Dépendance sexuelle

Version complète : le coup de pied au cul de raoult
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Aujourd'hui je suis très content. J'ai fait un tennis ce matin, et comme d'habitude, je me crispe sur le terrain, et je mets une quantité de balles dehors. J'ai cet impression de ne pas maîtriser mes émotions, de ne pas avoir le mental, et ne pas arriver à jouer mon jeu. Au final, je me dis presque que le tennis n'est pas pour moi.A 5-2 pour l'adversaire, je me dis: bon, c'est comme d'hab, je suis crispé, je m'en veux de jouer comme ça, et ça m'énèrve car en balle je sais faire de bons coups réguliers et plutôt pas mal, alors qu'en match, niet. Et puis, je sais pas c qui s'est passé, mais je me suis mis à jouer défensif, ce qui est en fait mon jeu. Je sais placer des balles, je cours bien, par contre je ne sais pas attaquer. Et là, tout s'est inversé, et j'ai gagné 7-5 6-1; avec une relative facilité. Alors que j'avais perdu le moral, tout s'est renversé, j'avais confiance en moi, quand je commençais un jeu, j'étais presque sûr de le gagner, et même je m'en foutais au final de le gagner. L'important, c'était que je sente mon jeu et que je sois à mon aise. Je ne m'en voulais plus de rater un coup, en même temps, j'en ratais beaucoup moins. Je ne m'enn voulais pas de pas attaquer, et de jouer défensif. Pour l'instant, c'est ce que je sais faire, et rien d'autre. Alors je m'en contente.J'ai du mal à en revenir. Bien sûr, l'adversaire était pas forcément un roi en face, même s'il était de niveau tout à fait correct. Mais le fait que je passe de la situation où je ne maitrise rien à cette sitation où je me maitrisais, ça m'a rendu vraiment fier.

Enfin bon, c'était qu'un match de tennis, mais je suis vraiment content d'avoir réussi à débloquer ma crispation (même si j'ai l'impression que c'est un coup de chance plutôt qu'une action réfléchie), et je vais continuer à essayer d'écouter ce que je ressens ainsi que les différentes émotions qui me traversent, tout en acceptant de ne pas trouver de solution dans l'immédiat.

