serait jamais suffisant pour elle, qu'on ne fait jamais assez. Elle n'étais jamais satisfaite. Et aujourd'hui mon problème c'est que je suis constamment angoissé au boulot, j'ai toujours peur de mal faire les choses, quoique je fasse, j'ai peur que mon boss ne soit pas satisfait par mon travail, quoiqu'il dise. Et finalement c'est ce perfectionnisme et cette impression de mal faire qui m'angoisse et qui me pousse à procrastiner (ma plus grosse dépendance, je le rappelle). Et c'est en fait en détestant sa dépendance, en se détestant elle même qu'elle nous l'a transmise. Tout ça c'est très courant, c'est un truc que tu peux lire dans les bouquins, c'est en fait assez classique. Et en détestant toi même ta dépendance, tu vas juste détester une partie de toi. En détestant cette partie de toi tu ne vas pas la faire sortir, elle fait partie de toi, tu vas juste faire augmenter ta haine de toi même et entretenir le problème. Ma mère détestait le fait de "se plaindre". Elle voulait s'en sortir par le positif, par le travail, tout ça, elle voulait arrêter le négatif pour détourner son énergie vers le positif. Et du coup, à chaque fois que je lui parlais du moindre problème, elle prenait la position de la partie adverse. Quand je lui parlait d'un problème avec un prof, elle prenait la place du prof et me disait que je n'avais pas à me plaindre, que c'est pas le prof qui passe l'examen mais moi. C'est un tout petit exemple, mais de façon générale je n'ai JAMAIS eu de réconfort de la part de ma mère. Je me faisais même engueuler si je ne parlais pas à table parce que je "faisais la gueule". Dès que je lui parlais d'un problème, tout était de ma faute. Quand je lui parlais d'un problème, elle voyait ça comme si je voulais juste son soutient, comme un aval pour avoir le droit de me contenter de me plaindre et rester dans "ma merde". Mais je voulais juste un tout petit peu de réconfort de la part d'une mère qui est sensée m'aimer, comme les gens normaux. Le point culminant c'est quand vers 18-19 ans j'avais des sérieuses pulsions suicidaires et que je lui en ai parlé. Elle m'a engueulé en me rappelant que je ne pouvais pas parler de ça quand des gens mourraient de faim dans le monde. Pas le moindre soutiens alors que je parlais de suicide. Intérieurement, elle se sentait faible à cause de ses émotions à elle. Les bloquer c'était sa manière de se protéger, de se tirer vers le "positif", pour s'en sortir. Elle voulait aussi me tirer vers le positif comme elle se tirait elle même vers le positif, à coup de baton. Elle voulait que je sois fort mais elle se contentait de détester ce qu'elle prenait chez moi pour de la faiblesse. Inconsciemment, elle voulait m'éloigner de sa dépendance, mais elle m'a précipité dedans. Comme l'a dit bobmatam y'a quelques jours, comment aimer une personne (soi même) si notre propre mère de l'aime pas ? Tout ça m'a juste précipité dans le gouffre affectif de la dépendance. Note qu'elle aussi détestait sa dépendance et faisait vraiment des choses pour s'en sortir par le positif, bosser à fond, faire le ménage tout le week end etc... la clope, par contre, elle l'acceptait et prenait toute remarque à ce sujet comme une tentative de la faire culpabiliser. Elle s'affirmait vraiment dans la clope, c'était un choix pour elle. Enfin bon, elle était vraiment dans le positif, elle détestait la dépendance et utilisait cette haine pour se tirer vers le haut. Mais ça ne l'a pas empêché d'être dépendante jusqu'à aujourd'hui est d'être relativement invivable tout le temps qu'on a vécu avec elle. Aujourd'hui, elle n'arrive pas à avoir de relations sociales, elle continue dans sa dépendance et est assez malheureuse. Tu peux très bien aller vers le positif, combattre "l'oisiveté" par le travail, par le sport, n'importe quoi, ça n'est pas ça qui va résoudre le problème. Le vrai problème il est avec l'image que tu as de toi même et comment tu te traites. Détester la dépendance, on commence tous par ça. On a d'ailleurs commencé par ça bien avant de l'appeler dépendance ou de venir ici sur ce forum. Détester la dépendance c'est ce qu'on fait de plus naturel. Et si la dépendance peut rester aussi longtemps sans jamais partir c'est bien parce que ce qu'on fait de plus naturel n'est pas forcément la bonne chose à faire.Mais on vit dans une société basée sur les dépendances. Si tu regardes les avis des gens qui ne connaissent pas la dépendance, ils pensent que la dépendance est juste un problème de volonté "si ils se droguent c'est bien par choix" ou encore "cette théorie de la dépendance sexuelle, c'est juste pour les gens qui veulent déculpabiliser de tromper leur femme" ou encore "ah la bonne excuse ! une dépendance aux jeux ! Comme c'est pratique pour se vautrer dedans !". Ou bien "la procrastination c'est une fausse maladie qui ne sert qu'à excuser la paresse !". Mais un paresseux est paresseux et s'assume. Quelqu'un qui procrastine déteste par dessus tout sa procrastination, et se déteste de procrastiner. Tout ça c'est des trucs que j'ai trouvé dits par des vrais gens. On nous apprend que la culpabilité est la seule manière de s'en sortir, que de comprendre les choses c'est se chercher des excuses pour ne pas avancer. Et paradoxalement c'est à cause de ce genre d'idées qu'on a tellement de dépendants. Les gens se détestent d'être ce qu'ils sont. Et pourtant c'est en s'acceptant qu'ils vont s'en sortir et changer vraiment.
