Citation :Personnellement, je ne crois pas que l'arrêt de la masturbation soit possible
Y'en a pourtant qui l'ont fait.
Mais d'autres disent que ça dépend des personnes.
Au simple niveau du cerveau, je pense qu'on est dépendant à l'endorphine (hormone de l'orgasme). Se branler, c'est entretenir sa dépendance.
Mais d'un autre côté c'est naturel.
L'idéal, c'est d'arrêter le temps que le cerveau finisse par se rappeler que le sexe est une chose naturelle de la vie, et par un besoin primaire et vital.
Pour moi, lorsque j'entame un sevrage, ça se passe toujours à peu près pareil :
La veille du sevrage, je me cartonne à mort. D'où la sensation de dégoût et l'envie d'arrêter.
Le 1er jour, tout va bien. Je suis encore "sous effets" de la veille.
Le 2e ou 3e jour, ça craint. Je suis irrité, je m'énerve pour un rien, je suis susceptible, je supporte pas qu'on me touche. Une boule de nerf.
Le lendemain, je me dis "yes, hier j'ai tenu". Et je me sens déjà vachement plus léger.
Après commence seulement le vrai sevrage.
Il est fait de patience, d'obsessions particulièrement épuisantes, de désillusions, de tentations, mais peu à peu je redécouvre mon corps autrement que comme un muscle qui se bande par simple réflexe... j'ai tous les symptômes de quelqu'un qui reprend le vrai goût de la vie.
Mais je me cherche aussi, et j'ai tendance à me disperser. L'idéal serait que je me concentre sur une chose et que je m'y tiennes (ce qui relève pour l'instant de l'impossible pour moi).
Tiens, et si je m'y mettais demain ?
En voilà, une idée qu'elle est bonne !
:frog:
J'espère que mon expérience a pu éclairer.