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à tes propos, et la réflexion se doit d'être posé par le dépendant qui veut s'en sortir.
L'analogie avec le boulimique est très pertinente: à partir de quel moment sort-on du besoin sain pour entrer dans le besoin malsain. Personnellement, je ne pense pas qu'il y ait de réponse, car c'est bien le problème d'une majorité des dépendances et des addictions: tout est dans l'équilibre. La finalité est toujours de mieux vivre, d'aller chercher le bonheur, de ne pas souffrir
On est dans l'addiction quand on fuit quelque chose, fréquemment nos émotions, une histoire de vie qu'on n'assume pas, les autres et soi-même, surtout soi-même. On est dans l'addiction quand le comportement en cause nous amène lentement à la destruction ou à la déchéance. Qu'il occupe tout notre temps, notre esprit, qu'il nous emprisonne. Quand on souffre de ses propres modes de fonctionnement. Personnellement, ma conviction est que si on est vraiment addict à quelque chose, réussir à s'en sortir demande de couper un temps long, très long, avec la pratique addictive. Dans notre cas, bien souvent la pornographie et la masturbation mais aussi les chats pornographiques, ou la recherche perpétuelle du plan sexe. C'est seulement de cette manière qu'on peut espérer retrouver un fondement émotionnel stable. On est guéri quand on va bien et qu'on est en paix avec soi. C'est à chacun de juger, ce que signifie être en paix avec soi-même. Et je pense que quand on atteint cet état, la question de savoir si un comportement est compulsif ou pas, sain ou malsain disparait d'elle-même. Elle n'a plus lieu d'être.
Au final, tout est une question d'identité, identité personnelle, mais malheureusement aussi identité par rapport aux autres, à la société en général, car l'identité est aussi et surtout un rapport à notre environnement. L'addiction au travail, la fuite compulsive dans les études ou le sport est tolérée, voire valorisée depuis très longtemps dans nos sociétés occidentales (Les modes de vie de nombreuses cultures minoritaires montrent que ce n'est pas forcément une obligation). A notre époque, la société s'est sexualisée à outrance. Ce qui était du domaine du non-dit, du comportement déviant il y a quelques années, ne l'est plus, voire est parfois devenu un comportement nécessaire à la valorisation de l'individu (Mon cousin me racontait le comportement "sexuel" des amies de sa copine, en les considérant comme folle, car sans limite. Mode de valorisation malsain propagée par la société, qui était très rare il y a seulement dix ans, notre différence d'âge). Ce fut un bien dans le sens ou cela à libérer l'individu d'un carcan "conservateur" strict, mais aussi un mal car cette libération a aussi cassée de nombreux mécanismes de structuration du groupe et donc de l'identité. Retour à cette question d'équilibre.
Pour en revenir à la question du besoin, notre addiction c'est aussi un mode de réaction, voire de protection à des situations et des états émotionnels. Tant que nous n'avons pas inventé de nouveaux moyens de se "protéger" ou de "réagir" à ces situations, le comportement compulsif peut-il être perçu comme un besoin nécessaire bien que malsain ?
Personnellement, les deux dernières semaines, j'ai fonctionné sur le mode de l'addiction à outrance (j'avais trouvé plusieurs sites permettant d'accéder à du porno). Je n'en suis pas fier et j'en souffrais. Je retrouvais le calme le WE en compagnie d'ami(e)s ou de ma compagne. Mais relâcher la pression en me vautrant dans l'addiction m'a permis de sortir partiellement de ma procrastination. J'ai donc réussi à faire des choses pour me sortir de ma situation actuelle.
Ce WE, j'ai bloqué l'accès à tous ces sites, car ma compagne était revenu avec le code, mais j'ai du aussi réouvrir l'accès internet toute la journée, pour contraintes professionnelles. En conséquence, hier de nouveau seul, j'ai passé une très grosse partie de ma journée à chercher compulsivement ma dose, sans rien trouver qui me convenait. Je n'ai donc rien foutu. Je suis allé me coucher détruit moralement et l'estime de soi au plus bas.
