Dépendance sexuelle

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je suis la compagne d un dépendant porno et masturbation et la question que je me pose est après combien de temps d 'abstinence à toutes ses pratiques va t il en resentir les bienfaits ?
car la actuellement il dis que pour lui ca ne lui proccure rien de bien d avoir arrete que du contraire !

quelque part j ai peur que le fait que cela ne lui proccure rien de positif pour l instant le pousse a replonger


louloutte
Personnellement, je ne crois pas que l'arrêt de la masturbation soit possible. On peut réduire la fréquence, mais jamais arrêter. Cela fait partie d'une sexualité normale.
Mon expérerience personnelle est que 4 jours d'abstinence sont largement suffisants, mais pas plus si il n'y a pas de relation physique avec ma compagne. Au-delà, l'envie est trop grande et me pousse à retourner vers le porno.

Le gros intérêt de la réduction de la fréquence de la masturbation, c'est l'augmentation des sensations physiques avec ma compagne (orgasmes très intenses pour parler de façon crue). Ainsi qu'une augmentation de mon désir pour elle.

Par contre, je pense qu'on peut définitivement arrêter le porno. En soit, c'est inutile pour une sexualité normale et saine. C'est même un poison mental.
C'est difficile, surtout quand on a une psychée abîmée (et j'ai l'impression que c'est le cas de beaucoup de monde ici, malheureusement). Les rechutes, en ce qui me concerne arrivent quand je me sens très mal moralement. Les bienfaits sont lents à venir, mais ils sont bien là. On a mois honte de soi...
la rechute me viens plus facilement lorsque j ai du temps seul ou que j ai des soucis encore pire
Citation :Personnellement, je ne crois pas que l'arrêt de la masturbation soit possible

Y'en a pourtant qui l'ont fait.
Mais d'autres disent que ça dépend des personnes.
Au simple niveau du cerveau, je pense qu'on est dépendant à l'endorphine (hormone de l'orgasme). Se branler, c'est entretenir sa dépendance.
Mais d'un autre côté c'est naturel.
L'idéal, c'est d'arrêter le temps que le cerveau finisse par se rappeler que le sexe est une chose naturelle de la vie, et par un besoin primaire et vital.

Pour moi, lorsque j'entame un sevrage, ça se passe toujours à peu près pareil :

La veille du sevrage, je me cartonne à mort. D'où la sensation de dégoût et l'envie d'arrêter.
Le 1er jour, tout va bien. Je suis encore "sous effets" de la veille.
Le 2e ou 3e jour, ça craint. Je suis irrité, je m'énerve pour un rien, je suis susceptible, je supporte pas qu'on me touche. Une boule de nerf.
Le lendemain, je me dis "yes, hier j'ai tenu". Et je me sens déjà vachement plus léger.
Après commence seulement le vrai sevrage.
Il est fait de patience, d'obsessions particulièrement épuisantes, de désillusions, de tentations, mais peu à peu je redécouvre mon corps autrement que comme un muscle qui se bande par simple réflexe... j'ai tous les symptômes de quelqu'un qui reprend le vrai goût de la vie.
Mais je me cherche aussi, et j'ai tendance à me disperser. L'idéal serait que je me concentre sur une chose et que je m'y tiennes (ce qui relève pour l'instant de l'impossible pour moi).

Tiens, et si je m'y mettais demain ?
En voilà, une idée qu'elle est bonne !
:frog:

J'espère que mon expérience a pu éclairer.
J'en suis à mon premier sevrage et j'ai constaté quelques effets positifs, certains attendus ou logiques, d'autres plus subtils. Les effets logiques c'est, comme indiqué plus haut, un désir décuplé, au bout de trois jours je me sens comme un chasseur qui guette sa proie et ma proie c'est ma femme ! J'essaie de rester romantique, du coup c'est top au niveau sexualité, et l'orgasme est beaucoup plus puissant. Un des seuls effets positifs de la branlette pendant des années, pour moi en tout cas, c'est que je contrôle bien la montée du plaisir... Les effets plus subtils sont psychologiques: plus de confiance en soi, d'ouverture aux autres, de réflexion sur ses objectifs, sa vie. C'est pas mal ! Par contre il y a des jours où on se sent misérable devant cette tentation qui ne vous lâche pas. Je bénie mon logiciel de contrôle parental, sans lui j'aurais rechuté (ça fait presque 6 semaines). Un truc qui est dur c'est de faire le deuil de ses fantasmes de matage. Mais quand je repense à moi-même devant ce putain d'écran, ça me fait penser à un chien de Pavlov, plus de cerveau, plus de créativité, plus de proactivité, juste une réaction physique aux images. Je pense valoir mieux que cette attitude bien ridicule et vaine... voilà, en espérant t'avoir aidé...[img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d6422f04.gif"[/img]
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