Dépendance sexuelle

Version complète : Ne sais plus comment faire
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Attention avec les concepts de combats et le refus de l'addiction : pour moi, le grand secret, c'est d'accepter sa fragilité, dans le sens de cesser d'alimenter en vain cette partie de soi qui refuse la faiblesse, et qui se montre faible justement par sa dépendance vis-à-vis d'une image idéalisée de soi. Dans ce cas, accepter sa fragilité, c'est alors couper le problème en plus petits morceaux, pour pouvoir le digérer: car tant qu'on porte en soi une partie qui refuse l'autre et qui réclame à son profit toute l'énergie pour poursuivre contre soi-même un combat sans fin, on n'est pas prêt d'arriver. Alors qu'en cessant ce combat-là, on récupère son énergie pour réellement avancer.Il n'y a pas d'autre solution pour sortir d'une dépendance, que de cesser de vouloir se croire plus fort que le produit. Il faut accepter son impuissance, accepter que le produit est le plus fort. On peut alors commencer à être vraiment fort, aussitôt qu'on n'est plus dépendant d'une victoire sur le produit. Entendons-nous bien: vouloir être plus fort que le produit, c'est vouloir en consommer de manière maîtrisée, c'est vouloir se prouver qu'on est capable de le contrôler, alors qu'accepter que c'est lui le plus fort, c'est cesser de le fréquenter, c'est ne plus rechercher dans l'impossible victoire sur lui l'image d'un moi fort que seule cette victoire pourrait fournir, c'est sortir de cette quête illusoire qui entretient le cercle infernal de la dépendance.
J'abonde dans le sens de John Warsen. Ce n'est pas un combat dans le sens guerrier. Plutot une reorientation.Avec l'addiction tu te tapes la tête contre les murs, le sevrage te permettant de passer par la porte et de continuer à vivre selon tes souhaits...
Citation :Il n'y a pas d'autre solution pour sortir d'une dépendance, que de cesser de vouloir se croire plus fort que le produit. Il faut accepter son impuissance, accepter que le produit est le plus fort. On peut alors commencer à être vraiment fort, aussitôt qu'on n'est plus dépendant d'une victoire sur le produit. Entendons-nous bien: vouloir être plus fort que le produit, c'est vouloir en consommer de manière maîtrisée, c'est vouloir se prouver qu'on est capable de le contrôler, alors qu'accepter que c'est lui le plus fort, c'est cesser de le fréquenter, c'est ne plus rechercher dans l'impossible victoire sur lui l'image d'un moi fort que seule cette victoire pourrait fournir, c'est sortir de cette quête illusoire qui entretient le cercle infernal de la dépendance.
J'ai du mal à comprendre cette idée, en ce sens: si on suit ce raisonnement et que la tentation vient, comment ne pas se dire "elle est plus forte que moi" et s'abandonner à elle?

M'enfin... "une pensée réellement profonde a toujours quelque chose de paradoxal, qui apparaît aux esprits médiocrement doués comme obscur et paradoxale"

Bonjour,  Je reviens après un mois d'absence pour cause d'examens, toujours aussi dépendant malheureusement. Merci pour les différentes réflexions exposées ici, mais en français courant ça donnerait quoi ? Désolé je suis pas très philosophe moi [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif"[/img]
Allez, kiki, fais un pitit effort pour t'élever au dessus de ta propre condition, sinon à quoi bon trainer par ici ?Quand je dis « impuissance devant le produit », ça veut dire que le combat est perdu d'avance puisque le porno est plus fort que nous. Il ne s'agit donc plus de l'affronter mais de s'en détourner pour sauver ce qui peut l'être, et non lui livrer en pâture nos instincts déchainés par l'excès d'abus. C'est la première étape suggérée par les Alcooliques Anonymes, et j'oublie souvent de l'expliciter. puisque la dépendance consiste à effacer la douleur par ce qui la provoque, elle resserre ainsi le noeud qu'elle prétend défaire « pour un moment ». Commercer avec un produit dans l'espoir de retrouver un plaisir qui naissait de la fortuité de la rencontre, faut vraiment être baisé de la caisse pour penser que ça peut marcher. L'addiction c'est le fait que notre raison est « incapable » de percevoir ce fait.

Le sachant, nous pouvons mettre de la distance entre nous et le produit.

Bon, je dis ça avec mes mots, t'es allé voir chez Orroz si tu l'entendais mieux de chez lui ?   

Je suis désolé je capte rien.
Le monsieur Warsen dire : chaque fois qu'on essaye de maîtriser le produit, on se rend compte que c'est lui qui nous maîtrise et que rien qu'un peu, ça ne nous suffit plus. Donc, faut arrêter, le fuir, et pas se dire qu'on va le vaincre. Et concentrer son esprit sur autre chose.Mais ne t'inquiète pas, au début, moi aussi j'étais sourd (car ça rend sourd). Et je faisais partie de ceux dont on dit qu'il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. :-D
tu dois être dans un tunnel.

Commence par en sortir, et rappelle d'une cabine qui marche.

 c'est une question que tout le monde pose , comment sortir de cette situation infernale ? 
Bonjour Addict26, A te lire, tu semble croire qu'il est impossible pour toi de t'en sortir. Cela nous passe tous par la tete à un moment ou à un autre. Cette croyance contribue largement à nous faire rechutter (en plus de la dépendance chimique du cerveau qui je te l'accorde est forte). Ne pas se croire dépendant par "nature" est important pour guérir. A ce titre je me permets de critiquer le choix de ton pseudo: Addict. Je trouve ça trop négatif. Tu n'es pas Addict par nature. Cette adiction qui te colle à la peau est cependant, indépendante de toi!  
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