27-01-2011, 18:15
Citation : cependant ta réflexion sur la motivation lié au dégout du début est totalement véridique. aussi comment trouver la motivation à long terme !? je pense qu'il faudrait que je relise "l'envers du porno" que je reformate ma vision des femmes aussi.
as tu une suggestion !?
ps: je ne sais pas si c'est le fait que tu sois québécois !? mais c'est quand même hard de s'insulter de gros con, nan ?
La motivation, on début, on en a très peu ( en dehors du dégoût ). Dur de la trouver ailleurs en effet, mais le but est d'entretenir ta conscience, de faire en sorte de ne pas oublier de sitôt l'impact de ta consommation sur ton bien-être. Donc, effectivement des réflexions sur "l'envers du porno" peuvent t'aider, de même que la lecture des topics des autres dépendants en sevrage ( leurs échecs, leurs réussites, tout peut t'être utile ). Il ne s'agit pas tant de re-formater ta vision des femmes, que de la dé-formater des préconçus véhiculés par la pornographie. La réflexion n'est pas du formatage, c'est l'inverse : dans l'un on construit des murs, dans l'autre on ouvre des portes.
Il y a un exercice très simple et instructif, ( et là je vais reprendre une formulation d'un ancien qui s'appelait, et s'appelle toujours, John Warsen ) le "Test de la [color= #ffa34f" class="coloradmin]page[/color] [color= #ffa34f" class="coloradmin]blanche[/color]".
" D'abord, se poser la question pour soi tout seul dans le silence de son coeur : Est-ce que tu as vraiment envie d'arrêter ta consommation effrénée de porno dont tu sens bien qu'elle te mène dans le mur ? (ne pas hésiter à se tutoyer) et puis essayer d'éviter de se poser la question dans un moment d'accablement intense : quand on n'est plus qu'un cri de dépit, on n'est plus soi. si le choix s'avère indécidable entre continuer et cesser, genre c'est 50/50, à mon avis tu n'as plus qu'à poser l'acte conscient de cesser puisque dans les deux cas tu arrives à un résultat négatif, il est plus intelligent de préférer la frustration, qui risque de décroitre, à la culpabilité et à la souffrance, qui elles continuent d'augmenter à la vitesse de ta fuite en avant. Aaah les bougresses.
Pour te convaincre du bien fondé et de la justesse de ton choix, tu peux prendre une feuille de papier et faire deux colonnes. Dans la première, tu notes tous les bénéfices passés et actuels que tu retires de ton addiction. Le souvenir des plaisirs passés genre "relâche momentanée d'une tension désagréable dans l'épaule droite" ne comptent pas puisque ils ne tardent pas à revenir en plus fort, nécessitant un nouveau passage à l'acte, t'entrainant dans une spirale addictive qui blablabla dans le mur. En plus, le souvenir du plaisir ce n'est pas du plaisir, alors que le souvenir de la souffrance c'en est encore. C'est inexplicable mais c'est comme ça. Bref. Dans l'autre colonne, tu liste les inconvénients que le sevrage t'apporterait.
Maintenant tu es bien avancé : d'après mes calculs, ta feuille est vierge. Pour la remplir de nouveaux éléments de réflexion, tu dois maintenant lister en colonne 1 les inconvénients et souffrances occasionnés par ton sexolisme dans tous les domaines de ta vie, et en colonne 2 les améliorations et bénéfices que tu imagines dès aujourd'hui pouvoir retirer du sevrage à court, moyen et long terme. "
C'est un test assez "instructif" on va dire, et il ne faut pas hésiter à le refaire dans les moments de doute, ça peut toujours être utile ...
Ensuite, comme tout n'est pas qu'une question de volonté, tu peux aussi bosser sur la méthode : en gros, comment se débrouiller pour ne jamais se mettre en situation de danger vis-à-vis du produit. Je te laisse réfléchir à ce sujet là.
P.S. : Je ne suis pas québecois, je suis breton. J'ai supprimé le post en doublon que tu avais fait en te trompant de sujet, cela te convient-il ?