Dépendance sexuelle

Version complète : Au fond du Trou
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Bonjour, Je suis nouveau sur ce forum, ma prise de conscience est aussi assez récente. Je poste aujourd'hui sans trop savoir ce que cela va m'apporter, mais bon, j'en ressens le besoin, on verra par la suite. J'ai aujourd'hui 25 ans, avec 13 ans de porno-dépendance derrière moi. Je suis arrivé à un point où je ne peux plus vivre comme ça, mes envies suicidaires prennent le dessus, je n'en peux plus. Je vais essayer de résumer un peu mon histoire qui m'a conduit à en arriver là aujourd'hui. J'ai subis des abus sexuel de mes 8 à mes 12 ans par un magnétiseur qui était censé résoudre des problèmes d'énurésie. A cette époque, du fait de mon jeune âge et de la manipulation de celui-ci, je suis resté silencieux sur ces actes et enfouis ce secret dans mes souvenirs. Mais ce secret était juste enfouis, il y 3 ans, après une énième rupture avec une femme que j'aimais, je me disait que j'avais un problème, et qu'il y avait surement une cause à celui-ci, je décidais donc de rechercher dans mes souvenirs d'où provenait cet étrange mal-être. 6 mois après le début de mes recherches dans mes souvenirs, je décidais d'aller revoir ce magnétiseur car tout me semblait flou sur ce qu'il se passait pendant les séances à l'époque (10 ans s'était écoulé). La première séance me rappela ses gestes, mais il ne fit rien, car il savait que ma mère était au courant que je le voyais, à la fin de la séance il me dit de le rappeler pour le revoir mais de garder ça entre nous. A ce moment là j'étais presque sur que mon mal être avait un rapport avec lui. J'y suis donc allé une deuxième fois, et ce fut la révélation, il recommença de la même façon que lorsque j'étais gosse. Et le pire dans tout ça c'est que je n'ai rien pu faire, j'avais l'impression d'être au dessus de mon corps pendant l'abus, de m'être détaché de celui-ci. J'ai quand même refusé son invitation à aller dans le jacuzzi. J'en suis ressorti complètement démoli. Mais je gardais tout pour moi. J'ai tenu un peu plus de 6 mois, j'ai donc commencé à voir un psy pour ce problème d'abus, elle arriva à me convaincre de parler de cet abus à mes parents, puis de porter plainte. A la suite de la plainte, j'appris que j'étais la 12ème victimes à porter plainte contre lui. Cette période fut un petit soulagement pour moi, j'arrêta les séances de psy, j'avais une nouvelle petite copine, je fus l'erreur de penser que j'allais mieux. J'étais bien sur toujours dans le déni de cette porno-dépendance. Au mois de novembre dernier, je rompt avec ma copine après une relation d'1 an et demi. Au moment de la rupture, cela faisait un mois qu'elle vivait à la maison, ce fut le moment déclencheur de la rupture, je ne pouvais plus me masturber et m'adonner à mes séances de porno. 2 jours après la rupture, j'enchainais sur une relation avec une fille rencontré sur internet. Je la fis souffrir comme jamais je n'avais fait souffrir avant, mais elle m'aidai indirectement, elle m'offrit un livre sur les abus sexuels. Un témoignage du livre me fit prendre consciences de ma dépendance sexuelle et affective. Début Janvier, je me suis donc fait hospitaliser dans une unité de crise pendant 3 semaines, la mort était devenu pour moi la seule solution. Les psy m'ont aidé à me comprendre un peu plus, mais ils étaient complètement dépassé par mes problèmes, il ne comprenait pas pourquoi je m'adonnais à ces séances de porno + mb. Il ne comprenait pas non plus mes dépendances affectives. Ma vie est un éternel