Dépendance sexuelle

Version complète : Want_to_stop. Appel au secours.
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Merci Jesse.Merci pour tes conseils et ton soutien. Je pense justement à une passion beaucoup plus noble, que j'ai délaissée ses derniers temps. Je pense aussi à ma femme et mes deux fils. L'image que j'ai de mon père s'est fortement dégradée le jour où j'ai appris qu'il regardait du porno. Je ne veux pas, moi aussi, décevoir mes fils. Je veux être un bon père. 
bonjour, je me suis un jour posé la même question, que represente en temps/ années les milliers d'heures que je passait devant le porno? j'avais fait un calcul extrapolé sur les 6 dernières années + sur les prochaines 20 ans, je suis arrivé au calcul de .... 4,5 ans, oui perdre plus de 4 ans dans une activité qui nous détruit en plus ...ca fait peur en effet et j'essai de garde ce calcul devant moi chaque fois que cette putain d'envie me revient.autre chose, tu a la chance d'avoir une femme, mais attention au risque de la perdre avec cette foutu addiction! bref tu n'a plus d'excuse pour repartir dans une vie que tu aime. patrick 
Pat, Je sais que je n'ai plus d'excuses, étant marié. Mais ma femme ignore tout de ma dépendance. Jamais je ne lui dirai, c'est un problème que je dois résoudre sans la mêler à ça. Elle ne mérite pas que ma honte retombe sur elle. Elle n'y est pour rien, je veux surtout la préserver. 
oui je comprends mais ce que je veux dire c'est que tu a une raison de plus de changer de vie, c'est de pouvoir preserver ta femme.l'addiction nous change et a terme nous rends difficile a vivre.a un moment quand on est dans la dépendance, on oublie tout et parfois la dependance est plus forte. pour préserver ta femme (et toi), il faut se débarrasser de cette dépendance.c'est un long travail comme tu peux le lire sur tout les messages mais tout ceux qui s'en sont sortie après avoir passer de dur moment et un long voyage, te le dirons, c'est comme si tu arrivais au paradis, c'est une autre vie. je suis comme toi, je me bas tous les jours contre cette maladie (car pour moi c'en est une) et quand je suis sobre pendants quelques jours, je vois la difference.maintenant je dois essayer de ne plus rechuter, c'est le fameux long voyage. Patrick 
Merci, oui... C'est vrai que j'ai un vrai but dans l'existence, très clair.J'ai connu assez peu l'abstinence, mais je dois dire que si elle procure un sentiment de liberté et d'authenticité (tout d'un coup c'est étrange de ne plus vivre dans le mensonge), elle est très difficile à vivre et me rend souvent d'humeur massacrante, ne sachant plus comment évacuer mon angoisse, et nostalgique des images que j'ai vues; alors que la "vie avec le porno" pouvait me rendre, sans doute en apparence, de bonne humeur, mes besoins étant assouvis, et mes films étant "possédés" (c'est comme si j'étais riche de quelque chose alors que ce n'est que du vent).J'espère vraiment sortir de ce fléau, tout comme j'espère de tout coeur que tu réussiras.J'ai vu que tu n'avais pas de psy. J'ai d'abord essayé sans, on m'a dit que je me planterais, ça n'a pas loupé... Mais quand je vois le nombre de psys qui te disent que "ce n'est pas grave", ça ne me donne pas envie d'en prendre un... Je ne pas vraiment quoi faire. 
Salut,  Tout les membres du forum te le diront que le porno est quelque chose qui fait énormément de temps dans la vie d'une personne. Admettons qu'une personne consacre 5 heures au porno par semaines cela correspond à une perte de ~ 3 ans de ta vie !!!J'ai remarqué que l'on rechutait dès lors qu'on s'ennuie (besoin de vider son énergie) ou qu'un événement désagréable nous arrive.Pour ton cas Want_to_stop, je pense que tu as besoin de pratiquer une activitée avec un contact humain qui permettra d'investir ton énergie dans quelque chose qui te fera t'éloigner de l'ordinateur et de la télé .

(Bricolage, bénévolat, sport...)

