Dépendance sexuelle

Version complète : Calendrier de l'Avent : vivement le sevrage
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Bonjour à tous,je ne suis pas passé par ici depuis fin novembre 2009... Je me croyais certainement plus fort que les autres dépendants ou du moins capable de m'en sortir seul, sans aide extérieure et "à ma façon".Mais quedalle ! Cela fait des mois que je n'ai pas passé une semaine entière sans aller surfer sur du porno. Je suis même tombé plus bas que lors de mes années précédentes de consommateur de porno : j'ai été jusqu'à payer pour du Q en ligne. J'ai honte car j'ai régressé de je ne sais combien de dizaine de kilomètres dans cette quête de libération du porno. Cette addiction m'a aujourd'hui conduit à une situation désespérante...J'en ai marre, il faut que je réagisse. Ca sera dur. Ca je le sais de mes expériences passé avec le sevrage : ça ne se fait pas en un claquement de doigts.C'est pour cette raison que je reprends le chemin du forum. J'ai besoin d'une aide, d'une discipline, de me regarder en face et d'être capable d'avouer mes erreurs quotidiennes de sex-addict. Ce calendrier de l'avent inversé, je vais le tenir au jour le jour, histoire de me rappeler d'où je viens (puisque j'ai cette foutue tendance à oublier la souffrance que procure ne serait-ce que quelques minutes de "vautre" dans le porno) et où je veux aller : vers le sevrage, vers un comportement plus sain vis à vis de la sexualité, vis à vis de moi-même.Comme quand on est gamin et que chaque soir du mois de décembre s'ouvre la petite porte du jour sur le calendrier de l'avent et que derrière se trouve un chocolat : j'ai hâte d'arriver au soir du 24. A demain et courage à tous ! 
Y'a pas de "chemin vers le sevrage", parce que demain n'arrive jamais. Je ne puis cesser de compulser sur du porno demain, parce que le temps d'arriver à demain, on sera à nouveau aujourd'hui. Alors, est-ce que je compulse aujourd'hui ? Non ! (les chances de répondre négativement à cette question augmentent si je n'ai pas compulsé hier, qui existe bien plus que demain, enfin je veux dire qui est plus "déterminé" et moins "improbable". Ce qui est certain, c'est que si je n'ai pas compulsé ni hier ni aujourd'hui, demain ça sera moins dur.En attendant, je vais t'aider à te rappeler d'où tu viens :LIEN BRISÉ qui ne nous rajeunit ni l'un ni l'autre, mais pourrait nous "rafraichir" utilement la mémoire.En survolant ton parcours sous tes pseudos successifs, je vois que t'avais commencé un travail avec un psy.T'en es où ?

 

