Dépendance sexuelle

Version complète : SEVRAGE et solutions
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4
Bonjour,Je suis actuellement en phase de sevrage et ce après 12 années de dépendance (tchat, vidéos, images concernant des femmes "matures"; il faut savoir que j'ai bientôt 40 ans )  ; j'ai effectué deux thérapies la deuxième ayant été plus fructueuse. Aujourd'hui, je me pose la question de savoir vers qui ou quoi m'orienter outre ma volonté de m'en sortir. En effet, je ne cherche pas à ce que l'on me dise cette fois ci d'où cela provient (parents décédés à 6 mois d'intervalle, mère possessive.....), mais je cherche à ne pas replonger et pourquoi cela rvient ? ; je souhaiterai avoir le témoignage d'anciens ou d'anciennes dépendantes et savoir si vous avez eu recours à des méthodes pour y faire face. Exemple un alcoolique va pouvoir prendre des médicaments au même titre qu'un toxico, ou qu'un fumeur. Qu'en est il de l'accroc au cybersexe ? faut il compenser par une activité physique plus intense ????? un sexologue sera t'il à même de me donner ces clés ???J'attends vos témoignagesD'avance merciRIRI
je ne suis pas un ancien, mais je croie  que toutes activités constructives sont bonne à prendre.il me semble qu'il n' y a pas de méthode en particulier... si ce n'est  ce que tout le monde appellent le sevrage.le méthode ensuite et bien, c'est en fonction de soi : Tout le monde ici je pense, est pour l'abstinence de tout activités sexuelles solitaire.Ensuite , définir quels sont les éléments ou les conditions qui fond que l'on va craquer ?  être seul avec le pc , sans but précis... par exemple... se retrouver seul avec ses pensé le soir dans son lit....?  bref tout dépend de nous même.certains ici  conseillent de jeter tout ce qui pourrait te  faire penser à ça : si Possession de dvd, magazines ou que sais je  vhs? ...etc: tout ça poubelle!certains dirai que même un poster juste sensuel serai à bannir également, car un mauvais jour, une simple image peut être difficile à gérer. certains mettent un contrôle parental sur le pc, voir même un programme pour  contrôler le temps passé sur le pc , et l'éteindre automatiquement.bon moi je sais que si je faisais ça, j'aurai l'impression de me mettre des interdits partout... et je me connais,ça l'inciterai plus qu'autre chose... .mais bon ça peux aider.  il faut se trouver des activités : de groupe peut être, s'inscrire dans un sport ... solitaire ou en club,mais évité d'être chez soi.se fixer des objectifs réalisable. ne pas se faire des liste de chose à faire utopique sinon risque de frustration.  voilà, d'après ce que j'ai pu lire à droite à gauche...bon courage à toi !  
Salut Riri. Pour ma part, je m'estime en rétablissement.  Comme pour l'alcool, que je ne consomme plus un jour à la fois depuis presque 7 ans, je pense que je ne suis pas guéri. Mais que je peux demeurer éloigné un jour à la fois des produits de ma conso sans en être obsédé. Je ne prends pas de médicaments, mais je fréquente des groupes de dépendants (AA, NA, SA) qui pratiquement un programme de rétablissement spirituel en douze étapes. J'ai un parrain avec qui je partage tous les jours la façon dont je vis mon rétablissement, mes avancées et mes reculs. J'ai appris que seul, c'était très compliqué pour moi.Bon courage à toi. 
bonjour, Les activités de groupes sont enrichissantes elles permettent de nous sortir de notre mal être même être avec un pote faire un footing.  Personnellement je pense aussi qu'il faut confier sa souffrance à une Puissance Supérieure, comme il est dit dans les groupes de dépendant (AA EA SA, ectera..)Et pour moi c'est le plus dure mais aussi le plus constructif, en effet quand je suis seul j'ai tendance à me laisser vivre, quand le mal être me vient je peux sombrer dans la compulsion. Comme le dits les camarades il faut s'occuper certes.Mais quand on est seul c'est plus dure, la PS c'est pour moi une entité qui est présente même quand je suis seul un peu comme qui dirait ma conscience pour les athées. Elle est présente et quand je sens que je vais sombré je dois penser à elle me confier à elle lui demander la force de ne pas sombrer dans la masturbation, la tolérance pour moi ( je me recite la prière des EA). C'est un outil pour moi c'est Dieu pour l'autre la nature, le plus dure pour moi c'est de vivre ma foi et de me sentir vivant.Certes des fois je sombre dans le deni c'est l'égo qui reprend le dessus, l'envie de tout envoyer valdinguer.

