Citation : Galeo a écrit: la masturbation sans support visuel pour évacuer le trop plein de tension sexuelles en mois me fait craquer toujours par la suite , pas le jour même mais quelque jour plus tard ou mon cerveau ne tiens plus et réclame sa dose d'images , de vidéos porno.... je crois que je vais faire l'impasse sur la masturbation saine car j'échoue a chaque fois et mes fantasme arrives et prennent toujours le dessus. Arriver vous a pratiquer cette masturbation saine sans fantasmer sur du porno , des filles que vous avez croisés ou connues....?
Salut Galeo. Le débat autour de la masturbation ( saine ou pas ) est franchement récurrent, et c'est tant mieux ( mieux vaut qu'on discute plutôt que de se caler à vie sur un dogme donné ). Mais ce qu'on voit, c'est que la plupart des dépendants ne s'en sortent pas en laissant cette porte là d'ouverte. Sachant que ta propre expérience te montre que ça ne t'aide pas à tenir ( au contraire ), tu fais bien, je pense d'en arriver à de telles conclusions, qui, par ailleurs, sont aussi les miennes quant à mon propre cas. Cela fait un bail que je n'ai pas eu recours à la masturbation ( "avec ou sans support" ), mais d'autant que je me souvienne, c'était vaguement la même chose dans tous les cas. C'est-à-dire que, pourri comme je l'étais à force de me palucher devant des films zixes, il me fallait me représenter très fort dans ma tête des scènes similaires à celles des dits films pour aller "jusqu'au bout" si tu vois ce que je veux dire. Avec comme "actrices" des filles que je connaissais, la plupart du temps, ou que je croisais simplement dans la rue. Donc, non, je n'y arrivais pas, et en même temps il faut bien dire que je ne cherchais pas à faire autrement. L'ennui c'est qu'après des années de compulsion, masturbation et porno sont tellement liés en toi que l'un appelle inévitablement l'autre, à brève échéance, en général, donc difficile de poursuivre ce genre d'activités solitaires sans retomber dans la spiraleque tu ne connais que trop bien. Si Orroz en parle sur son site, c'est à mon avis que cela fait moins peur au type qui débarque, et que cela laisse une porte ouverte, réellement, à ceux que ça intéresse. Attention de bien lire, cependant, il ne la conseille à aucun endroit ( et c'est pas pour rien ), mais suggère d'avoir recours, éventuellement, dans des cas franchement extrêmes, et si ce n'est pas possible de faire autrement, à une certaine forme de masturbation, qui tend à te faire te concentrer sur tes ressentis plutôt que sur des images, de façon à limiter les dégâts de la rechute ( car c'en est bien une ). C'est du moins l'interprétation que je fais de ce qu'il propose. Pour info je n'en ai jamais eu besoin, et je pense qu'on en a jamais vraiment "besoin", c'est une question de gestion des risques, de faire en sorte de ne pas se retrouver dans des situations périlleuses. Et il ne faut pas se leurrer ; l'exercice comporte des risques, dans la mesure où une masturbation "saine" en amène une autre, puis une autre encore, etc ... on peut d'ailleurs, aussi, très bien finir par être accro à la masturbation "sans support" si ça part à la dérive, et on aura donc pas avancé d'un
yotta. Et puis tu verras, à force, que la masturbation, c'est franchement pas si important qu'on le dit dans la vie d'un homme, tu te trouveras des occupations bien plus saines et plus fertiles, et seras étonné d'avoir passé tant d'années à faire tourner ton monde autour d'un sguègue ; mais pour ça il faut se donner le temps ( et la force ) de décrocher ...