recommencement d'histoire plus ou moins longues avec plus ou moins d'amour. Durant mon hospitalisation, je fut soulagé, aucune envie de porno ou de mb car aucune possibilité. Cependant, à chaque retour chez moi pendant les quelques permissions que j'avais furent des désastres. Et puis la fin de mon hospitalisation fus très difficile. Malgré l'interdiction de comportement de flirt et d'actes sexuels dans l'unité, j'ai eu des rapports sexuels (consenti bien sur) avec une patiente, et des préliminaires sans pouvoir aller jusqu'à l'acte avec une autre patiente. Tout en sachant que durant cette hospitalisation, j'essayais de réparer mes erreurs avec ma relation d'1 an et demi, le fait de craquer, qui plus est, à l'hôpital, m'a fait rechuter dans la porno + mb, replonger moralement et psychiquement. Je me sentais plus qu'honteux et coupable. Je n'arrive pas a parler de mes problèmes. Aujourd'hui, la relation avec mon ex est plus qu'houleuse, et je pense sincèrement que ça ne tiendra pas. Cela fait maintenant 2 semaines que j'ai réellement pris conscience de ma dépendance au porno. En faisant le constat sur ma vie sexuelle, je réalise que j'ai toujours pensé que mon comportement n'était pas normal. L'abus sexuel subit a complètement influencé ma sexualité, j'ai commencé à me masturber dès mes 11 ans dans des chaussettes sales. Je me rappelle de me lever à 5h quand j'étais au collège, juste pour ma masturber, sans pornographie au début. Puis en grandissant, je suis tombé sur les vidéos porno de mon père, puis internet est arrivé et ce fut bcp plus simple. Je me rappel qu'au lycée, je ne pouvais pas m'endormir sans une bonne séance de masturbation. Puis après le lycée, après mon départ de l'appartement familial, ces séances de porno+mb furent augmenté, tout en ayant une relation amoureuse, que je voyais que le week end. Je me souviens essayer de diminuer ces séances en fin de semaine pour pouvoir assurer un minimum avec ma copine le week end. Ma honte et ma culpabilité n'a cessé d'augmenter durant toutes ces années. Depuis ma prise de conscience pleins de souvenirs reviennent, je me souvenu que ma première réelle tentative de relation sexuelle fut avec ma cousine, je me souviens aussi de séance de masturbation avec mon cousin où il me fit une fellation. Tout ça avant mes 16 ans. Les femmes sont devenu pour moi des objets, je ne peux m'empêcher d'avoir des idées obscènes lorsque je regarde une femme dans la rue. Chaque discussion avec une femme, quel que soit l'âge, sa disponibilité, qu'elle soit de ma famille ou la petite amie de mon meilleur ami, chaque discussion m'amène à une relation de séduction. Avec l'incapacité de m'arrêter si ma séduction fonctionne, et m'amène donc dans des situations difficiles. Contrairement à certains témoignages que j'ai pu lire sur ce site, mes relations sexuelles se passent très bien aujourd'hui , mais que lors des premiers rapports seulement ou si les rapports sont espacés. Dès que je commence à avoir un rapport régulier, je me lasse et doit me cacher pour cacher mon impuissance, ou doit arrêter car la partenaire sexuelle n'en peux plus. Au lit je ne peux pas me faire dominer, si ce n'est pas moi qui anime la chose, je n'arrive pas à avoir d'érection, ce qui peut être décevant pour certaines femmes. Je ne prend aucun plaisir au lit, je contrôle tout, mon but est juste de faire jouir ma partenaire puis de finir, beaucoup de partenaires m'ont dit que outre le fait qu'elles sont arrivées à une certaines jouissance, elle avait l'impression d'être seule pendant l'acte. Aujourd'hui je ne sais pas trop ou je vais, j'ai rdv la semaine prochaine avec un Professeur sur Nantes apparemment spécialiste de ce genre de problème. Pour l'instant je suis en arrêt de travail, depuis 3 mois je suis incapable de me concentrer, de faire quelque chose. Je suis sous antidépresseur, ce qui a par ailleurs un peu atténué mes pulsions sexuelles au début du traitement, aujourd'hui je ne ressens plus cette atténuation.  