Dépendance sexuelle

Version complète : Chapitre 3 : Instinct animal
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J'ai 9 ou 10 ans et je suis en CM1. Il y a ce copain au nom de famille Espagnol. Tête blonde, yeux d'un bleu pur, bref l'inverse de moi qui suis plutôt mat de peau et brun. Je voue à cette amitié une importance affective démesurée pour un enfant de mon âge. Je m'attache à ce copain comme le candidat à la noyade agrippe la bouée qui le sauvera. Aussi dès que je peux trainer avec mon pote, je m'y emploie. Par chance son père, divorcé, n'est jamais là et on peut passer des heures à faire ce que l'on veut. Il fait chaud en ce mercredi après midi. Mon père travaille dans un bureau non loin du lieu où habite mon ami et peut m'y déposer facilement en voiture. Je monte les escaliers de ce vieil immeuble avec sous mes pieds les tomettes décollées ou fendues qui concertent de milles cliquetis de terre cuite. Le couloir de l'entrée de l'appartement est étroit et la lueur de la fenêtre de la cuisine au fond se reflète dans le sol. Son père est encore là et je fait sa connaissance. Une homme moustachu, ouvrier menuisier avec un doigt en moins. Très taciturne, il n'est pas là pour blaguer avec un gamin et de toute façon il doit sortir... Nous voilà livrés à nous mêmes. C'est vrai que l'image de cette femme sur la botte de paille m'est resté, elle infiltre petit à petit les différentes strates de mon cerveau et prend ses aises dans ma mémoire (cf. chap. 1). La découverte de son sexe qui, à travers mon regards d'enfant me faisait penser à deux tranches de jambon, m'a fasciné et inexorablement attiré mon attention vers le mien. Cette zone entre les jambes, personne ne me l'a expliqué mais, j'ai très vite compris que elle pouvait me gratifier de plaisir. Si tôt, j'ai commencé déjà à me masturber, comme par instinct. Pourtant je n'éjacule pas encore, mais je me masturbe régulièrement, chronométrant le temps que j'y passe. Je m'en rappelle encore, ma montre digitale affichait environ 20 minutes et un petit liquide transparent finissait par s'écouler. Mais revenons à cet après midi. Affalés dans un fauteuil je regarde mon ami sortir une cassette vidéo que son père lui a loué pour l'après midi. «Retour vers le futur», super !  Je découvre avec émerveillement pour la première fois les aventures de Marty Mc Fly et je suis scotché au tube cathodique. L'après midi me fournis ma dose d'évasion et je suis aux anges. Une fois le film finit nous discutons de pièges à oiseau, lance pierre et autres trucs qui nous passionnaient. Mais voilà que pour une raison dont je ne me rappelle absolument pas, le téléphone sonne et mon ami doit s'absenter. Je vais donc devoir rester seul à l'attendre chez lui. Il quitte les lieux. Me voilà seul. Je suis excité et stressé par cette situation. Je tourne, je vire, et comme pour pallier à l'anxiété mêlée d'ennui générée par la situation, je baisse mon pantalon et commence à me masturber. Je me revois, enfant, seul en ce lieu inconnu, ma main moite et froide sur mon sexe chaud. Cette chaleur rassurante... Quelque chose est là dans mes entrailles, un comportement inscrit dans mon être, il ne demande qu'à émerger à travers moi. Et ça se produit. Du haut de mes 9 ans je me mets à quatre pattes, le froc baissé, et je m'arrange pour que le petit épagneul m'accompagne pour briser ma solitude, j'approche alors mon anus de sa gueule et il se met à lécher... Je n'ai cessé d'être hanté par cet évènement dramatique, profondément attristé par ma médiocrité. Comment avais-je pu en arriver là si tôt dans mon existence. Pourquoi le sexe était, au plus profond de mon être, intensément instinctif ? Instinctivement animal.Je n'aurais la réponse que bien plus tard... A suivre
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