Je ne savais pas si tu étais encore de ce forum John, j'ai ma réponse :DOuais... ça fait quand même vachement mal de voir d'où on vient... ça permet de mesurer le degré de conneries atteint.De chemin, certes, y'en a pas : le sevrage ça se construit au jour le jour. Je l'ai lu, relu et re-relu : je dois avoir un cerveau tellement sélectif qu'il n'a pas imprimé cet enseignement.Par contre il garde bien dans un coin, bien au chaud dans ma mémoire, le souvenir des liens à cliquer pour une partie de porn... A ma charge de modifier cela. Mon chemin, ou ma quête, ou peu importe comment l'appeler, c'est d'avoir des réflexes plus sains, ceux qui font d'une vie quelque chose de  normal et pas un amas de longues heures passées derrière un écran avec le futal sur les chevilles (belle image que j'ai lu souvent ici aussi Wink ).Je n'ai pas vu ma psy depuis quelques mois : un arrêt maladie l'avait obligée à annuler plusieurs RDV et ensuite à mon tour j'ai oublié de reprendre contact avec le CMP faute de temps, trop pris par le taf etc. Faut que je me remette à ça rapidement.Aujourd'hui pas de porno. J'en ai pas eu le temps ni l'envie je crois. Par contre je suis dans la phase de culpabilité post-défonce : j'ai l'impression que tous les maux que je connais dans la journée sont dû aux heures passé à mater du Q durant ce week-end. Du coup j'ai du mal à me lâcher, en société notamment.Courage pour tous ! 
Pas de porno AUJOURD'HUI .J'aimerais bien pouvoir commencer tous les futurs posts que j'écrirai ici de la même manière ;)Petit appel à l'aide que je lance ici : quelqu'un aurait-il connaissance d'un forum où l'on peut parler de problèmes psychologiques, qui viendrait en complément de ce forum ci ? Quelque chose de sérieux donc, à l'image d'ici, c'est un peu pour ça que je sollicite les membres du forum Smile Courage pour tous ! 
ben ya ici [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif"[/img]tu veux parler de quel probleme au juste?
Petit appel à l'aide que je lance ici : quelqu'un aurait-il connaissance d'un forum où l'on peut parler de problèmes psychologiques, qui viendrait en complément de ce forum ciouais ça doit exister mais y a déjà ici com dit nuage.Je ne pense pas qu'il faille dissocier ta dep sexuelle avec tes autres soucis psycho car tout est lié. Tu remarqueras sur ce forum que certains qui racontent leur life ne parlent pratiquement plus d'addiction sexuelle mais de leurs soucis psycho, de leurs échecs, leurs craintes dans le travail, les coup de blues du moment ou leurs réussites d'ailleurs (confert mondom ou letudiant)je ne suis pas passé par ici depuis fin novembre 2009... Je me croyais certainement plus fort que les autres dépendants ou du moins capable de m'en sortir seul, sans aide extérieure et "à ma façon". Mais quedalle !J'ai fait la même erreur, l'important, c'est de s'en rendre comptebon courage,jette un oeil sur le programme rip sur le wiki du forum et sur la dependance affective si tu l'as pas déjà fait.++

  

Merci pour vos réponses les gars !Effectivement, je cherche un endroit où parler de mes soucis psychologique de manière plus générale : boulot, sentiments, échecs divers... En ce moment ça ne va pas fort du tout moralement, c'est fou ce que quelques jours d'abstinence révèlent comme fractures... Et ma psy est indisponible pour quelques semaines encore.Pour parler concrètement, il y a deux choses qui me pourrissent passablement la vie actuellement : pas de motivation pour mon taf, ou plutôt perte de motivation, et situation de célibat.L'addiction dans le porn, qui est (était), pour moi, un refuge m'évitant de me confronter à la réalité, m'a fait stagné dans ces problèmes évoqués plus haut depuis quelques mois. Résultat : maintenant que je sors un peu la de l'eau, je vois l'ampleur du problème...Et l'envie de replonger pour ne pas affronter ça est parfois grande.Courage pour tous ! 
les gens que j'ai vu s'en sortir sont généralement en couple. Pour l'instant je n'ai aps encore vu de célibataire s'en sortir... ça c'est pour te plomber le moral encore plus ../../../p><p>Une fois pour des partiels de fin de séquence, j'ai été passablement dans la merde car je n'avais encore rien fait à 3 jours des exams. Je commençais à désespérer et j'arrêtais pas de dire que mes études me faisaient chier, que j'étais pas fait pour ça etc... Mon grand frère est venu, et m'a dit que je me mentais à moi  même, que le problème ne venait PAS du travail mais de qqch d'autre mais que j'avais pas encore identifié. Alors il m'a dit, arrête de faire de la merde, là tu bosses, tu valides tes exams, et puis après t'essayes de comprendre ce qui va pas. J'ai bossé et j'ai validé mes exams. Je l'en remercie aujoud'hui, ce tocar ^^Et il a raison, car maintenant je vois que ce je fais m'interresse et que le problème venait de qqch de plus profond, des angoisses irrationnelles et de tout un  lot de trucs qui n'ont rien à voire avec le travail, ou même la dépendance au porno.<p>Pour le célibat, bha c'est tout naturel de flipper vu qu'on est dans une société où le modèle est d'avoir pleins de conquêtes, de choper. Où la moyenne d'âge pour avoir sa première copine est de 15 ans et le premier rapport sexuel à 17 ans, et qu'il faut avoir au moins 5 copines pour être considéré comme normal. Y a de quoi complexer !Moi j'ai eu ma première et seule meuf à 19ans, je me suis fait lourder au bout de neuf mois et j'ai jamais réussi à lui faire l'amour. Bon, c'est pas hyper glorieux, ça s'est passé comme ça et puis tant pis.Essaye de pas complexer sur le célibat. C'est une jolie période tu sais, à qui sait en profiter. Et sans rigoler. Je dis pas que c'est mieux d'être célibataire qu'être en couple, mais je pense qu'il est important de ne pas trop faire des montagnes sur la vie en couple. ça n'implique pas le bonheur. Ne t'es-t-il jamais arrivé d'espérer qqch très vivement en te disant que tu serais super heureux une fois que tu l'obtiendrais, et puis une fois que tu l'as obtenu, ben tu t'es dit que ça avait rien de ouf finalement (cf  
putaint je rédige un message d'un km de long et le message bugg à cause d'un smiley, vénère !bon je reviens tout à l'heure poster si j'ai le courage.

