Dépendance sexuelle

Version complète : Mon couple bat de l'aile, je ne sais plus quoi faire, au secours, aidez-moi !
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Mon couple bat de l'aile, je ne sais plus quoi faire, au secours, aidez-moi !La porno, ma compagne de toujours, on s'est rencontrés à la puberté, me délaisse, je la soupçonne de me cocufier, en fait , j'en suis sûr, qu'elle me trompe, mais je préfère ne pas le savoir, je préfère ne pas savoir, je fais semblant de rien, je ne lui demande aucun compte quand elle découche, qu'elle revient les yeux cernés, la gueule enfarinée, la culotte de travers, qu'elle me sort des excuses bidon, qu'elle continue à coucher. Oui, je préfère fermer les yeux sur ses frasques, la laisser explorer sa sensualité de ménopausée - cinq, ne pas fouiller ses SMS, ses sextos, ses courriels, ne pas la faire espionner par un détective.Elle continue certes à assurer (son devoir conjugal) mais la flamme n'y est plus, le coeur n'y est plus, elle me traite même de co-dép (!), t'aura jamais les couilles pour partir le premier, elle menace de partir, de refaire sa vie sans moi, loin de moi avec plein d'autres.Elle a pas le droit de m'abandonner, vous comprenez ça, je lui est tout donné, ma jeunesse, mon enthousiasme, mes plus belles années, mes meilleures années, je me suis livré à Elle corps et âme, c'est l'unique femme de ma vie, il n'y en a jamais eu d'autre, n'en aura jamais d'autre, il n'y a qu'elle.Si elle part, je suis fichu, c'est le veuvage définitif.On a eu deux beaux enfants Perceval et Guenièvre, ou encore branleur, le fils ainé, et haine de soi, la fille cadette, tous les deux mélancoliques diplomés, super incasables. Et là, le démon de midi qui la pique, elle veut vivre autre chose, vivre tout court, profiter, le quotidien nous a tué c'est moche, j'ai pas l'énergie de rencontrer quelqu'un d'autre, elle c'est différent.Elle, avec son physique de mature bien conservée, elle s'est qu'il lui suffit d'aguicher, de tortiller, pour déclencher une  file d'attente de 50 chacals, prêts à s'entr'égorger, à se faire pointer les uns les autres, pour la trousser le premier.Elle est restée, jusqu'à ce que les enfants soient tombés du nid, jusqu'à ce que j'ai plus l'énergie de recommencer avec une autre, pas même l'énergie d'aller voir ailleurs. Elle a attendu le moment, elle a senti le moment pour partir, prendre tout son temps pour partir, me cocufier un max avant de partir, qu'elle soit déja partie pour me quitter, qu'il lui reste plus juste qu'à partir pour me quitter, la chienne cruelle.Si vous avez des conseils, des trucs rapides et efficaces, pas trop contraignants non plus, je veux bien..  [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil43aa215d246f4.gif"[/img]
ça y est, elle quitte le domicile conjugal, valises à la main.

Une copine l'héberge; plein de bonhommes, mieux que moi(?), lui tournent autour, elle a l'embarras du choix. Mais elle veut me refiler la garde des petits : pas question, pour leur équilibre, elle doit les prendre avec elle. Elle m'a dit qu'elle simulait depuis longtemps, qu'elle faisait semblant, mais qu'elle ne ressentait plus aucun plaisir, c'était juste pour l'hygiène. Qu'elle en avait marre de moi, de nous, qu'elle était lassée, vidée. Qu'elle consultait pour être en paix avec sa conscience (de Porno). "T'es trop dur à criminaliser, elle m'a fait, tu seras jamais qu'un branleur sur écran, t'as pas la carrure pour devenir libertin, hardeur, coureur, queutard, amant, fuck friend, tu finiras crevard, c'est ça que t'aime.." ça m'a fait du mal d'entendre ça de sa bouche, vous comprenez, du mal, très mal. Et en même temps je pouvais l'entendre que d'elle, au nom de 30 ans d'intimité partagée, d'une vie de couple au long cours, d'une sexualité vécue, ok? Parce que c'est la seule qui a bien voulu de moi, la seule qui a bien voulu coucher, parce qu'elle était disponible, disposée, consentante, partante, insatiable, jouisseuse, elle assurait pour 2, elle connaissait les trucs qui m'émoustillaient, elle savait y faire avec, elle savait comment faire, elle savait s'y prendre, comment me prendre. Elle m'a initié, m'a tout appris, a tout recouvert du paysage de sa nudité. N'importe qu'elle femme, couple d'amoureux me donnera des nouvelles d'Elle, comme ça j'en aurai souvent. Un jour viendra, où ses souvenirs ne voudront plus de moi. ../../../p></div>
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Je ne veux pas trop qu'on dise du mal de mon ex si possible, elle a des circonstances atténuantes, elle a eu une gestation et une naissance douloureuse, une enfance défavorisée etc. Il a fallu qu'elle taille sa route, qu'elle fasse son trou pour sortir du caniveau, et arriver à réussir dans la vie. Je l'ai bien connu, intimement je veux dire, il reste un tas de souvenirs en mémoire. Elle était pas facile à vivre, c'est sur, mais pas tellement plus qu'une autre. Très coquette, voire aguicheuse à ses heures, féminine quoi.

