Dépendance sexuelle

Version complète : le coup de pied au cul de raoult
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
Après avoir discuté avec mpon psy, je vais revenir au bon vieux contrôle parental.J'ai découvert que derrière ma dépendance, il y avait bc de comportements compulsifs cachés. Comme le dit mon psy: "j'ai pas envie de te décourager, mais y a du boulot"Notamment, j'ai vu que j'étais un compulsif du travail, un perfectionniste qui cherche à être parfait et qui n'y arrive pas. Quand je travaille pas, je culpabilise, je ne sais pas prendre des moments de détente pour moi. En fait, je fais tout exactement comme mon père, alors que j'ai toujours juré de ne pas faire comme lui. C'est marrant, j'avais beau être au courant qu'on imitait ses parents et que mon père était un dépendant du travail, et bien j'ai pas pu m'empêcher de l'imiter.

Aujourd'hui, j'essaie d'apprendre à me faire plaisir, et à me cantonner à des heures de travail raisonnalbe, et à me planifier des heures de détente. Hier je suis sorti, (alors que j'ai un exam demain), mais ça m'a fait vachement du bien. Et puis, je suis pas trop mal pour l'exam, alors ça ira, je me fais pa de souci. Je suis content d'avoir fait ça, et je vais continuer à bosser là dessus, pour me faire du bien, me ménager, et surtout avancer.

comment trouve tu l'automne quebecois qui s'installe???les 5 prochains jour vont etre superbe avec des temperatures a rever avec les couleurs d'automne :-)  si tu as la chance, sors de la ville (ou va dans de grand parc)dans ma p'tite campagne les paysages sont superbe.. 
je pars à ny les 5 prochains jours, ça sera l'automne américain !ouais bha il fait déjà froid chez nous je trouve! Tu sais nuage, j'ai un gros pb existentiel qui me hante jour et nuit: je transipire bc des aisselles malgré les do antitranspirant, et qd je mets un sweet, ça transipire de partout, c'est insupportable. et en même temps si j'enlève mon sweet, je me les caille. va falloir que je remédie à ce pb.

j'ai bien noté ton conseil. c'est l'été indien?

tu sais quoi raoult moi je transpire beaucoup des aisselles hiver comme ete 
ma fille est comme toi.. je l'était aussi, ca passe avec l'age..va dans une pharmacie.. va au comptoir pour les prescription et explique leur.. ils vont te donner un traitement pour ca.. ma fille l'utilise, c'est tout simplement fantastique.. tu fais le traitement pendant une semaine.. ensuite, seulement au besoin..ma fille n'a plus de chute niagara sous les bras ;-)
de retour de NY. Vraiment sympa, on s'est bien amusés. Hier je suis rentré et j'ai direct rechuté. Normal j'ai envie de dire.K9 est loin d'être parfait, y a pas mal de faille. Lintérêt, c'est qu'au lieu de perdre une journée à visualiser du porno, je suis resté que 1 ou 2h, et sans voir de trucs trop trash: K9 bloque l'essentiel.

