16-07-2008, 11:59
Après quelques jours de lecture, je comprends qu’il est éprouvant de se passer d’habitudes qui agissent comme un starter pour éprouver du plaisir…. SOLITAIRE !
Pourtant c’est de cette immense solitude dont vous semblez souffrir le plus une fois vos batteries vidées… vous vous trouvez un peu niais face à votre bite molle et vos mains poisseuses…
Qu’avez-vous échangé, rien !
Des han! han-han! à la vision d'ânesses sourdes et ce n’était même pas vous à l’origine des siens: d'hennissements, mais bel et bien ce semblant d’étalon n’ayant rien visiblement dans le citron.
Quelle misère !
Un jour ou deux après, vous y repensez, il faut bien vous pardonner, alors vous y retournez et c’est pareil : Les mêmes causes produisent les mêmes effets…
Et même si ça vous rend triste, il y a un paramètre rassurant, une garanti de résultat, un protocole bien rodé et le tout vous sécurise, vous permet d’oublier, voire vous anesthésie…
Dans ce que vous visualisez, il n’y a pas plus d’hommes que de femmes, il y a du mouvement; Une sorte de métronome qui rythme un temps mort et que vous suivez obéissant.
Et ensuite rien… il n’en ressort rien du tout, rien dont vous puissiez être fier, rien donc que vous puisiez partager, vous vous retrouvez encore plus seul avec votre ennui et la désolation.
Je ne juge pas, je constate…
A vos compagnes, une fois qu’elles savent ….si j’avais un conseil à leur donner ce serait de ne pas se laisser envahir par votre comportement et de pas s’embarquer dans votre galère. Et si vous êtes chanceux, qu’elles vous aiment encore, vous donner en revanche un temps, un temps ni trop court ni trop long pour que vous vous redéfinissiez en tant qu’homme parmi les tous les hommes et toutes les femmes.
La vie d’un homme, c’est un espace temps. Il n’échappe à aucun qu’il n’est pas éternel d’où la conscience de ses fameuses limites. Ensuite il est amené à trouver un sens à sa vie et ça ne peut se faire qu’en prenant compte de son environnement et de sa responsabilité à le préserver, à y évoluer harmonieusement ce qui implique d’autres limites.
Si on nous donne un prénom à chacun, c’est pour être reconnu car nous sommes ce que nous faisons pour nous, les autres et les choses.
Dans les pornos, on dit que la femme est un objet, un objet c’est le plus qu’on puisse en dire…Mais l’homme qui se branle devant, ni vu ni pris, se retrouve être moins que du vent…
D’ailleurs, moi j’aime le vent…
Tiens ! Il me revient le titre d’un film, un film d’Almodovar : Parle avec elle !
L’amour est un langage dont on peut difficilement se passer… (ça c’est pour les célibataires qui ont tout à espérer)
La chanson du jour : le bon dieu s’énervait d’Hugues Aufray.
Et je ne résiste pas à copier-coller ce texte de Kipling qui très ambitieux, peut toutefois nous faire tendre vers… Je le trouve pour ma part plein d’espérances :
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir,
Si tu peux être amant sans être fou d’amour ;
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et , te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles,
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les Rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser, sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront ;
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un Homme, mon fils.
Rudyard KIPLING
BON COURAGE AUX DEPENDANTS ET FERMETE ET PATIENCE POUR LES AUTRES, TANT QU'ON Y CROIT ENCORE
Pourtant c’est de cette immense solitude dont vous semblez souffrir le plus une fois vos batteries vidées… vous vous trouvez un peu niais face à votre bite molle et vos mains poisseuses…
Qu’avez-vous échangé, rien !
Des han! han-han! à la vision d'ânesses sourdes et ce n’était même pas vous à l’origine des siens: d'hennissements, mais bel et bien ce semblant d’étalon n’ayant rien visiblement dans le citron.
Quelle misère !
Un jour ou deux après, vous y repensez, il faut bien vous pardonner, alors vous y retournez et c’est pareil : Les mêmes causes produisent les mêmes effets…
Et même si ça vous rend triste, il y a un paramètre rassurant, une garanti de résultat, un protocole bien rodé et le tout vous sécurise, vous permet d’oublier, voire vous anesthésie…
Dans ce que vous visualisez, il n’y a pas plus d’hommes que de femmes, il y a du mouvement; Une sorte de métronome qui rythme un temps mort et que vous suivez obéissant.
Et ensuite rien… il n’en ressort rien du tout, rien dont vous puissiez être fier, rien donc que vous puisiez partager, vous vous retrouvez encore plus seul avec votre ennui et la désolation.
Je ne juge pas, je constate…
A vos compagnes, une fois qu’elles savent ….si j’avais un conseil à leur donner ce serait de ne pas se laisser envahir par votre comportement et de pas s’embarquer dans votre galère. Et si vous êtes chanceux, qu’elles vous aiment encore, vous donner en revanche un temps, un temps ni trop court ni trop long pour que vous vous redéfinissiez en tant qu’homme parmi les tous les hommes et toutes les femmes.
La vie d’un homme, c’est un espace temps. Il n’échappe à aucun qu’il n’est pas éternel d’où la conscience de ses fameuses limites. Ensuite il est amené à trouver un sens à sa vie et ça ne peut se faire qu’en prenant compte de son environnement et de sa responsabilité à le préserver, à y évoluer harmonieusement ce qui implique d’autres limites.
Si on nous donne un prénom à chacun, c’est pour être reconnu car nous sommes ce que nous faisons pour nous, les autres et les choses.
Dans les pornos, on dit que la femme est un objet, un objet c’est le plus qu’on puisse en dire…Mais l’homme qui se branle devant, ni vu ni pris, se retrouve être moins que du vent…
D’ailleurs, moi j’aime le vent…
Tiens ! Il me revient le titre d’un film, un film d’Almodovar : Parle avec elle !
L’amour est un langage dont on peut difficilement se passer… (ça c’est pour les célibataires qui ont tout à espérer)
La chanson du jour : le bon dieu s’énervait d’Hugues Aufray.
Et je ne résiste pas à copier-coller ce texte de Kipling qui très ambitieux, peut toutefois nous faire tendre vers… Je le trouve pour ma part plein d’espérances :
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir,
Si tu peux être amant sans être fou d’amour ;
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et , te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles,
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les Rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser, sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront ;
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un Homme, mon fils.
Rudyard KIPLING
BON COURAGE AUX DEPENDANTS ET FERMETE ET PATIENCE POUR LES AUTRES, TANT QU'ON Y CROIT ENCORE