Elle a un bon fond, j'le sais, elle est juste subversive. Elle a été abusée petite par un oncle, Internet. Depuis, elle croit que pour rendre les gens heureux et elle heureuse, rien ne vaut de se déshabiller et de coucher avec tout le monde, partout, tout le temps. Elle savait pas, elle a pas fait exprès. Je lui ai dit de visiter le site, et de témoigner, mais elle est encore dans le déni. Elle a besoin de soutien, soyez pas trop vaches. Elle arrive pas à mettre des mots sur ses actes. Ce qu'elle a fait, elle le mesure pas, elle en prendra conscience avec le temps, peut-être, un jour. Je crois qu'au fond d'elle-même, elle voudrait arrêter, c'est pas sa vraie nature, elle est pas ok avec tout ça. Elle pleure beaucoup, en cachette, elle a du remords. Elle a abusé. Y'a eu abus. Bon rétablissement à tous (elle et moi compris).[img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil43aa215d246f4.gif"[/img]

ouin...pas drôle.Bonne chance...
Merci,

Pareillement.

Je cherche comment mettre en scène et en forme et extirper cette agressivibilité qui me squatte.Je crois moyen à mon rétablissement, et ceci un peu moins à chaque témoignage de rétablissement.  Pas plus aux vertus d'une thérapie. Je pars de là.La lecture du témoignage des autres nous dé-sert au fond, il me semble.

Pour naitre à mon rétablissement, pour déjà me le représenter, j'ai besoin, c'est horrible mais c'est comme ça, de me désenvahir du témoignage de celui des autres, qui m'étouffent quelque part. Je m'y prends comme je peux, comme je le sens.

  