Je me suis imposé comme objectifs de minimiser au max l'utilisation d'internet, j'ai mis un contrôle parental. J'ai pas le choix je crois, c'est trop impossible de résister. Hier j'ai fait la bêtise d'aller sur l'ordi dès mon retour. Je ne crois pas que j'aurai pu résister.Je me suis remis à prier. Je dis remis parce que quand j'étais petit, je priais tous les jours. Et puis je ne sais pa pourquoi, ça s'est arrêté d'un coup et je suis devenu un athée convaincu. Ces derniers jours, je me suis mis à prier. Pas très convaincu, mais j'ai formuler des prières, en faisant comme si D. existait. ça m'a fait bizarre. ça m'a fait du bien aussi. Mais ça me fait peur. ça me fait peur de donner les rennes de ma vie à une entité. Et en même temps, je sais qu'en temps que dépendant, je rêve de ça. Quand je sortais avec mon ex, je voulais lui donner ma vie, j'étais prêt à tout faire pour elle, ptetre bien à mourir aussi. Je voulais qu'elle me sauve , qu'elle me prenne dans ses bras. Avec D., je ressens la même chose.C'est ça qui me fait peur en fait: j'ai l'impression de transmettre ma dep vers D., mais je sais pas si le fait d'admettre ses faiblesses et de confier sa vie à qqun est bien ou si c'est finalement rester en qq sorte dépendant. Jsuis un peu dans le brouillard.  Ce soir, je retourne à la DASA. J'ai décidé de plus m'investir dedans. Ce qui me fait peur, c'est que j'y vais parce que j'ai le sentiment de ne pas avoir le choix: j'ai essayé beaucoup de choses jusqu'à présent mais ça ne marche pas. Alors je suis prêt à tout pour m'en sortir, donc je vais essayer dasa. Ce qui me fait peur, c'est que j'agis plus comme un desespéré plutôt que comme qqun qui fait des choix conscients. En fait, je crois encore que j'attende qu'on me sauve. Faut peut être que je change cette conception de la vie qui est ancrée en moi. Passif, j'attends qu'on vienne m'éclairer et me montrer la voie. ça me fait peur.Je crois aussi que j'ai développé la croyance que je suis perturbé, que j'ai tellement de problèmes que j'ai besoin des autres pour me montrer la voie. C'est pas bon tout ça.

en parlant avec un mec, je lui ai demandé ce qu'il pensait de la masturb.Vraie question ce truc, la réponse est pas si évidente que ça.Déjà on peut se demander si le sexe ou se reproduire, c'est un besoin. Y a des gens qui diront OUI !! Y a des gens qui diront mais non, pff, pas du tout, haha, quelle idiotie! Qu'est ce qu'on en sait? Moi, j'ai de sérieux doutes, je peux juste dire que: je ne sais pas.On peut se dire que c'est pas vital? Mouais. Et pourquoi les hommes ont toujours eu du mal à tenir leur quéquettes, depuis toujours? Pourquoi nous on est là? Pourquoi les gens se reproduisent?C'est pas si simple.Moi je sais pas si c'est un besoin ou pas. Et quand on sait pas, je pense qu'il faut s'éviter de sortir des réponses catégoriques du genre: il faut arrêter la masturbation, ou on ne peut pas se passer de la branlette. Je sais que y a des gens qui arrivent à s'en passer, je sais aussi que y a des gens qui se sortent de leurs comportements dépendents tout en continuant à se branler. ça dépent des gens.Le problème avec le fait de continuer la branlette, c'est de savoir si quand on la fait, c'est compulsif, ou si c'est juste pour se faire plaisir. Et je pense que c'est là ou c'est très compliqué, comment savoir si on se branle du fait de notre dépendance, on juste pour se faire plaisir. Moi, je vois un peu ça comme un boulimique: on va pas lui interdire de manger. Par contre, il faut qu'il s'interdise de manger qd ça devient compulsif. J'ai tendance à croire que pour moi, ça devrait être pareil avec la branlette. Le tout est de savoir quand je peux la faire, et là, c'est très compliqué. 

C'est mon avis à moi et pour moi. Clairement, c'est pas la voie à suivre, chacun trace sa propre route, avec son cerveau à lui et sa vision des choses.

<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false FR ZH-TW HE MicrosoftInternetExplorer4 <m:mathPr> <m:mathFont m:val="Cambria Math"/> <m:brkBin m:val="before"/> <m:brkBinSub m:val="--"/> <m:smallFrac m:val="off"/> <m:dispDef/> <m:lMargin m:val="0"/> <m:rMargin m:val="0"/> <m:defJc m:val="centerGroup"/> <m:wrapIndent m:val="1440"/> <m:intLim m:val="subSup"/> <m:naryLim m:val="undOvr"/> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; mso-style-qformat:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin-top:0cm; mso-para-margin-right:0cm; mso-para-margin-bottom:10.0pt; mso-para-margin-left:0cm; line-height:115%; mso-pagination:widow-orphan; font-size:11.0pt; font-family:"Calibri","sans-serif"; mso-ascii-font-family:Calibri; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-hansi-font-family:Calibri; mso-hansi-theme-font:minor-latin; mso-bidi-font-family:Arial; mso-bidi-theme-font:minor-bidi;} </style> J'adhère  à tes propos, et la réflexion se doit d'être posé par le dépendant qui veut s'en sortir.