Ah et le truc dont tu parlais "essayer de voir si le manque va nous tuer",c'est une technique très efficace pour lutter contre l'anxiété et il me semble que c'est ça qu'on apprend aux gens qui souffrent de crises d'angoisse. C'est difficile à appliquer et contre-intuitif, mais c'est très efficace. C'est quelque chose qu'on dit aussi dans la pratique de la méditation dite "de pleine conscience". Quand on pratique, on peut faire remonter nos angoisses et ça peut vraiment donner l'impression qu'on va mourir. Ils donnent le même conseil. Arriver à faire ça c'est une étape très importante à franchir. L'angoisse monte, et on sent qu'on va mourir. Arriver à se dire "d'accord, si je dois mourir maintenant, je suis prêt". (évidemment tu ne vas pas mourir, mais si la sensation est très forte, l'accepter c'est presque accepter de mourir). Pour ce qui est de la lute contre les dépendances, on le retrouve aussi sous différentes formes. Ils appellent ça "se rendre". (enfin, en anglais, ils appellent ça "to surrender", un peu dans le sens "abandonner"). Et ça va dans le sens de ce que je dis aussi. C'est accepter de renoncer à la bataille. Accepter que ça n'est pas une bataille contre la dépendance qui va nous guérir. Ca ne veut évidemment pas dire qu'il faut se laisser aller dans la dépendance. Mais ça veut dire qu'il ne faut pas rejeter les choses avec violence comme on l'a toujours fait, il faut accepter ce qu'on est et accepter d'aller mettre les pieds dans des endroits qu'on a toujours essayé d'éviter. Pour l'anxiété, il s'agit de laisser monter son angoisse. Pour la dépendance, il s'agit d'aller dans cette partie de nous même qu'on déteste par dessus tout, déposer les armes, et se réconcilier avec elle. Se réconcilier ça ne veut pas dire "ok tu veux aller voir un porno ? C'est partiii !" . Se réconcilier c'est accepter de ne plus taper sur les doigts à cette partie de nous mêmes mais comprendre ses désirs, savoir les expliquer calmement et sans jugement, et surtout avec de la patience et sans violence. Ils parlent souvent de "se réconcilier avec son enfant intérieur". On a déjà eu des discussions sur le forum à ce sujet, tu peux peut être les trouver. C'est vraiment ça. On a une part de nous mêmes qui est comme un enfant, qui veut tout et maintenant sans se soucier des conséquences. Si tu éduques l'enfant par la violence, tu vas faire comme ma mère et ton enfant sera encore pire, tu vas juste entretenir le phénomène. Mais si tu es patient et que tu donnes de l'amour à cette part de toi même, si à chaque erreur tu lui parles calmement, tu expliques encore et encore toujours avec la même patience, alors tu peux résoudre le problème et gagner en maturité. Mais si tu frappes l'enfant et le fait culpabiliser à chaque fois, tu le feras souffrir et tu ne changeras rien. Si tu détournes les yeux de lui et feint de l'ignorer, même résultat. Compenser la dépendance par le positif c'est ça, c'est faire comme si l'enfant n'avait rien dit, comme si il n'était pas là, c'est continuer à le détester. Et le détester ne fera pas disparaître l'enfant. L'enfant c'est une partie de toi, c'est toi.Peut être que tu seras pas d'accord avec tout ça. Si c'est le cas, souviens t'en quand même et garde cette idée quelque part. Mais je pense que plut tôt on adopte cette idée, plus vite on s'en sort.
Bon, et sinon, je voulais te demander: Pourquoi est ce que tu veux t'en sortir ? Qu'est ce qui te dérange dans la dépendance ? Quelle est ta raison de commencer se sevrage ?