Merci vang. Du sport j'en fais déjà une fois par semaine; le bénévolat non. J'ai deux enfants  de moins de 2 ans, je dois donc souvent être à la maison pour aider ma femme.Complètement d'accord avec toi quand tu dis: "J'ai remarqué que l'on rechutait dès lors qu'on s'ennuie (besoin de vider son énergie) ou qu'un événement désagréable nous arrive." C'est exactement ça. Il faut que j'apprenne à gérer ma frustration autrement que par le porno. Pour le moment c'est que je m'efforce de  faire mais je suis très irascible ces temps-ci à cause de mon "manque". Merci pour tes conseils. 
Cinquième jour. Pour le moment pas trop dur. Mais il parait que la première semaine est facile. J'appréhende ce week-end car ma femme sera absente. Il faut que j'invite des amis.
Bonsoir,Je viens de lire les trente-sept messages déjà posté, y compris ceux d'il y a deux ans. Je dois dire que je compatis et que  j'entends ta peine. J'admire ta persévérance à vouloir en finir mais je ne peux m'empêcher d'être pessimiste. Ceci pour plusieurs raisons : tu as entendu les sages paroles de nina et Lia il y a deux ans, mais tu ne les as pas écouté. Elles t'ont signifié que la conjointe sent toujours le malaise de sa moitié. Et lorsqu'il n'y pas de communication c'est l'horreur. Ce qu'elles ont dit aussi. Je ne te juge pas, mais si tu cherche le moindre mal, je te le donne en mille : parle à ta femme. Je comprend que tu es du mal à le faire, cela doit coûter énormément, puisqu'en effet cela la blessera. Mais cela ne lui fera jamais autant de mal que ce qu'elle subit continuellement depuis tout le temps où tu lui caches. Dans le mariage le mari et la femme ne font qu'un, cette unité se fait par différents moyens dont la communication. Tes fardeaux sont ses fardeaux et ses fardeaux sont tes fardeaux. Je ne sais pas si tu t'es marié à l'Église mais si c'est le cas, alors tu as jurés devant Dieu de tout partager avec ta femme, dans la vie comme dans la mort, dans le bonheur comme dans le malheur. Si tu te refuses à implorer l'aide de ta femme, ou si elle te refusais son aide, quelle serait alors le sens de votre mariage ? Quel exemple aurais-tu à donner à tes enfants ? Alors courage ! Ton premier pas vers la liberté c'est ton couple et tes enfants. Ta vie n'est pas pour eux et malgré eux, elle est pour eux et avec eux.Ensuite, excuse moi si c'est trop long. Tu n'es certes pas obligé de me lire de toute façon. J'ai été peiné que l'on sépare la vie spirituelle de la vie physique. Comment appelle-t-on un corps sans âme ? Un mort. Notre corps et notre âme, même s'ils sont distinct, ne sont pas séparés. Alors pourquoi prétendre que tu ne peux t'appuyer sur Dieu pour t'en sortir ? Tu as eu le bon réflexe d'aller voir un prêtre et je rend grâce au Seigneur que ton intelligence soit éclairée sur ce point. Mais pourquoi le psy ne devrait pas être chrétien ? Quelqu'un qui vit sa vie en deux temps, l'un sur le plan spirituel et l'autre sur le plan physique, de deux façons différentes ne peut que vivre dans une constante douleur puisque déchiré en deux. En tant que chrétien nous sommes appelés à vivre les paroles du Christ, non pas seulement les écouter : "Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique" (Luc 8, 21). Je ne te cite pas tout les autres passages allant dans le même sens et ceux où le Christ le dit mot pour mot, il y en a trop.Enfin, et là je te le dis mais l'honnêteté m'impose de te dire que de mon côté je n'ai pas eu le courage de le faire (du moins pas encore), demande la prière des frères. Si tu es chrétiens, donne du sens à ta vie de foi. Prend conscience de ce que signifie appartenir à l'Église, que cela ne signifie pas être seul mais avoir des frères. Et si tu ne trouves pas de frères en qui tu es confiance pour qu'ils prient pour toi, persévère ! et cherche les en implorant que le Seigneur te donne la force de tenir