Avec ma PS je suis devenu plus tolérant avec moi même est avec les autres. C'est pas évident tous les jours mais je lutte et comme dit Bruno un jour à la fois je progresse.

Merci de ce message Hibou. Je m'y identifie très bien. Je confie désormais beaucoup de choses à Dieu (tel que je le conçois). Il y a une partie de moi qui veut continuer à consommer, qui me tente, et des tentations, je pense que j'en aurai toujours. C'est une occasion de progresser, c'est aussi une résistance du "vieil homme" dont parle Bill, le fondateur des AA (en se référant sans doute à Saint Paul) pour ne pas m'en remettre complètement à ma Puissance supérieure. Ces tentations prennent différentes formes (j'ai été tenté cette semaine de passer à la conso de paris en ligne). Mais dans la prière, je parviens aujourd'hui à lâcher prise. À me confier tel que je suis, avec mes tentations et mon désir d'en être libéré. Mon parrain me dit toujours que l'on a toujours la possibilité de prier plus longtemps que l'obsession.
Salut à Tous,Merci pour vos témoignages, je pense en effet que l'enrichissement culturel ne peut être que bénéfique, j'ai remarqué d'ailleurs que je suis plus concentré sur mon travail avec moins d'erreurs. En effet, je jonglais entre tchat et mon travail sur ordi. Par ailleurs je fais en sorte de reprendre progressivement le sport, permettant également de libérer de l'énergie. Ma dépendance entraînant un phénomène de manque et d'irritabilité lorsque je n'avais pas atteint le plaisir ou la rencontre virtuelle qui faisez que j'allais pouvoir me masturber avec une conquête virtuelle. Vous parlez dans vos messages de groupes de paroles, les solutions apportées y sont elles concrètes, ou est ce uniquement des séances pour parler de son addicton de son vécu ?  par ailleurs, qui peut m'éclairer sur l'osthéopathie kinésiologie, quelqu'un a t'il eu recours à cette méthode, ou magnétiseur, certains ou certaines ayant suivies une thérapie ont ils trouvés les solutions pour s'en débarasser.....Merci pour votre soutien, sincèrement cela m'aide de dialoguer ici.Riri
La parole est un élément concret du rétablissement. Les psys d'ailleurs, sont plus efficaces par le travail intellectuel et de conscientisation que ceux qui se contentent de distribuer des médocs. Enfin c'est mon avis...
Ouais, mais si un médoc est indispensable, le travail de parole et de relation avec le psy ne suffira pas. Les psychotropes, comme les autres médicaments peuvent corriger un désordre ponctuel, ou palier à un déséquilibre biologique chronique. Disons pour faire une analogie avec des maux communs, on prends une aspirine parce qu'aujourd'hui on a mal à la tête ; où le diabétique s'injecte son insuline -et le fera à vie- parce que ses ilots de Langerhans ne fonctionnent plus.  C'est simplement plus dur à comprendre lorsqu'il s'agit du comportement, parce qu'on demeure sous l'illusion que tout ce qui ressort du comportement quotidien et de la direction que l'on donne à sa vie dépend de uniquement de l'éducation et de "la volonté". Un désordre du comportement provoqué par un désordre d'ordre biologique ? Peu de gens y croient réellement ; réellement, au point d'y prêter attention sérieusement et de mener des investigations. Moi-même je suis abasourdi ; je me rends pourtant à l'évidence. Enfin j'essaie, parce que même la réalité a du mal à faire sa place lorsque l'on vit une représentation erronée de soi-même (et des autres)Pour tous le monde, je tiens à préciser que mes troubles mentaux et comportementaux  existent depuis l'enfance et sont plus larges que la dépendance sexuelle -qui en fait ne représente qu'un épiphénomène (mais pas des moindres, et particulièrement nuisible).  Mais bon, je suis certainement pas un cas courant. J'arrête de la ramener là-dessus, promis. 
Tu as raison, thump. Les psys qui donnent des médocs à bon escient, évidemment que c'est bien et indispensable. Je ne cherchais pas à dire "jamais de médoc, tout se traite par la méthode coué"! J'ai pris des anti-dépresseurs et des anxiolytiques quand mon tour est arrivé. En revanche, je suis sceptique sur une méthode qui dirait "vous êtes dépendant sexuel? Une ordonnance téléchargée sur internet va vous guérir en 10 jours"... Wink 
10 jours, c'est effectivement optimiste. Compter 1 mois avant la guérison totale et définitive. 
Pages : 1 2 3 4
URLs de référence