Vendredi dernier, j'ai essayé un début de sevrage porno+masturbation, j'ai craqué hier, j'ai passé l'après-midi à m'adonner à ces séances culpabilisantes. Et pourtant je suis chez mon père en ce moment pour limiter mes chutes. Je n'en peux plus. Je ne me sens plus la force de m'en sortir. Mon envie de mort reviens au galop après chaque échec. Je ne sais pas ce que j'attend de ce site, pourquoi j'ai écris tout ça, mais bon c'est fait, je ne vais pas reculer maintenant. Merci d'avance à ceux qui vont prendre le temps lire ce post. Bon courage à tous
Salut Ssouffrance,Même si tu souffres bc en ce moment, je trouve qu'il y a bc de choses positives dans ton post. Notamment tu as bien pris conscience de ton problème, tu parles de tes choses et tu recherches des moyens pour t'en sortir.Sur ce forum, tu trouveras surtout des jugements, des conseils, des avis et des encouragements. Prends ce qui est à prendre, laisse ce qui est à laisser.pour ma part, il y a deux choses que j'aimerai te dire.Tout d'abord, un psy compétent, ça change la vie. Par psy, j'entends psychothérapeuthe. Tu peux aussi chercher du côté des psychiâtres aussi, même si pour ma part c'est pas là que je cherche. L'important, c'est qu'il soit spécialiste dans le problème que tu as, à savoir la dépendance sexuelle, qu'il te soit recommandé par quelqu'un, et que tu aies un bon feeling avec lui. Ce n'est pas si difficile que ça à trouver. Mais bien sûr ça demande de révéler son problème à des gens de confiance.Deuxio, il y a la DASA. C'est comme les alcooliques anonymes, sauf que ça veut dire dépendants affectifs sexuels anonymes. Ce sont des gens qui se regroupent pour s'entraider, pour parler de leurs problèmes sur la dépendance sexuelle et affective, et qui travaillent à l'aide d' une méthode pour s'en sortir. Tu y trouveras des gens compréhensifs qui ne te jugeront pas et qui t'écouteront. C'est par ailleurs un bon endroit pour demander où trouver un bon psy.bon courage à toiraoult
Bonsoir Raoult,  Merci de ta réponse et de ton soutien.  Je sais que depuis un mois et demi j'ai bien avancé sur moi même, mon acceptation. Mais j'ai bcp de mal à en parler, même aux psy.  J'avais vu que la DASA existait.  Je sais qu'a Nantes il y a ce genre de réunion tous les jeudis soir. Je n'ai pas encore osé y aller. Je sens peut être pas encore prêt. Pourtant, tu as raison, ça pourrait surement m'aider. Je vais essayer de me motiver pour y aller.  As tu déjà participer à ce genre de réunion? Pourrais tu me raconter un peu comment cela se passe?  Encore merci pour ton soutien.  Markus 
Et bien ! ...quel histoire, ça fait froid dans le dos !Il n'y a qu'une fois arrivé au fond de la piscine que l'on peut donner un coup de pied dans le fond pour remonter !C'est ce qu'il m'est arrivée jeudi dernier, il y a 8 jours!une après midi devant un écran porno ! une après midi de mort ! un suicide en fait à petit feu .il y a quelques mois, peut être un an, je me suis souvenu d'un souvenir, disons que j'avais occulté un souvenir.lorsque j'étais en cm2, j'allais regarder des matchs de foot avec mon grand père qui vivait à l'étage en dessous de chez mes parents.