Un alcoolique profond n'a peut être pas du tout envie de se masturber, et pourtant il est aussi dépendant.je pense que la dépendance que traite le forum est la dépendance à la porno, à la mb et autres. l'alcolique est déja trop occupé avec l'alcool, s'il rajoute la mb, ça lui fera une double dépendance, à moins que tu ne considères pas la mb comme une dépendance...c bien ça ?J'ai l'impression qu'il y a deux catégories de dépendances, des dépendances qui sont non acceptables socialement et des dépendances qui sont bien vues socialement. La dépendance non acceptable, on ne veut pas tomber dedans mais c'est plus fort que nous. La dépendance acceptable on fait presque des efforts pour aller vers elle, pour déplacer notre dépendance vers elle et on croit ensuite que le problème est résolu. On peut par exemple travailler énormément, faire beaucoup de sport, etc...je suis designer et je suis satisfait de travailler 10 à 12 h parfois la  journée et de pouvoir en même temps voir mes amis, voir ma famille, avoir une vie sociale en gros...moi si je suis dépendant d'une chose qui ne consume pas mon esprit comme le fait la porno ou la mb, ça me va, que ce soit faire énormément de sport ou autre, et s'il s'agit de transposer une dépendance vers une autre, alors je ferai du sport une fois par jour, ce qui n'est pas mauvais je pense    Sans vouloir tu juger, tu me diras si je me trompe, j'ai l'impression que tu as une idée assez négative des dépendants. J'ai l'impression que tu penses un peu que les dépendants viennent sur le forum pour se plaindre mais qu'au fond ils ne font pas ce qu'il faut pour s'en sortir. Un peu comme si ils se laissaient trop aller. Mais peut être que je me trompe complètement, je dis ça comme ça.non ce que je dis, c'est que la plupart des dépendants (moi y compris) ont trop longtemps eu tendance à accuser la dépendance de prendre le pas sur eux, comme s'il fallait seulement stigmatiser la dépendance pour qu'elle disparaisse, un peu comme un voleur qui s'échappe parce qu'il a été pris en flagrant délit. le truc c'est que la dépendance(à la porno et la mb), pour ce que j'en pense, est un mauvais usage de notre sexualité pour résoudre un problème généralement affectif, à partir du moment où on met le doigt sur ça. pourquoi ne pas tenter de résoudre le problème affectif frontalement plutôt que de faire des rechutes et dire j'ai rechuté. je ne juge pas ceux qui rechutent, chacun ses faiblesses et je suis parfaitement conscient que le problème peut prendre bien des formes pour essayer de nous faire replonger. je ne dis pas non plus que je ne ferai plus jamais de rechutes cependant pour le moment, je me contente juste de dire comment j'ai tenu une semaine, je n'ai jamais pu le faire, j'ai tenu maximum 3 jours et sous pression constante, là j'ai fait une semaine sans trop de pression surtout parce que j'ai lu des choses sur le forum d'orroz qui m'ont fait prendre conscience de plein de choses mais aussi et surtout grace à la prière qui n'est nullement une façon de se parler à soi mm comme j'ai pu lire quelque part mais bon je vais pas m'etaler dessus...mais la responsabilité du dépendant est à 90% incoporée dans le processus vu que quand il s'agit de s'en sortir, les principales ressources viennent du dépendant, de sa capacité et de sa volonté à rechercher le changement      Et toi tu aurais cette force qu'ils n'ont pas, tu refuses de te complaire dans cette dépendance, tu veux la détester pour t'en sortir. J'ai l'impression que tu ne comprends pas comment certains ont pu aller si loin et tu penses qu'il faut vraiment le faire exprès pour en arriver là, ou quelque chose comme ça. Mais détester la dépendance n'aide pas vraiment. Les parents de dépendants sont souvent dépendants eux mêmes à quelque chose. Un parent dépendant sexuel déteste sa sexualité et peut inconsciemment transmettre ce sentiment à ses enfants. Quand les enfants arrivent à l'age où ils ont des pulsions, ils culpabilisent, se sentent mauvais et sombrent à leur tour dans ce mal-être, cette angoisse, puis dans la dépendance.je ne prétends pas avoir une force surhumaine pour dompter le phénomène, je n'ai tenu qu'une semaine en toute humilité. mais c vrai qu'honnêtement, en lisant certains posts, je me demande mais sans juger comment certains arrivent à certaines choses, mais en mm temps, on a pas tous la même expérience et c'est pourquoi je ne me permets pas de juger qui que ce soit. et oui, je déteste la dépendance mais pas pour m'en sortir, c pas la haine mon moteur, c juste que quand je constate tous les avantages de cette semaine de sevrage, quelque part, je déteste l'idée d'avoir perdu tant d'années en illusion, ou du moins tant d'années à ne pas voir ce que j'aurais gagné à arrêter la mb et la porno pour fixer mon énergie dans