Dépendance sexuelle

Version complète : Se soigner de notre dépendance
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extrait d'une discussion que je trouve essentiel...à toute démarche...comme une croisée des chemin...dans sa démarche afin de se fixer et arrêter de tergiverser merci...pour ta réflexion et les futurs...extrait: truc que je poste en coupe vent:mon psy m'a rapporté qu'il y avait deux écoles qui avaient chacune leur vision de la dépendance, il ya la vision médical et la vision non médicale.La vision médicale, c'est penser que la dépendance est une maladie qui ne fait que progresser mais dont peut stopper la progression par le sevrage. Si on rechute, on empire la maladie. La vision non médicale, c'est penser que la dépendance est une conséquence de nos émotions et de nos ressentis, et qu'en apprenant à identifier nos émotions, on peut arriver à sortir de la dépendance.C'est marrant, car on voit bien l'emprunte de ces deux visions sur le forum. extrait: Pour ma part, j'ai plus une vision non médicaliste, mais je pense que pour pouvoir être à l'écoute de soi même et se comprendre, il faut aussi faire un sevrage, car tant qu'on rechute, on ne peut pas avancer. En fait, tout ça se mord la queue: j'ai besoin de ne plus être dépendant pour pouvoir m'épanouir, et j'ai besoin de m'épanouir pour sortir de ma dépendance. Je crois que c'est un peu ça la clé. Si on tente de faire un sevrage pure et dur, sans chercher à s'accomplir et à se faire du bien, on va forcément finir par craquer, car on aura besoin d'une espèce de soupape qui nous permettra de relâcher toute la pression. C'est pour cela qu'il est important de dévelepper en parallèle du sevrage, des activités et pleins de choses qui nous permettront de nous accomplir, et de sortir pour de bon de cette merde. Le sevrage est une façon de décoller, et ce qu'on fait ensuite dans la vie de tous les jours est ce qui consiste à maintenir l'avion dans le ciel sans se crasher par terre. Pour moi:c'est non médicale...mais une belle analogie avec la maladie au sens propre...Malade on est fragile. Je vois aussi ceci comme un virus en sois...Souvent dans des conditions idéale de vie le virus ne se développe pas...mais il est en nous...À nous de voir notre sevrage comme une période de soins intenses...et la dépendance comme la maladie...Et la sobriéé comme une rémission totale...mais jusqu'à quand??? Là je crois que l'adage 1 jour à la fois est de mise...Salut
Bonjour,Je dois reconnaître que je ne vois pas bien la différence entre les deux définitions. Personnellement, je suis en accord avec les deux, et je trouve qu'elles se complètent.

On peut tout appeler maladie, comme on peut ne rien appeler maladie, tout en étant d'accord sur les causes et les manières de s'en sortir. Deuxièmement, il est vrai (il me semble) que pour parvenir se sortir de la dépendance il faut comprendre ses propres souffrance, mais il est aussi vrai que le mécanisme qui nous nous pousse à replonger, on peut appeler ça la maladie, restera pour toujours. Si j'ai bien compris, on peut simplement s'en détacher affectivement. Je pense que la vraie différence entre les deux définition tient plus dans l'idée qu'on se fait du "médical" et du "non médical" de façon générale que dans les explications et les réponses qu'ils apportent. Je ne pense pas que l'on puisse juger une chose au fait qu'elle se classe dans le médical ou dans le non médial dans les grandes lignes, mais plutôt dans les faits, en mettant en évidence les erreurs de chacune s'il y en a. De ce point de vue là, moi je n'ai entendu qu'un seul discours et je ne vois pas bien de quelles écoles on parle. J'ai l'impression que c'est un peu comme de discuter pour décider si un boulanger est plutôt un artisan ou plutôt un commerçant, alors que tout ce qui compte vraiment c'est qu'il fait des baguettes et qu'il les vend 70 centimes et ça tout le monde est d'accord.