La plupart du temps j'étais en robe de chambre car il était tard !à l'époque j'étais passionné de foot! mon grand père durant cet période me touchait le sexe à ce moment.un jour pas comme les autres, j'en ai eu marre et j'ai réussi à  partir et à rentrer chez mes parents.malheureseument la grand mère m'a demandé de ne rien dire...En rentrant mon père à bien vu que quelque chose n'allait pas et il m'a demandé quoi.je n'ai rien dit.la grand mère avait déja posé son verrou.trop tard... J'ai occulté se souvenir, je m'en souviens 20ans après) mais quels désastre !je me suis aperçu que presque ma vie entière  était basé sur ce moment.Ma grand mère qui aimait l'argent et moi qui ai pris la décision de détester l'argent jusqu'à devenir clochard mon grand père qui me touchait et moi qui me branlait ! la psychogénéalogie, ce n'est que cela. Aussi je suis intimement persuader que seul le pardon peut débloquer cela.si je pardonne au grand père, je me pardonne.si je pardonne à la grand mère, je me pardonne de n'avoir rien dit. En fait un des décliks du souvenir c'est quand j'ai eu mon fils, et que lorsqu'il était bébé (quelques mois, lors d'un repas de famille, en été, changement de couche,mon grand père se met à lui toucher le zizi devant tout le monde du style:"guili guili "sauf que ce guili guili il ne l'a pas fait sur le ventre mais bien sur son sexe.immédiatement je lui saute à la gorge. "façon de parler" disons que je monte au créneau verbalement pour lui dire de ne jamais recommencer cela.Et la grand mère ajoute :"oui ça suffit , tu l'as déja fait, en plus as ton âge .. "  ou un truc de ce genre. bref c'est à partir de la que le souvenir commence à se préciser, et ce n'est que 8 ans après cet incident que je m'en souviens parfaitement. Voila.cependant dans ma vie il n'y a pas que ma grand mère, ni que mon grand père.s'ils ont agi ainsi c'est parceque eux aussi ont une histoire qui les amène à avoir agit ainsi. mais moi maintenant je dois vivre et toi aussi tu te dois de vivre !ne pas oublier mais pardonner et avancer !ne pas laisser l'empreinte te faire mourir !car nous valons mieux que cela, il y a des êtres de ton entourage  qui sont source d'inspiration !alors laisses le souvenir, pose ton bagage et avances vers la vie.car au jour d'aujourd'hui tu laisses encore cet homme avoir prise sur toi.ne lui laisses pas ce droit à l'intérieur de toi. 

allez courage !

la dasa est basé sur le principe des alcooliques anonymes. Ce sont des gens qui souffrent d'un problème commun qui se réunissent pour s'entraider. ça repose sur deux principes essentiellement: partager avec les autres, et travailler le programme de rétablissement qui est basé sur douze étapes.Il y a plusieurs types de réunions. Généralement, la réunion classique est une réunion de partage. Il y a un animateur qui lit les textes qui présente dasa, puis s'en vient une période de partage où chaque participant est libre de prendre la parole et de partager sur ce qu'il veut. Quand qqun parle, personne n'intervient, on l'écoute, et on ne fait aucun commentaire sur ce qu'il a dit. Si on n' a pas envie de partager, on ne partage pas.L'autre type de réunion que je veux mentionner est la réunion de travail des étapes. C'est une réunions où les participants se réunissent pour travailler les étapes et avancer dans le programme.En ce moment, j'y vais deux fois par semaine: une fois à DASA, une fois dans une autre fraternité qui s'appelle sexoliques anonymes. Mais je vais y aller plus souvent.A toi de faire le choix d'y aller ou de décider quand tu seras prêt. Toutefois, j'ai envie de t'encourager à y aller maintenant car je pense que si tu songes à y aller, c'est que tu es prêt. Y a plus qu'à.bon courage
Bonjour, On a tout une raison d'avoir sombré dans la porno dépendance, la seule question est veut on en sortir. Moi je ne pense pas avoir été victime d'attouchement en tant que victime ou bourreau, par contre j'ai vécu dans un profond sentiment de stress, voir de culpabilité et de peur de la réaction des autres et la souffrance que je pouvais en ressentir et faire ressentir au autres. Depuis tous mes actes sont recentrés sur moi sur l'effet que je peux ressentir j'ai tellement peur de souffrir, que je plonge parfois dans l'oubli la porno dépendance. J'ai le sentiment d'avoir tout subi sans imposer ma volonté ou faire selon mes choix de tout facon j'était incapable de faire des choix donc je subissais ceux des autres. Je suis pas encore sorti de cette spirale malheureusement. 
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