des choses utiles.je ne déteste pas ma sexualité, j'ai besoin d'elle pour être épanouie avec une femme parce que ma sexualité sert aussi à donner de l'épanouissement à celle qui partage ma vie. je déteste juste l'usage que j'en ai fait et qui est devenue une habitude malsaine. devrait on détester son ordinateur parce qu'il affiche des images porno? je pense que c'est se déresponsabiliser. en fait, quand tu as bien imprimé dans ton cerveau que la sexualité, c'est à deux et pas seul, t'as presque plus envie de te toucher tout seul dans ton lit parce que tu te rends compte que cette phrase signifie que tu as quelque chose à offrir à quelqu'un et que quelqu'un a quelque chose à t'offrir  Elle n'étais jamais satisfaite. Et aujourd'hui mon problème c'est que je suis constamment angoissé au boulot, j'ai toujours peur de mal faire les choses, quoique je fasse, j'ai peur que mon boss ne soit pas satisfait par mon travail, quoiqu'il dise.honnêtement, les parents seront ce qu'ils sont... je pense d'une part que le fait que ta mère soit tjrs insatisfaite a créé chez toi un manque de confiance en ce que tu donnais aux autres, jamais sur de faire la bonne chose... mais hey, est ce que dans ton boulot, tu n'as jamais accompli de choses pour lesquelles tu as été félicité ? c'est ce genre de choses qui doit t'aider à reprendre confiance en toi, c'est tout ce que tu as accompli depuis l'école primaire jusque là ou tu es maintenant qui doit te motiver à accomplir encore plus... et tu dois le faire en affrontant cette peur de l'échec. est ce qu'on doit refuser de vivre par peur de mourir?    Tout ça c'est très courant, c'est un truc que tu peux lire dans les bouquins, c'est en fait assez classique. Et en détestant toi même ta dépendance, tu vas juste détester une partie de toi. En détestant cette partie de toi tu ne vas pas la faire sortir, elle fait partie de toi, tu vas juste faire augmenter ta haine de toi même et entretenir le problème.ça fait des lustres que je ne lis plus de bouquins de psychologie. d'abord parce que les histoires des autres ne m'inspirent que quand je m'y retrouve(ce qui n'arrive pas souvent) et parce que je trouve jamais rien de concret dedans sauf du blablatage qui permet de se consoler quelques heures ou maxi une journée. Quand je lui parlait d'un problème avec un prof, elle prenait la place du prof et me disait que je n'avais pas à me plaindre, que c'est pas le prof qui passe l'examen mais moi.A ma place, tu te serais jamais suicidé ya longtemps alors... deja première classe de primaire, j'ai été battue par ma maitresse au sang, elle a pas été suspendue, elle a juste reçu les menaces du directeur. donc on en a bavé tous mais comme je dis, je n'aime pas comparer les aptitudes des gens à appréhender les situations ou les souffrances. pour ça, j'ai jamais eu besoin de l'approbation des mes parents, j'avançais au rythme de mes échecs et de mes réussites, un échec étant toujours une nouvel appel à une tentative de réussir. Le point culminant c'est quand vers 18-19 ans j'avais des sérieuses pulsions suicidaires et que je lui en ai parlé.moi non plus , on m'aurait pas écouté quand à 14 ans  j'y pensais, alors j'ai zappé ce genre d'idées. On nous apprend que la culpabilité est la seule manière de s'en sortir, que de comprendre les choses c'est se chercher des excuses pour ne pas avancer. Et paradoxalement c'est à cause de ce genre d'idées qu'on a tellement de dépendants. Les gens se détestent d'être ce qu'ils sont. Et pourtant c'est en s'acceptant qu'ils vont s'en sortir et changer vraiment. la culpabilité est le seul moyen de s'enfoncer dans le problème et pas d'en sortir. je ne me déteste pas ou si tu ve plus du tout, et ça date pas de mes une semaine de sevrage...je déteste juste l'usage que je fais de mon corps quand je me masturbe   Bon, et sinon, je voulais te demander:Pourquoi est ce que tu veux t'en sortir ? Qu'est ce qui te dérange dans la dépendance ? Quelle est ta raison de commencer se sevrage ?la reponse à toutes ces questions est simple, en pesant tous les avantages et les inconvénients,on prend vite une décision, on fait vite un choix, le plus difficile est de tenir sa décision... et pour tout te dire, même à l'ecriture de ces lignes, j'ai une pression énorme psychologiquement et j'espère pouvoir tenir... je dirai ce qu'il en a été la prochaine fois 
okay première rechute à l'instant, volonté ébranlée mais pas anéantie mais je repars sur les traces de mes efforts anéantis mais je me félicite d'avoir pu tenir une semaine entière sans rien, c vraiment la toute première fois que ça arrive... causes : pression intense et visionnage en mode '' juste pour voir " 
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URLs de référence
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