Le problème c'est que ce mot de rétablissement est tout sauf neutre. Ca véhicule toute une conception et une ligne de force, globalement celle initiée à la base par Orroz d'après son expérience. Puis relayé à leur façon par les anciens pour qui ça a marché. Pareil dans les groupes anonymes. De toute façon dans n'importe quel groupe il y a une égrégore. Après effectivement il faut réussir à trouver son compte dans la dynamique sans perdre son individualité. Tu arrives à situer à peu près ce qui te gênes ?
Chers amis.Il est aujourd'hui rarissime que je réagisse à ce qui est exprimé ici, à part pour prendre conscience de ce que cela m'amène à découvrir en moi, c'est-à-dire en général pas grand-chose à part de l'exaspération à voir les inscrits ici se lancer dans ce qui a mis un bon moment pour moi à se présenter sous le jour d'un cul-de-sac.Ma première idée est de dire à recouvrant que s'il pense que lire les témoignages des autres, ou les entendre, le dessert, alors il ferait mieux de ne pas venir les lire, ne pas écrire les siens pour ne pas desservir les autres selon sa propre conception, ne pas aller en réunion de groupe. S'il décide de ne pas croire en le rétab, alors pourquoi fait-il semblant de vouloir le chercher? S'il s'agit simplement de rhétoriser, alors en effet selon son idée il peut le faire sous forme d'un blog, ou même d'un morceau de papier, à quoi bon le mettre en ligne s'il n'y a pas une attitude d'exhibitionnisme ou d'espérer être lu, et pourquoi diable? Je ne m'adresse pas directement à lui, en référence à son allusion d'il y a peu qu'il ne désirait pas qu'on lui réponde.Ensuite, par rapport à ta réponse, Plouf, et c'est bien là que j'ai envie de poster une réponse en fait, je voudrais rétablir ce qui me semble être une contre-vérité.Pour moi, le rétablissement n'est pas une conception ni une ligne de force, et n'a aucunement été initié en tant que tout cela par Orroz. Ce qu'a initié Orroz c'est une grande partie des notions qui se promènent sur le forum (héritage de son site) au sujet du sevrage et de ses conséquences et difficultés. Je ne joue pas sur les mots. Encore une fois, selon moi, le sevrage n'est pas le rétablissement. Il n'en est qu'une toute petite partie. Une sorte de préalable. Pour moi, le mot rétablissement correspond à la démarche que le programme DASA me propose et que j'applique avec grand succès et grande sérénité. Et ce programme inclut une période de sevrage, avec de la littérature sur le sujet qui rejoint les "conceptions d'Orroz" et les dépasse largement. Et cela n'a pas été initié par Orroz, cela date de 1938 pour les AA et 1976 pour les DASA (SLAA en amérique, quoi). AA a vu se rétablir des millions de membres, et SLAA-DASA des milliers. Je suis en rétablissement, ce qui ne veut pas dire que je compte un jour me déclarer guéri mais que je vis déjà le rétablissement, il se trouve que je poursuis d'ailleurs dans cette démarche un sevrage qui n'est en rien me retenir de me MB de toutes mes forces, mais un sevrage de toute activité et idéalisation affective et par conséquent sexuelle, et je suis ainsi clean depuis bientôt plus de 4 mois et demi. Et ce n'est pas le sevrage qui n'est qu'une partie de mon parcours de rétablissement qui en est responsable mais bien le programme dans son ensemble: chaque jour m'apporte son lot de cadeaux et je me réjouis constamment de mon inscription dans ce programme. "Pareil dans les groupes anonymes", dis-tu. Es-tu toi-même douzétaponaute, pour en parler comme tu fais en balançant d'un mot un amalgame entre les rétablissements des DASAïstes et les échecs répétés et majoritaires des membres de ce forum qui continuent de s'accrocher à l'idée que les principes d'Orroz à eux seuls vont les aider à guérir? Qu'est-ce qui se cache donc derrière cette égrégore que tu pointes, et en quoi est-ce qu'on risque de perdre son individualité quand on va en DASA? Je ne te suis pas parce que justement pour moi le programme est extraordinairement intelligent par rapport à ce genre de notion.Je ne cherche pas à faire du prosélytisme. J'ai déjà suffisamment exprimé mon point de vue perso, qui a radicalement évolué depuis début 2011 par rapport à ce que j'ai précédemment tartiné copieusement sur un grand nombre de pages de ce forum. D'ailleurs j'hésite à cliquer sur envoyer parce que je considère cela comme un comportement limite. Je ne suis certainement pas là pour donner des conseils, il est important pour moi de ne pas le faire, plus encore que pour les autres de ne pas les suivre, ce qui est pourtant déjà pas rien. Allez hop, je clique, salut la clique.
Cher Mondom,  Le 4ème paragraphe du message en question répond à ta glose du 2ème paragraphe. En ce qui me concerne, j'en suis au moins déja rendu là dans du rétablissement (sens générique).  

Au plaisir.

Mondom,mon message me semblait relativement clair si on le regarde avec une certaine bienveillance et en cherchant à cerner le sens général, mais je me trompe peut-être. Quand je dis "celle initiée par Orroz" je parle de celle de ce forum, plus ou moins continuation de celui d'Orroz. Et quand je dis après "Pareil pour les groupes anonymes", je dis qu'ils ont aussi la leur, différente par certains aspects. Les mots conception, ligne de force, égrégore ne véhiculent pas de jugement ni de connotation péjorative. Dans tout groupe organisé tu as un cadre. Quand je lis les 12 étapes je vois un cadre et une ligne de travail. Et donc ça ne convient pas forcément à tous. Certains s'y épanouissent et d'autres pas. J'avais notamment vu une personne qui bloquait totalement sur cette notion de puissance supérieure, même envisagée dans une optique très large.  
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