bon courage à toi

Bon je recommence:Un jour, j'étais dans une merde exécrable pour mes partiels car je n'avais toujours pas commencé à bosser à trois jours du début. Je disais que les études me faisaient chier et que j'étais pas fait pour ça, etc... Et puis mon grand frère est venu, et m'a dit qu'il fallait que j'arrête de me mentir à moi même, que si j'en chiais en ce moment ce n'était pas à cause du travail mais de qqch d'autre que je n'avais pas encore identifier. Et qu'en attendant, il fallait que j'arrête de faire ma merde, que je me remette au boulot et que je valide ces exams, puis que je réfléchisse à mon pb après les exams. Et je me suis mis au boulot et j'ai validé ces exams. Il avait bien raison ce tocar, et je l'en remercie.Depuis j'ai un peu réfléchis sur moi même, vu un psy et effectivement, les problèmes sont dues à des choses plus profondes, comme des angoisses par exemple qui n'ont rien à voire avec le travail ou même la dépendance au porno.Pour ce qui est du célibat, faudrait pas que tu en fasses une montagne. C'est vrai que c'est pas toujours facile car on est dans une société qui prône le sexe, qui dit que la norme c'est d'avoir au moins eu 5 copines dans sa vie, que tu dois avoir eu ta première à 15 ans et ton premier rapport sexuel à 17ans. Y a de quoi complexer! Pour ma part, j'ai eu ma première et unique copine à 19 ans, et je me suis fait lourder au bout de 9 mois sans avoir réussi à lui faire l'amour. C'est pas très glorieux ! N'empêche que le célibat, c'est une période plutôt agréable pour qui sait en profiter. Je dis pas que c'est mieux que d'être en couple, mais être en couple n'apporte pas forcément le bonheur ultime qu'on attendait. ça t'es jamais arriver de désirer un truc très fort en te disant que tu serais heureux quand tu l'aurais, et puis une fois que tu l'as eu, ben tu t'es rendu compte que c'était pas si ouf que ça ? (cf "c'est quand le bonheur" de calid).Tu complexes et c'est normal. Arrête de complexer maintenant (facile à dire tu me diras, mais pas si dur à faire). Le célibat, c'est une période trop ouf plein de liberté, et .... temporaire. Alors profite tant que tu l'es Wink

Bon j'aurais des questions: as tu des amies filles, fais tu une discrimination en ne t'interressant qu'aux jolies filles au detriment des moches, as tu du mal à aborder des jolies filles, panique tu à l'idée d'aborder une jolie fille, ou es tu juste en période de céilbat temporaire parce que tu t'es fait pleins de meufs avant...

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