jusque là.Pour en revenir au psy, il est important qu'il ou qu'elle soit chrétien ou chrétienne, parce-que cela implique généralement deux choses : il, elle, a des valeurs humaines et moralement saines, et est normalement plus proche de la réalité qu'un autre. Valeur et réalisme.Un dernier conseil, que je vais personnellement tester pour voir ce qu'il en est, achète le livre d'Allen Carr "la méthode simple pour en finir avec la cigarette", qui s'adresse premièrement aux fumeurs mais également à tout type d'addiction. J'avais onze ans quand j'ai commencé à fumé et dix ans plus tard, après une bonne trentaine de tentative pour arrêter, j'ai lu ce bouquin et lorsque j'ai clos la dernière page j'avais écrasé ma dernière cigarette, sans jamais prendre un seul kilo ni être stressé. Il m'arrive encore quelque fois d'être tenté par une cigarette mais ce n'est jamais insurmontable, c'est même ridiculement facile. Je dois comprendre quel déclique il a provoqué pour l'appliquer au porno. En espérant que tu ais eu le courage de lire tout le post,Bien à toi.PS : même si je ne connais pas ton prénom le Seigneur saura que je parle de toi dans ma prière. Accroche toi mon frère, ici on est tous dans la même galère.
Bonjour Juda,  Merci d'avoir pris le temps de me lire et de me donner quelques conseils. Je vais réagir à plusieurs de tes phrases: 1.  " Je te le donne en mille : parle à ta femme. Je comprend que tu es du mal à le faire, cela doit coûter énormément, puisqu'en effet cela la blessera. Mais cela ne lui fera jamais autant de mal que ce qu'elle subit continuellement depuis tout le temps où tu lui caches. Dans le mariage le mari et la femme ne font qu'un, cette unité se fait par différents moyens dont la communication. Tes fardeaux sont ses fardeaux et ses fardeaux sont tes fardeaux. Je ne sais pas si tu t'es marié à l'Église mais si c'est le cas, alors tu as jurés devant Dieu de tout partager avec ta femme, dans la vie comme dans la mort, dans le bonheur comme dans le malheur. Si tu te refuses à implorer l'aide de ta femme, ou si elle te refusais son aide, quelle serait alors le sens de votre mariage ? Quel exemple aurais-tu à donner à tes enfants ? Alors courage ! Ton premier pas vers la liberté c'est ton couple et tes enfants. Ta vie n'est pas pour eux et malgré eux, elle est pour eux et avec eux." Là dessus je ne suivrai pas ton conseil et je suis tout à fait en paix là-dessus. Je me suis marié à l'Eglise, je sais que la communication est la base du couple, mais je sais aussi qu'un trop fort souci de "transparence", qui conduit à absolument "tout se dire" peut mener parfois à la catastrophe. Non, un couple ne doit pas toujours "tout se dire". Charles-Henri O'Neill, jésuite, accompagnateur de nombreux couples vers le mariage dit : « Dans le cas de l'infidélité, la première question à se poser est : puis-je charger les épaules de l'autre d'une vérité qu'il ne peut actuellement porter ? Le fait de la dire risque de déclencher un "tsunami" affectif et de blesser au-delà de l'inévitable. » J'ai plusieurs exemples de  couples qui se sont brisés parce que l'un des membres infidèles, qui en réalité ne pouvait pas garder son infidélité pour lui, a voulu se « soulager » auprès de son conjoint, lui a donc déballé la vérité crue, et le conjoint en question ne s'en est jamais remis et l'a quitté. Dans notre cas, il ne s'agit pas au sens le plus fort d'infidélité, mais la question reste la même, et je suis le plus à même de juger que ma femme n'est pas actuellement en état de recevoir un choc pareil. « Mieux vaut parfois conserver un fardeau parce que l'autre ne peut encore le porter plutôt que de se soulager la conscience, sans discernement, en risquant d'écraser l'autre », dit encore le père Denis Sonnet. Par ailleurs, Orroz lui-même a dit un jour : « Tu sais, mon épouse a eu la même réaction que la tienne quand