05-01-2010, 08:30
Bonjour à tous !
Pour résumer, je suis à l'etranger depuis quelques semaines et même si au début le sentiment de nouveauté m'a fait oublier ma dépendance, j'ai rechuté dans les moments de solitude...malgré le fait qu'ici, les sites de fesses soient censurés...et je me dis que finalement, ils ont peut-être raison même si le but principal est de museler les fauteurs de troubles politiques(vous devinez dans quel pays je me trouve?)
Je veux vous raconter ce qui m'a poussé à venir écrire ici:
Ce matin vers 11h, j'ai été réveillé par mon "patron local" au téléphone. Je vous épargne certains détails mais j'étais complètement à la masse lors de la conversation. Je me suis senti...mou...passif...dans la lune...anesthésié...à côté de la plaque.
Lorsque vous bossez pour quelqu'un, ce dernier vous juge sur ce que vous faites...et sur ce que vous ne faites PAS. L'addiction au porno nous transforme en zombies...elle pompe notre énergie jusqu'à ce qu'on se recharge et puis rebelotte....
Dans les moments de faiblesse, on se dit parfois "allez c'est rien, c'est qu'une branlette!" ... c'est là que l'ange qui virevolte au dessus de votre tête devrait vous dire NON, QUE NENI !!! C'EST UN GASPILLAGE D'ENERGIE qui équivaut à fuir la réalité et se recroqueviller en foetus dans un pays merveilleux qu'on s'est créé nous-mêmes.
Enfin bref, tout ça pour dire que ma vie sociale m'a rappelé à la réalité d'une manière fracassante en me tirant de mon petit confort/refuge fantasmatique.
Et je me suis dit, tiens...ça fait tellement longtemps que je répète ce schéma: fuite dans la branlette-survie dans la réalité.
Je dis survie parce que jusqu'ici j'ai souvent l'impression de freiner une chute plutôt que d'accomplir quelque chose et d'en être fier.
Et je me rends compte que ce qui me permet encore de garder la tête en surface ce sont mes relations: famille, amis, collègues, copine,...
Alors dans ce message, je voudrais remercier tous ceux qui nous qui nous bottent le cul dans nos idées et nous tirent de notre cocon malgré l'attitude de drogué qu'on leur fait subir !(agression, morosité, etc.)
Je pensais à une citation hier qui m'a particulièrement frappé:
"les passifs et les rêveurs se contentent des restes que la réalité veut bien leur jeter"
(un peu comme les ouvriers payés 1 euro par jour ici)
Pour résumer, je suis à l'etranger depuis quelques semaines et même si au début le sentiment de nouveauté m'a fait oublier ma dépendance, j'ai rechuté dans les moments de solitude...malgré le fait qu'ici, les sites de fesses soient censurés...et je me dis que finalement, ils ont peut-être raison même si le but principal est de museler les fauteurs de troubles politiques(vous devinez dans quel pays je me trouve?)
Je veux vous raconter ce qui m'a poussé à venir écrire ici:
Ce matin vers 11h, j'ai été réveillé par mon "patron local" au téléphone. Je vous épargne certains détails mais j'étais complètement à la masse lors de la conversation. Je me suis senti...mou...passif...dans la lune...anesthésié...à côté de la plaque.
Lorsque vous bossez pour quelqu'un, ce dernier vous juge sur ce que vous faites...et sur ce que vous ne faites PAS. L'addiction au porno nous transforme en zombies...elle pompe notre énergie jusqu'à ce qu'on se recharge et puis rebelotte....
Dans les moments de faiblesse, on se dit parfois "allez c'est rien, c'est qu'une branlette!" ... c'est là que l'ange qui virevolte au dessus de votre tête devrait vous dire NON, QUE NENI !!! C'EST UN GASPILLAGE D'ENERGIE qui équivaut à fuir la réalité et se recroqueviller en foetus dans un pays merveilleux qu'on s'est créé nous-mêmes.
Enfin bref, tout ça pour dire que ma vie sociale m'a rappelé à la réalité d'une manière fracassante en me tirant de mon petit confort/refuge fantasmatique.
Et je me suis dit, tiens...ça fait tellement longtemps que je répète ce schéma: fuite dans la branlette-survie dans la réalité.
Je dis survie parce que jusqu'ici j'ai souvent l'impression de freiner une chute plutôt que d'accomplir quelque chose et d'en être fier.
Et je me rends compte que ce qui me permet encore de garder la tête en surface ce sont mes relations: famille, amis, collègues, copine,...
Alors dans ce message, je voudrais remercier tous ceux qui nous qui nous bottent le cul dans nos idées et nous tirent de notre cocon malgré l'attitude de drogué qu'on leur fait subir !(agression, morosité, etc.)
Je pensais à une citation hier qui m'a particulièrement frappé:
"les passifs et les rêveurs se contentent des restes que la réalité veut bien leur jeter"
(un peu comme les ouvriers payés 1 euro par jour ici)