En résumé, après coup, je me dis que j'ai accepté un "mal nécessaire". Cette acceptation me fait souffrir, mais le bilan "travail" de la semaine dernière m'apparaît partiellement positif. Je n'ai rien réglé, j'ai probablement empiré le mal...J'attends la suite, voyons comment va se passer cette semaine, le bilan en fin de semaine sera important.
Bon courage,
Ps: à la relecture de ce post, la question de remettre mon compteur "sevrage" à zéro suite à la recherche compulsive d'hier se pose ? Ne m'étant pas masturbé, je fais le choix que non, malgré le visionnage de quelques images "érotiques" et "sexy". C'est partiellement se mentir mais voir augmenter le nombre de jours aide aussi à soutenir le moral. J'accepte donc l'illusion.
merci libre, j'ai trouvé ton post très intéressant. Si j'ai l'occasion j'y reviendrai dessus, y a un truc sur lequel je voudrai dire un truc, mais pas aujourd'hui car je n'en ai pas la force. rechute hier, mais elle est tellement normale que ça m'énerve. Pour éviter le porno, j'ai pris qq mesures simples: contrôle parental, utilisation de l'ordi au strict nécessaire, et ne pas allumer l'ordi si j'ai une envie aussi petite soit elle d'aller voir des filles. Hier, j'ai simplement dérogé aux deux dernières règles que je m'étais fixé, et la sanction est tombée.Ce que je veux dire par là, c'est que si j'ai rechuté, ce n'est pas parce que l'envie était trop forte. C'est jusste que je me suis mis dans une situation très dangereuse, sans le savoir, qui me rendait très vulnérable. Hier soir, je n'arrivais pas à dormir, je me disais, bon, bha je vais jouer à un petit jeu sur internet sur l'ordi. Pas méchant dans les faits. Malheureusement, après avoir jouer qq minutes, j'ai vu en haut de la page une image de fille en string. Et la suite, on la connait. M^me si le contrôle parental bloque l'essentiel, je peux qd même accéder à qq images de fille, d'où la rechute.Mais dans cette rechute d'hier, ce que je vois, c'est surtout que c'est ma façon de vivre qui m'amène à rechuter, et que c'est pas l'envie elle même. parce que je m'ennuyais, parce que j'ai l'habitude de passer mon temps sur l'ordi, parce que tout ceci représente des comportements automatiques, dont je prends peu à peu conscience, mais ce sont tous ces comportements là qui vont m'anener à rechuter, plus que des véritables pulsions qui viennent de je ne sais où.
Ce qui est terrrible, c'est que c'est extr^mement sournois, parce que c'est des comportements qu'on ne suspecte pas qui peuvent nous amener à rechuter. c'est assez éprouvant
ok, une semaine propre sans porno, ça fait du bien.Je l'avais chargé à bloc cette semaine. ça m'a permis de pas avoir une seconde pour penser au porno, une façon de ne pas rechuter.Ce week end, j'ai du temps libre. J'en profite aujourd'hui pour me reposer, j'en avais vraiment besoin. J'ai eu une grosse envie de voir du porno hier, aussi aujourd'hui. Le contrôle parental et le fait que je m'interdise d'être sur l'ordi sans motif valable jouent bien leur rôle.J'ai des numéro de mecs à la dasa, mais je n'ai pas encore le réflexe de les appeler. Je n'ai pas encore trop de réflexes avec ma puissance sup, ça mfait bizarre d'être un athée au pays des croyants.
C'est halloween, et je sais que j'ai une certaine phobie des fêtes. C'est probablement pour cela que j'ai eu envie de rechuter aujourd'hui, puisque je culpabilise de ne pas m'amuser comme tout le monde le fait. Je ressens une certaine honte de ne pas savoir profiter de ces moments où tout le monde s'amuse, et j'ai l'impression ne pas être normal, et de passer à côté de belles choses. Mais je me dis aussi que chaque chose en son temps, et pour le moment, j'essaie de me comprendre, d'être à l'écoute de moi, et de trouver un chemin qui me permettra de m'épanouir. Alors je continue.