Bravo...oui...demanière générale je crois que tu as raison...très raison...Et je veux me sortir de cette tendance à tous essayer de relativiser au passé et aux données «magiques»...Ce sont des fausses discussion qu comme tu le dis nous éloigne de la thérapie...Et oui...tu as raison maladie ou pas...on reste avec l'expérience des autres et aussi avec le fait que nous devrons surement combatre ces pulsions toute notre vie...Mais que ce serra très facile et risible un moment donné...un moment de sobriété...Salut, merci qui que tu soit Mr. philosophe...je me libère de mes paradigne et d'une de ces questions...de ma thérapie, mon sevrage...La baguette n'est pas encore prête à mettre au four...Je bâtis mon expérience...MerciAlexandre
Ouin...8 mois plus tards...j'envisage et j'ai ouverture pur une approche plus médicale et peut-être une période avec antidépresseur...je ne suis pas rendu...ne me dirige pas...mais m'ouvre à...Ne veut plus être anxieux malheureux...Mais axieux et heureuxalex 
Salut, Je te propose un troisième point de vue qui est le mien :La masturbation est une tentative de guérison. Une tentative mal placée et qui finit par faire du mal, tout comme tes anti-dépresseurs.Ce n'est pas qu'une histoire d'émotions enfouies, elles sont là dans le ventre et il faut s'en libérer c'est un premier pas ça d'accord... ; mais toute notre relation au monde est brimée à cause de cela, et peu à peu nous devons apprendre à vivre différemment en parallèle au sevrage. 
Ouije ne trouve pas ton poin de vu = solution ou action...mais réflexion et je le partage entièrement.Deuxièmement...en a tu déjà pris des anti-dépresseurs? Comment peux-tu dire MB = idem antidépresseurs...Je n'ai encore jamais entendue un pshychiatre ou médecin dire: vous êtes en dépression postpartum, burn-out de travail ou de multiples crises anxieuses...je vous prescrit 3 bonnes masturbations par jour...??? HEUUU? Mauvaise presse certe sur ces pilules...mais bon on est pas dans le fond de la jungle avec des shaman qui voudrait nous faire avaler du payotte...pour voir notre double se détacher de notre coprs...Magie...  Je crois que tu déraille un peu, moi je trouve mon ouverture un peu encourageante sur ma démarche...sevrage depuis 9 mois...et abstinant et sobre alcool depuis 1 an...mais bon ca m'a fait rire en maudit ce matin...Bonne chance!Continue tes réflexions! Merci 
D'une certaine manière, oui la masturbation est anti dépressive et c'est pourquoi nous y étions plongés. Le chocolat noir, le rire, le sport, sont aussi des anti dépresseurs d'une certaine manière, mais ce n'est pas ce que vend un psychiatre. Je connais une femme qui est dépendante aux /écrasée par ses anti dépresseurs. Ce n'est plus vraiment une femme, c'est un zombi. Elle n'est plus là avec moi, je lui parle, elle répond vaguement mais c'est comme si 95% de son esprit était en dehors de la réalité. Et avec d'autres témoignages que j'ai pu entendre concernant les anti dépresseurs, oui j'ai un mauvais oeil là dessus, mais sans doute certains sont ils plus agressifs que d'autres.C'est ça que nous devons retrouver : la réalité, la vraie nature des choses. La masturbation est le moyen que notre corps et notre psyché ont trouvé pour y échapper, l'ayant perçue comme une agression. Rien n'arrive par hasard. Pas même la maladie, pour qui considère que la MB compulsive en est une.  Bravo pour ces mois de sevrage Smile 
Je pense que les antidépresseurs sont pas si mauvais. Le vrai problème de toute dépendance c'est de vouloir faire taire la souffrance immédiatement avec une solution à court terme (antidépresseur ou mastrubation), et surtout : de s'en contenter. Je pense pas que les antidépresseurs soient mauvais, simplement à condition qu'on ne les substitue pas à notre réelle guérison. En principe les anti-dépresseurs sont une solution temporaire qui permet de refaire surface suffisamment en parallèle se remettre en question et commencer une vraie guérison. C'est juste un outil et non une solution. Tu peux demander à John Warsen ce qu'il en pense ou regarder ses posts.
Tu as tout à fait raison Hatt. D'ailleurs rien n'est entièrement mauvais en soi, même (puisque je vous vois venir!) la masturbation a son utilité dans l'éducation sexuelle de l'ado à l'âge de puberté. Ceci dit je trouve dommage qu'à travers les anti dépresseur, on ouvre une porte à d'autres problèmes, à un autre moyen de se réfugier... Alors qu'on a besoin au contraire de s'ouvrir entièrement. 
Bon..le tour du sujet est fait...merci...
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