L'analogie avec le boulimique est très pertinente:  à partir de quel moment sort-on du besoin sain pour entrer dans le besoin malsain. Personnellement, je ne pense pas qu'il y ait de réponse, car c'est bien le problème d'une majorité des dépendances et des addictions: tout est dans l'équilibre. La finalité est toujours de mieux vivre, d'aller chercher le bonheur, de ne pas souffrir

On est dans l'addiction quand on fuit quelque chose, fréquemment nos émotions, une histoire de vie qu'on n'assume pas, les autres et soi-même, surtout soi-même. On est dans l'addiction quand le comportement en cause nous amène lentement à la destruction  ou à la déchéance. Qu'il occupe tout notre temps, notre esprit, qu'il nous emprisonne. Quand on souffre de ses propres modes de fonctionnement. Personnellement, ma conviction est que si on est vraiment addict à quelque chose, réussir à s'en sortir demande de couper un temps long, très long, avec la pratique addictive. Dans notre cas, bien souvent la pornographie et la masturbation mais aussi les chats pornographiques, ou la recherche perpétuelle du plan sexe. C'est seulement de cette manière qu'on peut espérer retrouver un fondement émotionnel stable.  On est guéri quand on va bien et qu'on est en paix avec soi. C'est à chacun de juger, ce que signifie être en paix avec soi-même. Et je pense que quand on atteint cet état, la question de savoir si un comportement est compulsif ou pas, sain ou malsain disparait d'elle-même. Elle n'a plus lieu d'être.

 

Au final, tout est une question d'identité, identité personnelle, mais malheureusement aussi identité par rapport aux autres, à la société en général, car l'identité est aussi et surtout un rapport à notre environnement. L'addiction au travail, la fuite compulsive dans les études ou le sport est tolérée, voire valorisée depuis très longtemps dans nos sociétés occidentales (Les modes de vie de nombreuses cultures minoritaires montrent que ce n'est pas forcément une obligation). A notre époque, la société s'est sexualisée à outrance. Ce qui était du domaine du non-dit, du comportement déviant il y a quelques années, ne l'est plus, voire est parfois devenu un comportement nécessaire à la valorisation de l'individu (Mon cousin me racontait le comportement "sexuel" des amies de sa copine, en les considérant comme folle, car sans limite. Mode de valorisation malsain propagée par la société, qui était très rare il y a seulement dix ans, notre différence d'âge).  Ce fut un bien dans le sens ou cela à libérer l'individu d'un carcan "conservateur" strict, mais aussi un mal car cette libération a aussi cassée de nombreux mécanismes de structuration du groupe et donc de l'identité. Retour à cette question d'équilibre.

 

Pour en revenir  à la question du besoin, notre addiction c'est aussi un mode de réaction, voire de protection à des situations et des états émotionnels. Tant que nous n'avons pas inventé de nouveaux moyens de se "protéger" ou de "réagir" à ces situations, le comportement compulsif peut-il être perçu comme un besoin nécessaire bien que malsain ?

Personnellement, les deux dernières semaines, j'ai fonctionné sur le mode de l'addiction à outrance (j'avais trouvé plusieurs sites permettant d'accéder à  du porno). Je n'en suis pas fier et j'en souffrais.  Je retrouvais le calme le WE en compagnie d'ami(e)s ou de ma compagne. Mais relâcher la pression en me vautrant dans l'addiction m'a permis de sortir partiellement de ma procrastination. J'ai donc réussi à faire des choses pour me sortir de ma situation actuelle.

Ce WE, j'ai bloqué l'accès à tous ces sites, car ma compagne était revenu avec le code, mais j'ai du aussi réouvrir l'accès internet toute la journée, pour contraintes professionnelles. En conséquence, hier de nouveau seul, j'ai passé une très grosse partie de ma journée à chercher compulsivement ma dose, sans rien trouver qui me convenait. Je n'ai donc rien foutu. Je suis allé me coucher détruit moralement et l'estime de soi au plus bas.