J'ai également pu voir cet aprem comment mes émotions peuvent me contrôler.J'avais répondu à un mec de la coprroptiété dans laquelle mes parents habitent qui avait fait un texte publique très virulent concernant ma mère. Je lui avais répondu avec un texte publique en lui faisant comprendre mon point de vue. En début d'aprem, je retrouve sur mon bureau un lettre de lui, où il essaye de me descendre avec des arguments foireux. Dès que j'ai vu ça, alors que j'avais programmée autre chose (nottamment aller à la CPAM pour faire une démarche pour la sécu sociale du Québec de mes fesses), j'ai passé 1h30 à rediger un texte pour lui. J'ai agis sur le coup de la colère, de l'émotion et de l'égo. Une fois fois, j'en avais une immense satisfaction. Je ne suis pas là à dire que c'est bien ou pas, mais juste je prends note des émotions qui me traversent et qui dirigent ma vie. Cest la colère qui m'a poussé à rédiger ce texte, ensuite j'ai ressenti un bien être une fois fait. Pour un truc qui finalement ne fait pas avancer grand chose...Mon psy avait raison, on est tout le temps soumis à des émotions. Et il est important de les regarder et de prendre du temps pour les ressentir.
Citation : raoult a écrit:  Enfin bon, c'était qu'un match de tennis, mais je suis vraiment content d'avoir réussi à débloquer ma crispation (même si j'ai l'impression que c'est un coup de chance plutôt qu'une action réfléchie), et je vais continuer à essayer d'écouter ce que je ressens ainsi que les différentes émotions qui me traversent, tout en acceptant de ne pas trouver de solution dans l'immédiat.
Salut. Pas mal la métaphore du match de tennis. Les métaphores m'aident souvent à comprendre ce qui se passe dans d'autre domaines que l'action décrite. Je précise que je suis néophyte en tennis. Je m'identifie quand meme a ce que tu as ressentis lors de ce match. Pour moi vouloir "gagner" de façon offensive témoigne d'un certain courage et d'une noblesse d'esprit. D'un esthétisme presque...Mais pour etre un grand joueur, ne faut il pas etre assez équilibré entre la technique offensive et la technique défensive? Ton adversaire n'avait il pas lui aussi une préoccupation défensive ? Pourquoi serait ce a toi de te " découvrir" uniquement? Tu as temporté le match certes parce que tu a été défensif, mais les points que tu as marqué c'est bien toi qui les a porté non? C'est bien joli d'etre généreux, mais la vie n'est pas une operette. Le pragmatisme consiste à s'adapter aux opportunités qui se présentent et lorsqu'il convient de se protéger, d'etre défensif, c'est une arme aussi valable que l'arme offensive, je trouve :-) 
exact.Rolland garros aujourd'hui. Et bien je me suis plutôt fait chier, c'est chiant de regarder des matchs de tennis, en étant mal placé sous le soleil. Je préfère de loin regarder les juniors de près. En plus, Marion a perdu...Je me suis observé aujourd'hui, en train de m'ennuyer. Je me suis dit, pourquoi tu fais rien pour changer cet état. Tu pourrais te lever, aller voir ailleurs, te barrer et laisser ton pote regarder si lui il aime, et toi profiter d'autre chose. Mais non, c'est comme si j'acceptais de m'ennuyer, et que j'attendais que le temps passe. Et cette situation, elle s'est déjà produite pleins de fois dans de nombreux domaines. En faisant le pg rip, session 03, il est dit que nos actions sont motivées par deux choses: échapper à la douleur, et rechercher le plaisir. Je me demandais pourquoi j'acceptais finalement cet ennui plutôt que de faire autre chose, mais je pense que finalement, je préfère rester dans mon coin et m'ennuyer, plutôt que de prendre le risque d'aller voir ailleurs, de contredire les autres et de voler de mes propres ailes. D'où ce comportement contradictoire.Bon, c'est qu'une interprétation, mais je me demande s'il n'y a pas du vrai dans tout ça. En fait, j'ai l'impression de faire partie des gens qui préfèrent avoir une envie ennuyeuse mais sans risque plutôt que ceux qui préfèrent avoir une vie dynamique mais angoissante. Ce n'est pas ce que je veux faire de ma vie, mais c'est ce qui est en réalité, j'en ai bien peur... 
Je ressors une petite citation de mes tiroirs:"Ceux qui sont prêts à sacrifier une liberté essentielle pour acheter une sûreté passagère, ne méritent ni l'une ni l'autre." Benjamin Franklin Je suis prisonnier de mes peurs, je peux accepter le poids de l'ennui, tant que ce dernier m'apporte une relative sécurité, dans le sens où je n'ai pas à manifester mon mécontentement, et à manifester mon désaccord envers autrui.
Tous les sexoliques ne se ressemblent pas mais je me reconnais assez dans ton portrait. Il y a une sorte de deprime latente , juste assez d'energie pour survivre mais pas assez pour vivre pleinement. Ce qui est sur c'est qu'aucune addiction n'est la solution, au contraire , l'addiction entretien la déprime qui entretien l'addiction ! En attendant ça ne sert à rien de se faire du mal donc il faut au moins essayer de se traiter soi meme avec douceur et patience :-) 
se traiter avec douceur et patience, tout à fait d'accord. Qqch que je n'ai jamais fait jusqu'à présent, étant très exigent avec moi même, et étant perfectionniste. Il paraît que le perfectionnisme est une tarre courante chez les dépendants. Moi qui croyait que le perfectionnisme était une qualité, je la vois maintenant comme un défaut, chose frustrante impossible à atteindre. S'observer, accepter ses réactions et d'être comme ça, sans jugement au départ, voilà ce que j'essaie de faire pour l'instant.Je vais essayer de faire un job d'été. Rien que la perspective de bosser comme caissier, ça me fait méga flipper. C'est douloureux, j'essaie d'accepter ces peurs, elles sont là, c'est comme ça. J'ai fait mes lettres de motiv ce matin, je vais aller les déposer cet aprem. Il me reste pas mal de choses à faire encore, et bc de peurs en perspective.

Allez raoult

Il y a aussi quelque chose que j'essaye d'expérimenter. Le sevrage du "négativisme", c'est à dire essayer de ne plus passer mon temps à regarder et à essayer d'analyser et à comprendre mon problème dans tous les sens mais essayer de cultiver le positif que la vie m'offre dans les situations et à chaque instant. Car il y a toujours du positif. Il ne suffit pas de se le dire pour que ça marche, bien sûr, mais je pense qu'en essayant, là aussi un jour, à la fois, on se forge à devenir forgeron. :-) Bon courage. 
Oui bruno, mois j'essaye de ne pas être négatif. Si j'ai peur et que je n'arrive pas à surmonter ma peur, et bien je ne me flagelle pas, je me dis ben voilà, t'as la trouille de ce truc là. Point barre. ça veut pas dire que je renonce à surmonter cette peur, mais ça veut dire que j'évite de me foutre une pression monstre, qui pourrait m'amener à rechuter. 
Moi aussi Raoult il y a beaucoup de choses qui me paraissent insurmontables. Je voudrais tous maîtriser des que j'entreprends quelque chose. Pourtant avec le recul ces peurs semblent bien dérisoires. Il faut accepter de se sentir démuni un moment. Tout est question d'adaptation. Des milliers de gens commencent tous les jours un nouveau job, une nouvelle activité, tu n'es pas plus bête qu'eux! Souris à la vie :-)
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