Dépendance sexuelle

Version complète : bon sang
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bonjour à tous, me revoila après un an d'absence, persuadé que tout allait mieux...  mais ça revient. En douce, sans qu'on s'en aperçoive. Quelle plaie, ce truc!

Dur dur! yann

Tu dis "en douce, sans qu'on s'en aperçoive..." mais t'as quand même fini par t'en apercevoir.Après, c'est bien de demander de l'aide, c'est pas mal non plus d'en recevoir.

Tu peux aller consulter un psy, ça aide.En tout cas ça m'a bien aidé moi.

Pour choisir le bon psy, il doit y avoir ça quelque part dans le wiki, sinon y'a un topic qui traine sur le forum d'orroz.

en douce... sans s'en apercevoir... en fait c'est faux! je me leurre.je savais bien, moi, que ça revenait, mais tant que ça ne bousillait pas ma vie, je considérais que ce n'était pas grave.En fait, il semble qu'il n'y ait pas de demi -mesures.  Donc j'ai bien du mal à répondre à la question "combien de rechutes?" ça allait bien mieux mais de temps à autres, je trainais sur internet mais sans que ça porte à conséquence. C'est depuis quelques semaine que ça redevient infernal... Tout le travail est a refaire!

yann

Je ne t'ai pas posé la question "combien de rechutes", mais t'ai soumis l'idée de te faire aider par un médecin spécialisé. Si le travail est à refaire, c'est peut-être qu'il n'avait pas été fait en entier. Peut-on seulement le faire à fond ? Peut-on prétendre un jour être libre de toute dépendance affective ou sexuelle ? d'après mon expérience (je viens de marcher 10 minutes dans la rue derrière une jolie black, et ne prétends pas n'avoir eu aucune pensée de désir, simplement par rapport à ma période d'addict pratiquant, ça m'a pas fichu la cabane sur le chien, donc j'ai regardé se dérouler les schémas mentaux habituels, le désir étant un palliatif au manque, le manque me renvoyant à des carences affectives, et blablabli et blablabla... et quand mes pensées ont fini de faire le tour du pâté de maisons, j'ai dépassé la black et poursuivi ma route en me demandant si elle était aussi jolie devant que derrière, et comment elle faisait pour marcher avec ses hauts talons sur les pavés disjoints, et qu'est-ce qu'elle pouvait avoir dans la tête pour afficher une telle devanture par derrière, bref je me suis intéressé à elle en tant que sujet, ce qui m'a logiquement amené à me dire que sans l'aborder, mes questions resteraient sans réponse, et je suis passé à autre chose car ma voiture était encore loin)  Bien sûr il y a des tâches qui reviennent quotidiennement : la vaisselle, le ménage... celles-là ont un avantage, même relatif : une fois que la vaisselle est faite, elle est propre. Jusqu'à ce que tu remanges dedans ! c'est là que l'analogie s'arrête, parce que tu n'as pas besoin de compulser pour te nourrir. Ou plutôt la nourriture que tu absorbes en compulsant sexuellement, tu finis par te rendre compte qu'elle est trop riche en lipides et pas assez en fibres, que les foufounes pixellisées sont mauvaises pour ta santé, et un jour ta décision est prise, et c'est plutôt comme la clope : tu cesses d'un coup, et tu sais que si t'en refumes une, t'es bon pour repartir pour un tour. Mais tu peux devenir un fumeur abstinent, et un branleur sevré.   Et passer à autre chose, en te rappelant d'où tu viens. La seule utilité des rechutes, c'est de te rappeler que ça ne plaisante pas de ce côté-là, et que ta liberté d'en prendre une seule dans le paquet est limitée par ton envie de fumer une fois que t'as fumé la première. Excuse ces métaphores laborieuses si tu n'as jamais été fumeur, mais je pense que tu vois ce que je veux dire.
merci de ton aide. le rapport avec le tabac est évident.pour centraliser les commentaires, je continue mes réflexions sur mon post "parcours et sevrages".yannyann

 

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