En résumé, après coup, je me dis que j'ai accepté un "mal nécessaire". Cette acceptation me fait souffrir, mais le bilan "travail" de la semaine dernière m'apparaît partiellement positif. Je n'ai rien réglé, j'ai probablement empiré le mal...J'attends la suite, voyons comment va se passer cette semaine, le bilan en fin de semaine sera important.

 

Bon courage,

 

Ps: à la relecture de ce post, la question de remettre mon compteur "sevrage" à zéro suite à la recherche compulsive d'hier se pose ? Ne m'étant pas masturbé, je fais le choix que non, malgré le visionnage de quelques images "érotiques" et "sexy". C'est partiellement se mentir mais voir augmenter le nombre de jours aide aussi à soutenir le moral. J'accepte donc l'illusion.

 

merci libre, j'ai trouvé ton post très intéressant. Si j'ai l'occasion j'y reviendrai dessus, y a un truc sur lequel je voudrai dire un truc, mais pas aujourd'hui car je n'en ai pas la force. rechute hier, mais elle est tellement normale que ça m'énerve. Pour éviter le porno, j'ai pris qq mesures simples: contrôle parental, utilisation de l'ordi au strict nécessaire, et ne pas allumer l'ordi si j'ai une envie aussi petite soit elle d'aller voir des filles. Hier, j'ai simplement dérogé aux deux dernières règles que je m'étais fixé, et la sanction est tombée.Ce que je veux dire par là, c'est que si j'ai rechuté, ce n'est pas parce que l'envie était trop forte. C'est jusste que je me suis mis dans une situation très dangereuse, sans le savoir, qui me rendait très vulnérable. Hier soir, je n'arrivais pas à dormir, je me disais, bon, bha je vais jouer à un petit jeu sur internet sur l'ordi. Pas méchant dans les faits. Malheureusement, après avoir jouer qq minutes, j'ai vu en haut de la page une image de fille en string. Et la suite, on la connait. M^me si le contrôle parental bloque l'essentiel, je peux qd même accéder à qq images de fille, d'où la rechute.Mais dans cette rechute d'hier, ce que je vois, c'est surtout que c'est ma façon de vivre qui m'amène à rechuter, et que c'est pas l'envie elle même. parce que je m'ennuyais, parce que j'ai l'habitude de passer mon temps sur l'ordi, parce que tout ceci représente des comportements automatiques, dont je prends peu à peu conscience, mais ce sont tous ces comportements là qui vont m'anener à rechuter, plus que des véritables pulsions qui viennent de je ne sais où.

Ce qui est terrrible, c'est que c'est extr^mement sournois, parce que c'est des comportements qu'on ne suspecte pas qui peuvent nous amener à rechuter. c'est assez éprouvant

ok, une semaine propre sans porno, ça fait du bien.Je l'avais chargé à bloc cette semaine. ça m'a permis de pas avoir une seconde pour penser au porno, une façon de ne pas rechuter.Ce week end, j'ai du temps libre. J'en profite aujourd'hui pour me reposer, j'en avais vraiment besoin. J'ai eu une grosse envie de voir du porno hier, aussi aujourd'hui. Le contrôle parental et le fait que je m'interdise d'être sur l'ordi sans motif valable jouent bien leur rôle.J'ai des numéro de mecs à la dasa, mais je n'ai pas encore le réflexe de les appeler. Je n'ai pas encore trop de réflexes avec ma puissance sup, ça mfait bizarre d'être un athée au pays des croyants.

C'est halloween, et je sais que j'ai une certaine phobie des fêtes. C'est probablement pour cela que j'ai eu envie de rechuter aujourd'hui, puisque je culpabilise de ne pas m'amuser comme tout le monde le fait. Je ressens une certaine honte de ne pas savoir profiter de ces moments où tout le monde s'amuse, et j'ai l'impression ne pas être normal, et de passer à côté de belles choses. Mais je me dis aussi que chaque chose en son temps, et pour le moment, j'essaie de me comprendre, d'être à l'écoute de moi, et de trouver un chemin qui me permettra de m'épanouir. Alors je continue.

Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
URLs de référence
  • Dépendance sexuelle: https://www.dependance-sexuelle.com/index.php
  • :