Salut Asmyr. La procrastination est aussi un des pans de ma maladie de dépendant. Effectivement, il est plus simple pour moi de répondre à la pulsion qui, je pense, va me donner l'illusion du plaisir qu'à mettre en oeuvre ce que je pense être une contrainte. Le dépendant que je suis est encore un enfant qui cherche d'abord à obéir à ses caprices égoïstes plutôt qu'à devenir responsable. C'est peut-être un peu moral ma façon de me voir, mais je crois que le rétablissement exige un peu d'honnêteté avec soi. Je pense aussi que ce comportement s'appuie sur les endormophines produites à chaque pulsion, et que je suis devenu dépendant de ces "drogues du plaisir et de la récompense", dont certaines, m'a expliqué un psy sont hyperpuissantes. Il me faut donc m'abstenir de ces comportements car je ne sais plus les maîtriser. D'autant qu'on peut trouver, dans l'abandon de ces illusions égocentriques et dans le fait de se mettre à faire des choses utiles et en tout cas moins chronophages, un certain bien-être.J'essaye aujourd'hui de me tenir à un programme, duquel le net doit prendre de moins en moins de place, un truc assez rigoureux, heure par heure. Commence peut-être par là. Essaye aussi de t'appuyer sur des outils, comme les réus
DASA à Paris, qui t'aideront à ne pas te sentir seul dans ta dépendance.Courage à toi.
...quand j'arrive au boulot et le soir en rentrant c'est d'allumer le PC pour rester connecter sur internet, la solution n'est elle pas simplement de couper son internet peut-être et son PC et d'essayer de faire avancer sa vie dans le réel et arrêter le virtuel qu'il soit lié à la pornographie ou non ? Je passe des heures sur internet, c'est un outil formidable mais en même temps n'est ce pas aussi la source de pas mal de mes soucis ?.. tu as raison Asmyr, l'internet est aussi une drogue dont il faut se détacher impérativement.C'est ce que je fais en rompant avec tout ce qui m'attachait au web: forum, tchat ... (même non sexe), sites divers et retrouver une vie réelle normale. le web est terriblement créateur de besoins, donc de frustrations.
Pour répondre à la question,pareil que toi, je repousse tout ce que je peux repousser. j'ai de nombreux projets dormant dans le placard, avec la fausse idée " un jour je me relancerai là-dessus"pour ma part, tous les trucs qui me gonfle , je le fais au dernier moment...je fais ma lessive, quand j'ai plus de calsons... du coup je me retrouve à galérer à la laverie avec 10kilo de linge.....et c'est pareil pour tout. Dés que ça demande un petit effort, on attend le dernier moment. le pire c'est quand il n'y a pas d'impératif, alors c'est foutu, abandon, au placard. j'ai beau tenter de me faire des planning, je respecte rien... Pour moi , je pense c'est l'effet de la solitude... prolongé. s'auto-motiver c'est ce qu'il y a de plus dur.Aujourd'hui je viens de me refaire une liste de chose à faire pour dans 2 semaines: elle est je dirai impérative pour mon avenir professionnelle si je veut en avoir un . je sais cependant que je n'ai de compte à rendre à personne là-dessus, si ce n'est à moi-même. je ne suis pas obligé, contraint...il fraudai que je le fasse... cependant , ça fais 6 moi que je fais ça, c'est l'échec pour l'instant...c'est comme si la satisfaction personnelle n'avais aucune importance... et du coup ...c'est la déprime... alala... cercle vicieux quand tu nous tiens! bon cela dis, restons positif, allez bon courage!