elle a découvert ma dépendance: elle n'a rien voulu savoir, elle ne voulait pas que je lui en parle, tout ce qui touchait de près ou de loin au porno était tabou. Une seule question fusait de temps en temps : "Dis-moi la vérité: est-ce que tu y es retourné?" Et au bout de deux fois où j'ai dit la vérité, j'ai compris que cela lui faisait tellement mal que je me suis obligé à mentir. Mais dans mon for intérieur, je me faisais la promesse de ne plus rechuter. Et ça a marché, parce que j'ai mis toutes les chances de mon côté bien évidemment, mais aussi parce que je ne voulais plus qu'elle souffre à cause de moi. » Je préfère donc ne rien dire et continuer à en parler (un ami prêtre est au courant), et, quand je serai guéri (car je suis intimement persuadé de réussir avec l'aide Dieu : je ne partage donc pas ton pessimisme), je pourrais peut-être lui en parler librement, et je serais fier alors de lui dire que j'ai surmonté cette dépendance physiologique, avec l'aide Dieu. Je pense donc que tu te trompes lourdement en pensant qu'il faut absolument et en toutes circonstances être « transparent » face à sa femme : c'est normal, tu es jeune, étudiant en philosophie (j'ai aussi fait des études de philo), et sans doute pas encore marié. L'expérience et le conseil de prêtres avisés te feront je l'espère changer d'avis dans le futur. Tu dis ensuite : « J'ai été peiné que l'on sépare la vie spirituelle de la vie physique. Comment appelle-t-on un corps sans âme ? Un mort. Notre corps et notre âme, même s'ils sont distinct, ne sont pas séparés. Alors pourquoi prétendre que tu ne peux t'appuyer sur Dieu pour t'en sortir ? Tu as eu le bon réflexe d'aller voir un prêtre et je rend grâce au Seigneur que ton intelligence soit éclairée sur ce point. Mais pourquoi le psy ne devrait pas être chrétien ? Quelqu'un qui vit sa vie en deux temps, l'un sur le plan spirituel et l'autre sur le plan physique, de deux façons différentes ne peut que vivre dans une constante douleur puisque déchiré en deux. En tant que chrétien nous sommes appelés à vivre les paroles du Christ, non pas seulement les écouter : "Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique" (Luc 8, 21). Je ne te cite pas tout les autres passages allant dans le même sens et ceux où le Christ le dit mot pour mot, il y en a trop. » Je regrette que tu n'aies pas pris le temps de mieux me lire, car d'une part je ne suis pas contre le fait que le psy ne doit pas peut-être chrétien (tu dois confondre avec quelqu'un qui m'a répondu sur le sujet, car moi-même j'ai demandé au contraire : « Connais-tu par conséquent des psychologues chrétiens spécialisés dans la dépendance sexuelle, ou des psychologues pour qui la religion compte ? »), deuxio ce n'est pas parce que je dis qu'il ne faut pas mélanger psychologie et spiritualité qu'il faut en conclure que ces choses n'ont rien à voir l'une avec l'autre : toutes deux concernent l'âme évidemment. Je dis simplement qu'un prêtre n'est – la plupart des cas - pas psychologue, et de nombreux prêtres à qui je me confessais m'ont fait comprendre que je devais en parler à un ami spécialisé ou à un psychologue, et je suis d'accord avec eux. Pour le moment j'ai un ami prêtre à qui je peux en parler et qui a une bonne connaissance en psychologie, mais je n'exclus pas d'aller voir un « vrai » psychologue. Voilà, pour le reste je te souhaite également beaucoup de courage car tu sembles être bien pris par cette dépendance. J'espère que tu vaincras ta peur de lui demander son aide (« si je chute, dis-tu, malgré tout c'est comme si je clouais deux fois le Christ sur la croix au lieu d'une seule » : c'est absurde de dire ça), car Dieu n'est jamais aussi présent de nous que quand nous sommes au plus bas dans le péché : à nous d'en prendre conscience et de le prier. Bien à toi, WtS
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